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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Et encore une fois, une brillante idée de départ, des attentes énormes qui en découlent, tant de possibilités, mais au final un Brussolo qui reste juste, propre mais tellement modeste dans son développement.
Alors c'est un bon livre, il se lit bien, et traite de l'aspect psychologique de l'artiste face à son art, son imagination, sa création et sa liberté, de façon intéressante et intelligente. Il ose une certaine poussée à l'extrême dans le questionnement de la folie chez l'humain, comme souvent au fil de son oeuvre.

Mais au final, il s'interroge sur les frontières de la liberté de vivre ou de mourir, la marginalisation face à une société de consommation que nous refusons, et la perception de la réalité. Où se trouve la liberté de vivre si nous ne pouvons choisir délibérément de mourir ?

Bon certains trouveront de la philosophie dans tout ça, une morale propre à notre ère moderne, et d'autres verront ce bouquin comme un Inception forcément un peu décevant pour le coup....
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En France, dans un monde alternatif.
David, environ 30 ans, déprimé, mène une vie assez morne mais il est aussi Rêveur Professionnel (ou Rêveur d'Etat). C'est un artiste qui travaille pour le musée d'art moderne de sa ville (Paris ?).
Il a don, un pouvoir spécial. En effet, de temps en temps, il plonge dans un sommeil si profond qu'il y reste souvent plusieurs jours consécutifs. Pendant ces « plongées », il se retrouve dans un monde onirique, où il endosse le rôle d'un hors-la-loi. Avec ces acolytes il réalise des cambriolages pour ensuite ramener avec lui, lors de ces « remontées » à la Réalité, ses butins, considérés dans le monde réel comme des objets d'arts et qui seront vendus aux enchères.
On est dans une alternance entre deux mondes. Un monde gris, froid, triste et sans pitié, le réel et un monde bleu, le possible, la liberté et le rêve, l'imaginaire.

Avant de lire ce livre, j'avais regardé les critiques et de ce fait, j'étais un peu réticent avant de commencer la lecture, car selon les autres lecteurs, lire « le Syndrome du scaphandrier » c'est rentrer pour ne pas dire « plonger » dans une histoire à la « Inception ». Je n'avais pas aimé ce film, alors autant dire que j'avais pas mal d'appréhension. Au final, ce fut une bonne surprise !

À travers ce roman de SF, Serge Brussolo questionne notre rapport à l'art et sa marchandisation, mais aussi la liberté de choisir ce que l'on estime bon pour soi-même quitte à ce que ces choix soient radicaux.

La lecture est agréable et j'ai bien apprécié le vocabulaire lié à l'activité de la plongée sous-marine pour décrire ce monde imaginaire. Un bon moment de lecture pour s'évader 😊
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Je me dois d'être honnête, Serge Brussolo n'est pas un auteur qui m'inspire énormément. Il faut dire que mes lectures précédentes m'avaient fait au plus lever un sourcil comme plus grande émotion. Mais, je suis têtu, alors de temps en temps, je retente un Brussolo, sans trop de raison.

Ainsi, me voici avec le syndrome du scaphandrier entre les mains et c'est ma foi une bonne surprise, oserai-je dire une très bonne surprise ? Voilà un roman de Brussolo qui arrive à susciter en moi des émotions ? Diantre !

L'histoire est donc celle de David, chasseur de rêves. Un homme qui plonge dans de son subconscient et qui en extirpe un nouveau type d'oeuvres, périssables certes, mais qui ont remplacé dans les musées les peintures, les sculptures et autres représentations de l'art. Tout cela n'est pas sans risque, car pendant ses plongées, son corps reste sans défense.

On se retrouve ainsi avec un héros qui se sent totalement inadapté au monde vivant, qui n'arrive pas à s'y intégrer, qui n'essaye peut-être même pas. Il cherche une échappatoire dans ses rêves à tout prix Comment ne pas voir un prémisse de la réalité virtuelle qui bourgeonne aujourd'hui ?

De plus, comme je l'ai déjà dit, la société décrite par Brussolo délaisse ses oeuvres d'art intemporelles, pour les rêves, périssables, mais qui apportent une sensation de bien être, qui devient vite indispensable pour ceux qui les ont acquis, tant pis si il faut en racheter un nouveau peu de temps après. Toujours consommer plus pour moins longtemps, une dérive de notre vie d'aujourd'hui.

Je dois quand même signaler un rythme un peu lent. Mais dans le fond, cette lenteur s'accorde parfaitement avec ce qui traverse le héros, coincé pour un moment dans le monde réel et sans la possibilité d'y changer quoique ce soit, voyant le temps s'écouler.

Bref, il s'agit là d'un bon roman que je recommande sans hésiter.
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Je viens de terminer ce livre et je suis mitigé à sa fermeture.
D'un côté je l'avais choisi pour me détendre après la lecture de quelque-chose de difficile.
Et il a parfaitement remplis son rôle, plutot court, pas de temps mort, le monde du rêve exploré différemment et un personnage auquel on s'attache.
Alors mitigé pourquoi ?
Parce que c'était trop court justement, j'aurai vraiment aimé que cet univers soit plus développé, l'idée de base est inédite, originale et bien ficelee mais il m'a manqué du contenu.
J'ai tout de même passé un bon moment avec cet ouvrage.
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Très bon souvenir de ce livre. Bon il y a Toujours un côté un peu cru, un peu glauque dans les idées de Brussolo, dans certains passages, on frôle le malaise dans des scènes qui sont à la limite de l'intime des personnages.
En revanche l'idée de base est un concept qui fait réfléchir, se questionner.
Bref je ne me rappelle plus tous les détails, mais 15 ans après je me souviens de la trame et du fait que c'est assez sombre et "questionnant"...
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Encore un très bon roman SF de Serge Brussolo ! Si j'ai eu un peu de difficulté à m'engouffrer dans l'histoire, j'ai tout de même fini par être happé par ce syndrome atypique et peu conventionnel car nous sommes propulsés dans un monde délirant et déjanté. Ce livre sonne comme un classique de la SF ! L'auteur exploite à sa manière ce que l'on appelle dans le jargon ésotérique : les rêves lucides. Sa manière de voir les choses est intéressante mais aussi effrayante !
Les deux seules choses que je regrette, c'est d'une part le manque de profondeur dans le récit, mais Brussolo est connu pour tailler dans le gras et pour ne pas digresser. Néanmoins, je me dis qu'il aurait pu aller encore plus loin ! Et d'autre part, la fin qui, pour moi, s'achève un peu trop simplement, sans surprise et avec beaucoup trop de douceur.
Mis à part cela, oui « le Syndrome du Scaphandrier » est un incontournable de la SF !
Lien : http://jldragon.over-blog.co..
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