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Mon premier Brussolo. C'est un vrai thriller. Cependant, rien ne se passe... Sauf peut-être quand on y repense !!! Franchement, je le conseille vivement : c'est un style très intéressant, une balade dans le froid en companie d'une prisonnière qui tente de s'échapper presque tout au long de l'histoire. Je vais vite en lire un autre car Brussolo m'a "captivé" ! (Dernière chose : il parait que l'héroïne apparait dans un précédent titre : moi, ça ne m'a absolument pas dérangé.)
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J'avoue être passée complètement à côté. Je n'ai pas grand chose à reprocher, il avait tout pour plaire. J'ai aimé le fait que ça se déroule chez les Vikings, j'ai aimé la plume fluide. Pourtant, il manquait quelque chose. J'ai trouvé que c'était assez répétitif et je n'arrivais pas à m'attacher aux personnages.

L'histoire de Marion ne m'a pas passionnée mais peut-être parce que je n'arrivais pas à ressentir quoi que ce soit pour elle. Je n'ai pas eu peur pour elle, ne me suis sentie impliquée d'aucune manière.

Je suis restée complètement détachée !

Je ne vais pas en écrire une tartine vous avez compris!

En bref: un flop !
Lien : http://l-evasion-par-la-lect..
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Adepte du qui ? quand ? où ? j'ai eu beaucoup de mal à répondre au quand ? avant de me rendre compte que ça n'avait manifestement aucune importance pour l'auteur : le cadre de l'intrigue n'est que vaguement historique.
Quelques indices tout de même difficilement compatibles : la référence de l'héroïne à Gilles de Rais (donc après 1440) et à l'armure intégrale d'un chevalier qui y aurait été cuit par des Vikings (donc après le XIIe voire le XIIIe siècle) s'opposent aux Vikings eux-mêmes dont la civilisation disparaît avant le XIIIe siècle et dont les derniers raids sur les côtes du royaume de France datent du XIe siècle. Bref oublions l'histoire, la graphomanie et le style enlevé de Serge Brussolo s'accommodent très bien des anachronismes. Sa vision des vikings est aussi à prendre avec des pincettes. Les vikings du roman relèvent de l'image d'Épinal ou de la mythologie (nordique évidemment) : brutes blondes colossales n'aspirant qu'à mourir glorieusement ... pour faire court.
J'en viens enfin à l'intrigue ou plutôt à l'idée de l'intrigue : une tailleuse de pierres est enlevée pour ses dons manuels supposés magiques dans le but de rapprocher un clan viking non christianisé de ses dieux ancestraux. Marion, le personnage principal (déjà héroïne de Pèlerins des ténèbres mais ce n'est pas rédhibitoire de ne pas l'avoir lu), a du caractère et est finalement très moderne dans l'approche de son propre destin. le récit est haletant et on se laisse entraîner volontiers dans ses aventures, avec cependant l'impression que celles-ci se sont dessinées pour l'auteur au fur et à mesure de l'écriture. du coup, les rebondissements (parfois téléphonés) manquent d'amplitude et certains tombent même vraiment à plat. Bref, ça avance vite mais ce n'est pas très fouillé. Au delà de l'idée de départ (excellente à mon avis) tout le roman est basé sur une relance systématique d'un suspens qui se dégonfle toujours très vite.
La dernière partie du roman est caractéristique : le grand moment tant attendu est expédié en quelques lignes dans la facilité. Quant à la toute fin du roman ... il n'y en a pas (ce qui est encore plus facile) puisque les dernières lignes ouvrent sur une suite possible, sans conclure la présente intrigue ; suite qui n'a jamais été écrite, comble du suspens effectivement (le livre date de 2001).
Malgré toutes ces critiques, la lecture de la captive de l'hiver est facile et divertissante, ce qui doit être le but recherché par l'auteur même si on se sent flouée par la non-fin. L'ambiance m'a aussi beaucoup fait penser, par certains côtés, aux mystères médiévaux de Peter Tremayne avec Soeur Fidelma, cependant plus solides historiquement parlant.
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Au début de ce roman j'ai vraiment eu l'impression de lire une bande dessinée. Peut-être parce que l'image sur la page de couverture incite à ce genre littéraire. Et que les premières pages invitent le lecteur à se construire des images mentales maintes fois vues et revues dans quelques BD de renom.
Marion est ymagière, elle sculpte des statues de pierre dans une abbaye normande. Elle est très douée donnant à la pierre une vérité, une vie, une réalité. Cette terre reçoit, à cette époque, la visite très régulière de guerriers venus du froid, pillant, rasant, troussant, brulant tout sur leur passage. Et ce qui inquiète la population locale c'est que leur dernière visite remonte à loin, paraît-il que les vikings se sont assagis, certains auraient été baptisés.
A l'abbaye Marion se tient à l'écart des prêtes et des moines qui auraient bien aimé … enfin bon.
Bientôt de mauvais présages se succèdent et c'est la petite Perrine qui les aperçoit en premier.
Un drakkar ! S'exclame-t-elle.
Marion s'attend à être violée et tuée. Mais contre toute attente elle est enlevée. Quand elle reprend connaissance elle vogue vers le nord les mains enserrées dans des gantelets en fer.
Svénia, qui est bilingue, lui explique que les vikings ne sont venus que dans un seul but : la ramener au pays.
Dès le début du livre, nous sommes emmenés dans un tourbillon d'évènements rendant la lecture addictive. Après un replat au premier tiers du livre, l'histoire s'emballe de nouveau et nous volons de rebondissements en rebondissements. Même si on entrevoit la fin assez vite, l'auteur use de trésors d'inventivité pour que le chemin ne soit pas rectiligne.
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« La captive de l'hiver » fait partie de cette catégorie de romans qui s'oublient aussi vite qu'ils se lisent. En cela, mon appréciation est similaire à celle du « Pèlerins des ténèbres » dont il fait suite. On y retrouve les mêmes thèmes avec, en premier lieu, celui de la superstition sauf que l'on quitte le christianisme du précédent livre pour se plonger dans la religion scandinave de l'époque.


La naïveté de Brussolo et les quelques aberrations historiques parsemant son histoire sont presque excusables. L'intérêt premier du roman étant sa dimension « thriller ». A l'instar de Marion, l'héroïne, on découvre petit à petit les différentes machinations, les tabous et les mystères pesant sur ce clan viking. Pour cela, l'auteur multiplie les rebondissements mais ces derniers sont soit prévisibles, soit tellement idiots qu'ils sont durs à anticiper.


Serge Brussolo est un écrivain très prolifique et certains de ses romans donnent cette impression de « fait à la va-vite » avec son lot de facilités et d'idées qui ne sont pas assez développées. En revanche, il insuffle à son histoire un rythme soutenu qui fait que l'on ne s'ennuie pas.


Il ressort de tout cela une lecture qui n'est certes pas désagréable mais qui ne laissera pas un souvenir impérissable, loin de là.
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Avec une telle couverture, je ne pouvais pas résister. Il s'agit de l'un des plus célèbres tableaux de John William Waterhouse, La Dame de Shalott !

Comme tous les récits médiévaux que j'ai lus de cet auteur, l'histoire débute en Bretagne, terre de légendes et de mystères. p.10 « La lande est pleine des âmes errantes de tous ceux qu'on a massacrés sur ces rivages. Il ne faut pas s'y risquer à la nuit tombée. »

Marion, ymagière dans la mythique abbaye de Thélème, sculpte les visages des saints dans la pierre, au milieu de la défiance des moines et de la concupiscence des artisans. Mais un jour, l'abbaye est mise à sac par l'arrivée des Vikings, et Marion enlevée... Mené par Rök, il s'agit d'un clan qui vit selon des rites ancestraux alors que les autres se sont christianisés. Ils vivent dans la crainte constante d'un ennemi qui les traque sans relâche, les obligeant à vivre sur les hauteurs enneigées, dans un froid extrême. Marion comprend vite que Rök la prend pour une puissante sorcière, et se retrouve chargée de sculpter dans la glace les visages des dieux. Mais ces statues ont bien sûr un caractère sacré, et si Marion commet la moindre maladresse, elle subira le même sort. Elle est guidée dans sa tâche par Svenia, une Français enlevée comme elle mais maîtrisant la langue des Vikings, au rôle ambivalent.

Marion était déjà l'héroïne d'un premier tome, Pèlerins des ténèbres, que je n'ai pas lu (mais dont le titre est tout à fait prometteur). Je la découvre donc maintenant. C'est une jeune femme courageuse et sensée à laquelle on s'identifie facilement, pour laquelle on tremble et on s'inquiète.

Moins fascinant peut-être que le manoir des sortilèges, La Captive de l'hiver n'en pas moins un récit addictif et original. Superstitions, sorcellerie, nécropole de glace, moeurs barbares des Vikings... Comme toujours, Serge Brussolo excelle dans l'art de mêler détails historiques et fiction et les pages se tournent toutes seules.

Seule ombre au tableau, le récit s'interrompt brutalement, laissant le lecteur en plein doute, mais apparemment il n'y a pas de suite, dommage...
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Suite des aventures de Marion, que vous pouvez retrouver dans un premier tome "Les pèlerins des ténèbres", que je n'ai pas lu. Mais de ce côté-ci, il n'y a pas de problème, puisque une nouvelle histoire assez mouvementée commence pour la jeune femme ! En effet, enlevée par les Vikings, elle se retrouve dans un nouveau pays inconnu, austère et glacial, et victime de ses croyances ancestrales.

J'adore les livres à tendance historique. Alors, un voyage dans le temps à travers l'époque Moyenâgeuse ne me dérange pas du tout ! Une lecture très enrichissante, même passionnante sur les peuples du Nord. Mais ce n'est pas non plus un documentaire...Non, le livre "pulse" comme jamais ! Je me suis sentie captivée du début à la fin du roman. Certes la première partie fait plus office de décor, et présente ainsi le contexte et les attentes du livre. Mais à partir de là, révélations, bouleversements, intrigues s'enchaînent dans un rythme effréné.

On s'attache au personnage de Marion, une femme forte, intelligente et plutôt maligne. Durant son récit une petite amourette apparaît...mais je n'en dit pas plus. Pour les Vikings, j'ai été assez partagée entre la bienveillance et la barbarie, que se fait un malin plaisir de nous rappeler l'auteur. Par contre, l'écriture du livre rend vraiment réaliste les différentes scènes, entre les superstitions, les cultures, le mode de vie du peuple du nord, c'était vraiment très intéressant. Une mini déception pour la fin, qui laissait peut-être à mon goût présager un suite.

En conclusion : Cette lecture est un frisson de bonheur. Dans le froid de l'hiver, en combattant les cultes et les barbares, j'ai pu découvrir un récit captivant et attachant.
Lien : http://mllejebouqine.blogspo..
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Quand la superstition mène au fanatisme et le fanatisme au meurtre, toutes les époques sont bonnes pour y conter une histoire. La situer justement à la période des invasions Vikings en Normandie rend le récit un peu plus palpitant...
Un livre qui se lit vite, entre conte, légende et fantaisie fiction, avec néanmoins très peu de surprises. Les personnages sont un peu creux et le rythme un peu mou lié à de nombreuses répétitions d'un même thème. Un style intéressant néanmoins et un vocabulaire riche mais globalement un peu déçue car j'avais entendu tellement de bien à propos de cet auteur.
Je ne vais pas me laisser influencer par un seul livre, je commence fissa « La Princesse noire » où les vikings sont une fois de plus présents, et j'aime les vikings :-p
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Voici ma seconde lecture dans le cadre du thème du mois de juillet: cette fois-ci, c'est l'hiver qui est à l'honneur avec ce passionnant roman de Serge Brussolo.
Avant de commencer réellement à donner mon avis, il est bon de préciser que c'est un second volume. le premier porte le nom de Les Pèlerins des Ténèbres. Je ne l'ai su qu'après avoir acheté ce tome et après avoir annoncé cette lecture. Ce n'est absolument pas pénalisant de ne pas avoir lu ce premier volume, mais plusieurs fois au cours de la Captive de l'hiver, il est fait allusion à des événements antérieurs et lorsqu'on aime autant que moi s'attacher aux petits détails, c'en est quand même un peu frustrant. Il m'a donc fallut faire l'impasse sur ce fait relativement sans importance pour continuer ma lecture, avec quand même une petite hésitation.

C'est le premier livre que je lis de cet auteur, même si j'en entends beaucoup parlé. Son style est fluide, l'histoire intéressante et bourrée de petits détails plaisants, avec une touche d'humour (j'ai rarement lu une déclaration d'amour aussi belle que dans ce livre; si j'avais été un orc, j'en aurai été touchée). Les personnages principaux sont attachants, les secondaires aussi jusqu'à une certaine mesure; une fois cette mesure passée, ils le sont nettement moins.
Certains événements sont prévisibles, mais pour la majorité pas du tout et j'ai grandement apprécié ça. Je me suis laissée portée par le récit, me prenant à réfléchir à telle intrigue et à chercher les coupables, etc…
Donc oui, j'ai beaucoup apprécié ce livre et d'autant plus que ce passant dans le froid et la neige, ça n'a rendu la grosse chaleur qui nous accable depuis des jours et des jours que plus supportable: j'ai été parfois tellement prise dans le récit que, sans avoir froid, je n'avais pas non plus particulièrement chaud… sans compter les rêveries de fraicheur, les envies de neige que cela a provoqué en moi :D

Bref, pour moi, ça a été un très bon moment de lecture, un dépaysement total.
Lien : http://psylook.kimengumi.fr/..
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Il faut savoir que La Captive de l'hiver appartient à un cycle mais que visiblement chaque histoire est indépendante vu que j'ai pu lire ce roman sans avoir connaissance du premier (des ?). J'ai aimé me plonger dans cet univers de vikings barbares, sanguinaires et superstitieux ! Je ne sais pas quelle recherche l'auteur a pu mener sur les clans vikings mais leurs coutumes et croyances m'ont beaucoup intéressé ! La jeune française, vu comme une sorcière, au doigté hors paire et aux inimitiés nombreuses a su capté mon attention. Les paysages de neige, de glace et la taupinière dans le glacier sont des lieux que je qualifierais de photogéniques et d'originaux. le roman commence bien avec un intérêt qui va grandissant et puis pris pas la fluidité de l'écriture on avance dans le roman en attendant les moments d'accélération, d'action, les coups de théâtre. J'aurais tendance à dire que l'on attend presque en vain... l'auteur maintient vif le suspens mais a du mal à créer les évènements qui ranimeront la flamme pour continuer. J'ai apprécié la lecture mais j'en attendais plus, cette histoire de sorcière et de vipères me tenait en haleine jusqu'à la chute, j'aurai aimé aller plus loin encore dans la découverte « du secret ». La fin est facile et regrettable. Je conseil tout de même ce roman qui me donne envie d'en lire d'autres du même auteur que j'avais découvert avec Les Enfants du Crépuscule.
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