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Peggy Meetchum (Brussolo) tome 1 sur 3
EAN : 9782253170648
250 pages
Le Livre de Poche (01/02/1999)
3.8/5   165 notes
Résumé :

Curiosité locale, la maison de poupées géantes de la famille McGregor attire les touristes de tous les coins de la Floride. Interminable labyrinthe, elle abrite des poupées d'une beauté étrange. On dit que le fantôme d'une petite fille y aurait trouvé refuge. Depuis quelque temps la mort guette tous ceux qui s'y intéressent d'un peu trop près.
Quelqu'un se décidera t-il enfin à aller voir ce qui se cache derrière cette façade rose bonbon ? Et si oui, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Ce titre présente le premier volet des aventures de Peggy Meetchum, veuve trentenaire qui se retrouve ici à enquêter sur le brutal assassinat de sa soeur Lisa.Ses déductions vont l' amener à s' intéresser de très près à la mystérieuse famille Mc Gregor ,frère et soeur , exploitants d' une attraction touristique réputée: une maison de poupée géante extrêmement réaliste.Le décor planté par Serge Brussolo n' est pas des plus réjouissants. Sa vision de la Floride, à l' opposé des clichés habituels , cumule en effet des aspects plus qu' inquiétants : habitations rongées par les termites, marécages infestés par les moustiques et les alligators, plages fréquentées par les requins , sans compter les hordes de riches retraités vivant reclus dans des résidences sécurisées interdites aux moins de soixante ans! Multipliant les fausses pistes , l' auteur convie le lecteur à une partie de Cluedo ardue qui le plonge dans une constante incertitude et réussit à le bluffer jusque dans les dernières lignes
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Bien meilleur que Les Emmurés mais loin de mon numero uno concernant cet auteur , j'ai nommé le Chien de Minuit . Je sens bien que ça ne va pas vous aider beaucoup c'est pourquoi je vais m'empresser de developper un chouia...

Peggy , jeune femme sportive traumatisée par un pere voulant à tout prix en faire une graine de champion , apprend l'assassinat de sa soeur ainée Lisa , soeur avec laquelle elle n'avait plus vraiment de relations , cette derniere s'étant enfermée dans sa bulle d'occultiste-voyante-chiromancienne au déces de son mari . de fil en aiguille , Peggy en vient à soupçonner Jod McGregor , artiste au devenir prometteur...ou pas...personnage loufoque vivant avec sa soeur Lorraine ( Lorrie pour les intimes ) , dans la maison familiale qui a la particularité de détenir en son sein une maison de poupées géante ouverte au public ( 5 euros l'adulte , gratuit pour les - de 3 ans , interdit aux termites et autres isopteres en mal de buffet à volonté..) .
Tres vite , Peggy se liera d'amitié avec une Lorrie en mal de conversations ( Lorraine pour les non-intimes ) et apprendra , de ce fait , certains secrets pour le moins farfelus sur cette étrange famille coupée du monde ! le secret le plus édifiant étant la possible présence du fantome d'Angie , leur jeune soeur disparue , dans cette maison de poupées aux particularités plus qu'atypiques !

Deux sentiments en refermant ce bouquin : tout d'abord un réel engouement car Brussolo sait poser une histoire et la rendre attractive au possible . La curiosité , des les premieres pages , vous gagne et perdure pendant un bon bout de temps...L'on tourne les pages avec plaisir pour découvrir ces differentes histoires familiales au passé trouble quand ce n'est pas troublant . le probleme , c'est que l'auteur va se perdre en conférant à Peggy des pouvoirs de détective qu'elle est loin d'avoir . C'est pourquoi , a peine pense-t-elle avoir résolu l'enquete concernant Lisa et l'auteur de ce crime que ses certitudes volent en éclat pour reconsiderer la chose en axant son enquete sur un autre futur présumé coupable innocenté dix pages plus loin par un potentiel nouveau criminel...ça lasse à la longue..
Pour ce qui est de l'ambiance fantomatique a souhait , rien à redire , Brussolo sait ménager et entretenir le suspense ! Interessant cette histoire de maison de poupées hantée qui me fait penser à ces Matriochkas...
Au final , meme si l'on se perd un peu dans une enquete qui n'en a que le nom , tout l'interet de ce livre tient évidemment dans cette maison de poupées labyrinthique aux secrets aussi étranges que malsains !

Un bon Brussolo qui m'incitera surement à découvrir les nombreuses oeuvres qui jalonnent son parcours d'écrivain inventif et talentueux . 3.5/5
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Deuxième lecture (près de 20 ans plus tard!) de ce roman et je suis toujours aussi fan. La scène d'ouverture est très réussie, entre sciences occultes et ambiance poisseuse des Everglades de Miami. La soeur de Peggy vient d'être assassinée dans la vieille maison miteuse de leur enfance et quand cette dernière débarque sur les lieux pour les formalités, elle découvre la vie sordide que menait son aînée : solitude depuis la mort de son bien-aimé mari Sammy, chagrin noyé dans l'alcool, dépression qui conduit au laisser-aller de soi et de sa maison (« On aurait dit une clocharde vivant dans un taudis ») et… chiromancie. D'ailleurs c'est une empreinte de paume sanglante, ainsi qu'une inquiétante poupée déterrée dans le jardin, qui mènent Peggy, soucieuse d'éclaircir le meurtre de Lisa, sur les traces de l'étrange famille McGregor.
Comme toujours chez Brussolo, l'héroïne est un personnage consistant psychologiquement, avec un passé et une personnalité, mais aussi un caractère un peu à cran. Son enquête est passionnante, pleine de tension et d'inattendu, sans aucun temps mort. Elle nous mène dans un musée sur les pas d'un artiste singulier, Jod McGregor, qui sculpte des modelages en argile primitifs donnant « l'impression qu'un être humain englué dans la tourbe tentait de s'en dégager au prix d'un effort titanesque ». le plus fascinant reste cependant la gigantesque maison de poupée que son père Iram a construite, « une oeuvre de maniaque » où tout est reproduit à l'identique et en parfait état de fonctionnement, et dans laquelle sont représentées différentes scènes familiales tel « un album de souvenirs en 3D ».

Si les touristes s'émerveillent devant cette maison de poupées hors du commun, Jod et sa soeur Laurie en ont peur (« Ce truc les terrorise ») car elle recèle un incroyable secret… L'auteur fait fantasmer le lecteur avec toutes sortes de scénarios (inceste ? Enfant sauvage ? Meurtre maquillé en accident ? Vengeance?) et « la vérité est très difficile à saisir » car les protagonistes se protègent les uns les autres. Qui ment ? Et toujours, en arrière-plan, le marécage omniprésent avec ses occupants menaçants (crocodiles, moustiques agressifs, végétation foisonnante), ses légendes prégnantes et même une tornade !

Au bout du compte la résolution de l'énigme sera « très terre à terre » mais l'imagination de Brussolo nous aura fait tellement gamberger que c'est bel et bien ses fantasmagories qui persisteront une fois le livre refermé.
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"Ce sont des golems inertes"

Tout d'abord, je lis très peu de policiers. Mais Les Enfants du crépuscules m'a irrésistiblement attiré grâce à sa maison de poupée ainsi que par son auteur. Je me souviens encore avoir été "kidnappé" par Dernières Lueurs avant la nuit. Je voulais donc "tester" cet écrivain qui m'avait subjugué dans un genre qui n'est pas dans mes habitudes. Et de toute évidence, j'ai été conquis!

Serge Brussolo est encore une fois parvenu à me plonger dans une ambiance, dans un monde. Quel fabuleux conteur! Il envoûte de ses mots et tisse un univers autour de son livre qui ne peut qu'emprisonner le lecteur. Il est certain que je lirais nombre de ses autres oeuvres.

C'est anecdotique, mais un certain nombre de détails m'auront troublés lors de ma lecture en y voyant des liens personnels.
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Peggy Meetchum est une célibataire, solitaire, très bonne nageuse fine et souple. Elle a une soeur, Lisa pour les intimes. Elisabeth de son vrai prénom.
Peggy va apprendre la mort de sa soeur par un simple coup de téléphone, malgré les non liens des deux femmes, Peggy va mener son enquête voyant que les autorités stagnent et sont à deux doigts de classer l'enquête sans suite car Lisa était comme qui dirait une femme au laisser aller à la perte de son mari.

En fouillant dans leur maison d'enfance où Lisa vivait, elle va tomber sur une très jolie poupée, très réelle.
En la remettant à ses propriétaires, Les McGregor, famille d'artistes de père en fils, l'histoire débute, son enquête s'affine.

Ça va être comme une bonne musique lente puis ça déchire tout d'un coup. Là c'est pareil, agréable jusqu'à ce que la tempête arrive, qu'on déterre des vieux secrets de famille. Parce que finalement cette histoire tourne autour d'un drame familial.

L'auteur est très bon, l'écriture est plus que prenante, un tourbillon sans fin, une fois l'agréable passé, tout s'enchaîne, avec mille et un rebondissements.

J'ai un gros coup de coeur pour le petit huis clos vers la fin là où tout s'enchaîne, se rencontre, se dévoile et enfin se brise.

Même si à mon goût la fin est belle mais pas assez explicite. On appelle ça une fin ouverte il me semble ..

En tout cas, pour mon premier de Brussolo que j'ai connu seulement avec les aventures de Peggy Sue et les fantômes, je tire mon chapeau. J'ai été plus que surprise par cette histoire, par son intrigue et par son dénouement.

Allez y les yeux fermés mais entreouverts quand même histoire d'y voir un peu dans cette si belle maison de poupées...
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Citations et extraits (45) Voir plus Ajouter une citation
Le sujet a connu dans son enfance et sa jeunesse de grands bouleversements qui l’ont marqué à jamais. Peut-être a-t-il été le témoin involontaire d’un crime ou d’une catastrophe au cours de laquelle ont péri certains de ses proches. Quoi qu’il en soit, son adolescence est placée sous le signe du sang et de la mort violente (Agression ? Assassinat ?). Sa ligne de cœur montre qu’il est l’esclave d’une passion violente et unique, sans doute contre nature, et qu’il se place facilement au-dessus des lois humaines. Il y a du Caligula en lui. Il vit dans le monde qu’il s’est créé, seigneur d’un territoire chimérique où il estime avoir droit de vie et de mort sur les individus. C’est un être secret, aux multiples visages, comédien, enjôleur, doué d’une grande sensualité. Doué pour détruire, saccager, il est également fait pour créer. C’est peut-être un artiste, un amateur d’art, un collectionneur, un critique ou un universitaire. Même s’il donne l’impression d’avoir parfaitement réussi et d’être épanoui, il est au fond de lui travaillé par un tourment enfoui, terrible. Impliqué dans un crime ou esclave d’un vice honteux, il se sent souillé et est prêt à tout pour protéger son secret. Malheur à celui qui commettra l’erreur de vouloir l’aider ou l’invitera à se confier ! Celui-là deviendra aussitôt son ennemi. Le sujet est tout entier gouverné par sa pulsion de mort. Il constitue un danger pour tous ceux qui l’approchent. Il n’a pas peur de tuer car il se sent supérieur à ses victimes qui lui font l’effet de créatures sans importance. (...)
En conclusion, le sujet présente un profil psychopathologique difficile à déceler. Il est capable de faire illusion dans la vie quotidienne, et se surveille de manière permanente. Sa place est entre les mains d’un spécialiste des maladies mentales. Soit il a déjà tué, soit il se prépare à le faire. Nous conseillons à l’interprétant de cesser tout contact avec lui. 

Chapitre 8
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Notre mère atteignait la soixantaine, elle avait accouché d’Angela juste avant la ménopause. Elle disait qu’elle avait voulu cette enfant pour occuper sa vieillesse. La petite s’est noyée dans le bassin, un après-midi où on la croyait en train de faire la sieste. Maman s’est suicidée deux mois après, en avalant des barbituriques. Nous sommes restés avec papa qui sombrait doucement dans la démence sénile. Quand il est mort, nous avons découvert qu’il avait englouti tout l’argent de la famille dans la construction de la maison de poupées.

Chapitre 14
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Une main de sculpteur c'est comme une main de pianiste, dès qu'elle subit des atteintes physiques, elle perd un certain pourcentage de son pouvoir créateur.Qui sait? Le tissu cicatriciel gênera peut-être mes mouvements. Un modeleur ne travaille pas avec un marteau et un burin, il caresse, il enveloppe, il pétrit. J'entretiens beaucoup plus d'intimité avec la matière qu'un tailleur de pierre qui cogne comme un sourd sur un bloc de Granit! Le modelage n'est pas un travail de terrassier, c'est plutôt un art d'accoucheur.
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Papa nous a tous représentés en effigie à l’intérieur de la maison de poupées. Chaque figurine est un portrait fidèle de l’un de nous à un âge quelconque. Il appelait cela « son album de photos en trois dimensions ». Toute la famille est là, on y voit ma mère à 20, 30, 40 ans. Papa travaillait comme un véritable sculpteur, il nous faisait poser, il relevait presque les coordonnées géographiques du moindre de nos grains de beauté… C’était un perfectionniste. Parfois cela nous cassait un peu les pieds.

Chapitre 14
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Elle dormait d’un sommeil profond quand l’assassin entra dans la maison et s’approcha du fauteuil au cuir éraflé.
Elle dormait quand la lame du couteau s’enfonça à la base de son cou, derrière la clavicule, et plongea vers le cœur, sectionnant l’aorte. Elle passa du sommeil au néant sans même en avoir conscience, sans même pousser un gémissement. Elle était si bien installée dans le vieux fauteuil, que la mort la saisit ainsi, dans une position somnolente toute pleine d’abandon.

Chapitre 1
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Videos de Serge Brussolo (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Serge Brussolo
ATG#94 : le Retour de Brussolo
Serge Brussolo fut l’un des premiers invités de l’ATG ! Pratiquement 7 ans plus tard, Serge écrit toujours d’excellents romans mais c’est pour une plongée dans un passé plus lointain qu’il est de retour : la Rome antique !
Misteur D, encadré par L.U.D.M.I. et Lord Ton Père, ont écouté religieusement le professeur Serge Brussolo qui nous a emporter vers les rives du Tibre.
J’espère que vous serez aussi passionnés que nous le fûmes et merci encore à Serge pour ce moment de pur bonheur !
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