Peggy Meetchum est une célibataire, solitaire, très bonne nageuse fine et souple. Elle a une soeur, Lisa pour les intimes. Elisabeth de son vrai prénom.
Peggy va apprendre la mort de sa soeur par un simple coup de téléphone, malgré les non liens des deux femmes, Peggy va mener son enquête voyant que les autorités stagnent et sont à deux doigts de classer l'enquête sans suite car Lisa était comme qui dirait une femme au laisser aller à la perte de son mari.
En fouillant dans leur maison d'enfance où Lisa vivait, elle va tomber sur une très jolie poupée, très réelle.
En la remettant à ses propriétaires, Les McGregor, famille d'artistes de père en fils, l'histoire débute, son enquête s'affine.
Ça va être comme une bonne musique lente puis ça déchire tout d'un coup. Là c'est pareil, agréable jusqu'à ce que la tempête arrive, qu'on déterre des vieux secrets de famille. Parce que finalement cette histoire tourne autour d'un drame familial.
L'auteur est très bon, l'écriture est plus que prenante, un tourbillon sans fin, une fois l'agréable passé, tout s'enchaîne, avec mille et un rebondissements.
J'ai un gros coup de coeur pour le petit huis clos vers la fin là où tout s'enchaîne, se rencontre, se dévoile et enfin se brise.
Même si à mon goût la fin est belle mais pas assez explicite. On appelle ça une fin ouverte il me semble ..
En tout cas, pour mon premier de
Brussolo que j'ai connu seulement avec les aventures de Peggy Sue et les fantômes, je tire mon chapeau. J'ai été plus que surprise par cette histoire, par son intrigue et par son dénouement.
Allez y les yeux fermés mais entreouverts quand même histoire d'y voir un peu dans cette si belle maison de poupées...