AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,6

sur 130 notes
Il s'agit là de mon premier vrai roman western ! Je n'ai pas pu le lâcher une seconde ! L'ambiance est unique et merveilleusement retranscrite par l'auteur. Les personnages extrêmement bien amenés, qu'on aime et qu'on n'aime pas, mais c'est bien ce qui fait tout l'art d'un western.
Commenter  J’apprécie          00
L'auteur précise, dans une note en fin d'ouvrage, que les Apaches "furent probablement les meilleurs guerriers qu'on ait jamais vus sur cette terre". Cela situe le niveau de terreur qu'ils pouvaient susciter...

Ce roman, source d'inspiration pour Hollywood, raconte la poursuite du chef apache Toriano par une petite troupe menée par un chef éclaireur, Walter Grein. C'est prenant, bien écrit, sans violence excessive. Un western dans toute sa splendeur, qui devrait plaire aux amateurs de "Lonesome dove".
Commenter  J’apprécie          100
Style et descriptions insupportables. Personnages caricaturaux et dialogues du niveau d'une mauvaise bd western. J'ai eu l'impression de lire des phrases collées les unes aux autres parce qu'il y avait des pages à remplir le tout d'un niveau rédaction de collège. Impossible de ce fait de rester ou de s'intéresser à l'histoire.



Commenter  J’apprécie          00
C'est un western âpre et sombre, plein de testostérone, qui suscite pendant la lecture pléthore de réminiscences filmiques.
Le cow-boy n'en est pas tout à fait un. Grein est éclaireur en chef, le meilleur de sa profession. C'est un homme taiseux, brutal, qui ne rit jamais, mais également droit et courageux. Il est peu aimé, notamment en raison du pouvoir, qu'on lui jalouse, qu'il a acquis auprès des Apaches, dont il parle la langue et est un fin connaisseur. Enfin ça, c'est si l'on se fie au récit, où il n'est question que du point de vue des blancs, et plus précisément de celui de Grein, qui les considèrent comme des barbares sanguinaires, incapables de pitié y compris envers les autres tribus ou envers les animaux, l'une de leur spécialité étant de maltraiter chiens et chevaux. A contrario, lui qui méprise l'instruction et les bureaucrates, reconnaît aux Apaches une incontestable sagesse, qui leur permet de s'adapter mieux que quiconque à la vie dans le désert.

Les Indiens, ce sont donc ces Apaches ou du moins une poignée d'entre eux, qui, suite à un conflit au sein de leur tribu, ont constitué une petite troupe de guerriers menée par Toriano, et pris la route du sud pour partir en guerre contre les blancs, menaçant de rompre la paix relative qui s'était finalement installée entre leur clan et l'occupant américain.

Les ordres transmis à Grein sont ambigus. Il s'agit officiellement de capturer Toriano, mais son supérieur laisse entendre que certains sérient favorables à ce qu'il l'élimine l'apache, ce dont l'éclaireur a bien l'intention.

Grein s'entoure pour ce faire "d'un bel assortiment de gredins et de dangereuses crapules". C'est en tous cas un groupe hétéroclite, comptant son plus fidèle ami, un buveur invétéré et joyeux drille, un nain difforme et muet dont le profond amour pour les chevaux fait le meilleur des palefreniers, et deux éclaireurs apaches peu assortis. L'un, élevé par un couple de blancs, est instruit et américanisé, l'autre, de pure souche, est taciturne, sec et infatigable, doté d'une exceptionnelle acuité qu'il met au service de la haine qu'il voue à son propre clan, responsable de la mort de son père.

On leur adjoint un lieutenant plus habitué à la revue des troupes qu'au terrain, avec lequel les relations sont immédiatement tendues.

La traque, au coeur d'un désert s'étirant à l'infini, que seuls les plus courageux s'aventurent à traverser, est interminable, cauchemardesque. Les poursuivants voyagent de nuit, subissent la dureté d'un environnement grandiose mais hostile, abondamment dépeint, avec ses profondes ravines calcaire, ses amoncellements de sable soufflés par le vent, ses cactus gigantesques, ses lumières de lever de soleil…

Un bon divertissement, à l'atmosphère peut-être un peu datée, mais c'est aussi ce qui fait son charme.
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
Commenter  J’apprécie          10
Un western à l'ancienne sans pour autant que les méchants soient autant identifiés que dans les films de John Ford.
Les Indiens ne sont pas pour autant angélisés (ils sont même plutôt dépeints comme simplets, ce uqi n'est pas mieux), mais i l'y a du rythme, de la testostérone et la conquête de l'Amérique de l'Ouest.
Commenter  J’apprécie          32
Plutôt déçue par ce western efficace mais assez convenu. Je m'attendais à un objet beaucoup plus littéraire, autour d'une traque d'homme à homme magnifiée par la prodigieuse nature du grand Ouest.
C'est un peu ça mais pas tout à fait : le cadre désertique de l'Arizona est bien là pour amplifier l'aventure, mais ce cadre n'est ici qu'un décor là où j'aurais aimé qu'il soit personnage. Il y a bien traque, mais d'une bande par une autre, ce qui permet d'étoffer l'intrigue mais affaiblit à mon sens la tension dramatique.
Côté Blancs, le chef éclaireur Walter Grein, taiseux, revenu de tout, courage hors du commun mais coeur qui bat sous la cuirasse est un peu caricatural. Quant au côté Apaches, leur point de vue est totalement absent du roman, si ce n'est à travers les "bons Indiens" à la solde des Blancs.
Dans le genre, autant aller ver Larry McMurtry et sa suite Lonesome Dove où l'aspect caricatural est assumé avec humour, ou dans un registre plus sombre vers la saga The big sky, plus nuancée sur les agissements des uns et des autres.
Tout ceci ne m'a pas empêchée de lire d'une traite ce roman trépidant qui met en scène un groupe d'éclaireurs aguerris prendre le relai de l'armée inopérante face aux Apaches et pister pour l'anéantir le chef Toriano afin de ramener le calme dans la réserve.
Distrayant mais dispensable.


Commenter  J’apprécie          200
C'est un roman qui bien sûr se lit comme on regarderait un bon western et justement ce n'est pas le genre de film dont je raffole.
Et pourtant... Je n'ai pas abandonné ce Walter Grein, un vrai "dur" qui sourit peu et peut même se montrer carrément misanthrope! Il poursuit le cruel Toriano qui sème la terreur chez les colons
La poursuite est haletante, les personnages sont campés, humains, parfois l'humour est bien présent; L'amour aussi ou tout au moins le désir.
Finalement conquise par ce bon livre, pré et post facé par Bertrand Tavernier.

Commenter  J’apprécie          110
Je connaissais cet auteur par ses romans noirs (Quand la ville dort) mais c'est le premier roman « western » de lui que je lis .Et c'est une bonne découverte : scénario bien charpenté , personnages nuancés et attachants , dialogues tenus et parfois plein d'humour, enfin des descriptions soignées restituant les rudes paysages de l'Arizona. La poursuite du chef apache Toriano par un groupe de « bad boys » dirigé par un éclaireur légendaire est passionnante. La vision donnée des rapports humains n'est pas politiquement correcte , plutôt noire mais moins édulcorée que dans les films . J'en lirai d'autres.
Lien : https://andre.chiaroni@wanad..
Commenter  J’apprécie          40
Les cinéphiles de l'âge d'or Hollywood auront reconnu le nom du romancier W.- R. Burnett, si souvent cité au générique d'adaptations. Des romans noirs mais aussi des romans de l'Ouest américain, je cherche le terme équivalent au mot western du cinéma, mais en vain. En tant que directeur d'une belle collection dédiée à ce genre, Bertrand Tavernier y effectue des choix judicieux . Et, bon choix éditorial, il ne propose pas de préface ! On est de suite plongé dans le roman, l'esprit vierge. Si préface il y a, je ne les lis généralement qu'après le texte. En revanche Tavernier propose une postface d'un passionné, très personnelle. Un bonheur !
Rapidement on retrouve les codes du genre. Pas de surprise. Un éclaireur rebelle, Walter Grein, dont le courage et l'indépendance ont fait la réputation. Des Indiens sauvages et rusés, guidés par leur « médecine », notion spirituelle ignorée des Blancs, des bureaucrates de l'Est dont l'arrogance n'a d'égale que leur incompétence, une armée aux ordres de l'Est plutôt mal en point, quelques métis ou marginaux pittoresques que Grein saura exploiter en aides utiles, des traîtres, une femme de colonel troublante...
Les types de personnage et les situations sont bien connus. On sait déjà qui ne va pas sortir vivant de l'affaire. Des jugements définitifs sur les Indiens émaillent le récit. Néanmoins je n'ai pas lu d'opposition trop tranchée, des Indiens sont passés du côté des Anglo-saxons, maîtrisant plus ou moins bien les convenances. Leur regard sur les Blancs n'est pas sans ironie ni critique. Dans un souci de politiquement correct, peut-être déjà en 1953, la seule tribu apache est la cible à atteindre et essentiellement leur jeune chef belliqueux. Les insultes épargnent les autres tribus.
Le titre est trompeur. le titre original « Adobe walls » rend mieux l'ambiance étouffante et poussiéreuse de cette partie de l'Arizona. Car au-delà de la poursuite des Apaches, la terreur n'est pas la dominante du roman. Il semble juste qu'il faille être plus malin que l'Apache pour le dominer et, pour ce faire, les transfuges se révèlent des acolytes en or. le pouvoir des ignorants mais aussi la traversée du désert, l'épopée dans les montagnes sont beaucoup plus dangereux.
Ne recherchez pas les lieux réels, vous ne les trouverez pas sur la carte. Une Amérique intense et sombre réécrite avec talent, .
Commenter  J’apprécie          162
Terreur apache, écrit en 1953, relate la traque du chef apache Toriano, échappé de la Réserve et semant mort et terreur sur son chemin.
J'ai trouvé la trame générale du récit assez peu emballante, mais le roman est cependant fort intéressant pour permettre de mieux appréhender la vie dans l'Ouest américain en fin de 19° siècle. Les Indiens sont les ennemis des pionniers, mais ils ont également infiltré les classes sociales inférieures et effectuent les basses besognes de leurs maîtres blancs avec une loyauté aussi fragile que le respect dont ils bénéficient.
On découvre également les grosses différences de comportement entre les différentes tribus, les Navajos dociles et colonisés, les Apaches agressifs, indépendants et fiers.
Lecture instructive au final, ma connaissance initiale du sujet se volant pas beaucoup plus haut que les Tuniques bleues...
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (323) Voir plus



Quiz Voir plus

W.R. Burnett : Les titres de ses romans

Terreur ...

apache
sioux
cheyenne
comanche

10 questions
18 lecteurs ont répondu
Thème : William Riley BurnettCréer un quiz sur ce livre

{* *}