Le Bouddha allait de ville en ville, de village en village, enseignant la loi et attirant à lui des milliers d’auditeurs. Il s’adressait surtout aux pauvres, aux laïques, aux femmes. Il ne disputait jamais et confirmait son enseignement par une objurgation, une guérison, un miracle. Pour être compris du peuple, il employait la langue populaire, le pâli du Magadha, et non le sanscrit des brahmanes. Aux çoûdras, la dernière des castes, il parlait en paraboles dans les termes les plus simples et les plus touchants. D’après les livres, Çâkyamouni devint bouddha à trente-cinq ans, enseigna plus de quarante années, et, parvenu à l’heure du nirvâna, mourut âgé de quatre-vingts ans.