Quand un livre est bien écrit, c'est comme un miroir, un miroir de notre vie, de notre vie en mieux, de notre vie si elle n'était pas loupée.
Des odeurs montent du village, mélange de santal, d'ananas sauvage et de pakalolo, le cannabis local.Elles incitent de nouveau mes pensées à papillonner.
Les enfants aiment sans juger, Éloïse. Les enfants t'aiment comme tu es. Seuls les enfants savent aimer comme ça...
Sous un ciel de dentelle, on doit faire de plus jolis rêves.
On n'oublie rien quand on grandit, c'est juste qu'on n'a plus envie.
Face au bureau de poste, je croise deux amoureux occupés à s'embrasser sous un manguier. Lui est venu en scooter, elle à vélo. Aux Marquises, ce sont toujours les femmes qui font des efforts !
Est-ce que libérer ces rêves sous une moustiquaire, ça les empêche de s’envoler ?
- Fille ou garçon selon toi ?
Bien vu Maïma. Aucun signe apparent ne permet de distinguer le sexe de la statue. Je réponds en riant.
- C'est le tiki de l'intelligence, on est d'accord ? Donc c'est une fille, forcément !
Ici les femmes règlent leurs affaires seules. Ne l'oublie jamais ! Ne laisse jamais aucun homme te voler ta vie. Nous sommes des princesses.(...) Nous sommes des reines. Nous sommes les Marquises !
- Vous désirez ?
Je m'attendais à découvrir un tatoueur marquisien aux allures de kiné, copie conformes des colosses de cent vingt kilos qui conduisent leur 4x 4 Toyota, aux bras comme des troncs de banians. Je me retrouve face à un homme souriant d'un mètre quatre-vingts, élancé comme un pur-sang et les muscles fins comme des lianes. Blouse blanche. Sourire ) la docteur House. Yeux de chat. Tatouage discret et élégant sous son crâne rasé et luisant.
Un canon !
Le genre mélanésien croisé avec ce qui se fait de mieux sur chaque île du Pacifique : coolitude hawaïenne, élégance australienne, aura île-de-pâquienne et virilité marquisienne.