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sur 4416 notes
Merci aux Editions "Les Presses de la Cité" et à Babélio qui m'ont expédié un exemplaire de ce livre à titre gracieux. ;o)

Je sens que je vais en décevoir plus d'un (plus d'une ? ) mais franchement, je n'ai pas du tout accroché et, pour tout dire, la lecture de ce malheureux livre fut pour moi pratiquement un pensum assez somnifère. Il est d'ailleurs curieux d'observer que son thème principal est la mémoire - bon, d'accord, chez un enfant très jeune mais la mémoire tout de même - et que, j'ai beau faire, moi qui n'ai en général pas de trous noirs en ce domaine, j'avais à peine achevé la dernière page que je peinais à me rappeler les détails importants de l'intrigue.

Alors, disons, comme ça, en gros, qu'y a un môme de trois ans, Malone, dans un aéroport, avec sa maman et son doudou. le problème, on va s'en apercevoir bientôt, c'est que, pour Malone, si son ours est bien son doudou privé, personnel et favori (alors là, je suis formelle sur la question et je ne tolèrerai aucune remarque sur mes petites cellules grises ), la femme qui se dit sa maman n'est pas sa maman. Il lui semble aussi - et il me semble du même coup - que son papa non plus n'est pas son papa : même que le soir, quand il va se coucher, son doudou, que l'auteur compare à une espèce de rat d'un gris sale - la peluche classique, en somme, quand on l'utilise beaucoup - Gouti, (là, je veux bien admettre ne pas être sûre du nom ), lui parle de son vrai papa, de sa vraie maman et de sa vraie vie.

Comme de juste, survient alors le conseiller scolaire de service qui s'aperçoit, épouvanté (on le comprend) que le petit ne semble pas tourner très rond (même s'il est charmant, c't'enfant, ça, je me le rappelle très bien et je ne vous conseille pas de me contredire sur ce point ). Forcément, comme c'est un psychologue consciencieux, il s'inquiète. Tant et tant même qu'il s'en va droit chez les flics, où, par l'un de ces hasards étranges qui parsèment les livres et les films mais plus rarement la vie réelle - ne me dites pas que vous n'avez pas encore remarqué ce curieux phénomène, tout de même ? -, il rencontre le commandant Marianne Augresse. Lui, le psychologue scolaire, c'est Dragonball ... euh, pardon, Dragonman, qu'il s'appelle : difficile de zapper deux noms comme ça, même si vous n'accrochez pas du tout à ce qu'ils racontent.

La "commandante" - car l'auteur, règlement-règlement, n'a pas oublié le "e" si cher à nos pseudo-féministes de l'ère Hollandoise - ne dit pas que l'histoire du petit n'est pas intéressante, seulement, notre commandante se trouve, pour le moment et pour utiliser un autre terme qui fera aussi très "dans le vent" (du moins, je l'espère ) , surbookée : toute une série sordide de sombres cambriolages qui tournent plus ou moins mal et qui tiennent son équipe en haleine depuis ... Disons, un temps certain. Neuf ou dix mois, je crois - ah ! et puis, flûte, ne me cherchez pas de poux sur ce point-là, hein ! J'ai saturé trop tôt, c'est tout. Ca ne vous arrive jamais, à vous ? ... ;o)

Là-dessus ...

Ah ! ah ! Je vous ai eus ! Vous pensiez que j'allais vous dire que je ne me rappelais rien, n'est-il pas ? Eh ! bien, non ! Là-dessus donc, les deux intrigues, après s'être heurtées de front, s'entrelacent, s'imbriquent, tout ce que vous voudrez et, en prime, Dragonman et Augresse sympathisent très fort. Il y a aussi tout plein de choses qui se produisent pour nous faire aboutir à une happy end classique qui bénéficie à tout le monde sauf aux "victimes collatérales." Et, bien entendu, les "méchants" n'ont pas droit non plus à une part de gâteau. Bien fait !

Voilà, voili, voilou ... Bref, si vous aimez la simplicité un peu "téléphonée" (à mon sens), un style correct mais sans plus et des personnages qui ont bien du mal à sortir du stéréotype, "Maman A Tort " est fait pour vous - petits veinards, va ! ;o) Bonne lecture et inutile de me jeter des pierres si vous n'êtes pas d'accord avec mon opinion : tous les goûts sont dans la nature et on ne peut pas toujours être du même avis que son voisin d'en-face. Vous imaginez l'ennui ? ... Non ? ... Eh ! bien, moi, oui - et je déteste ! ;o(
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Mon tout premier Bussi.
J'avais beaucoup d'a priori négatifs sur cet auteur, et puis à force d'entendre des amis me dire que je me trompais, je me suis décidée à vérifier par moi-même.

C'est l'histoire d'un casse qui a mal tourné.
C'est l'histoire d'un enfant de 3 ans qui ne cesse de dire que sa maman n'est pas sa maman.

Toutes les nuits, son doudou Gouti, une sorte de rat, lui raconte sa vie d'avant, dans un chateau au bord de la mer, avec un bateau pirate tout noir et la forêt des ogres juste à côté.
Nuit après nuit, caché sous la couette, Gouti parle à Malone. Une histoire par jour de la semaine.
Malone ne se trompe jamais de jour, c'est la fusée qui le lui indique.

C'est très important, parce qu'à 3 ans, la mémoire s'efface très vite, alors Malone écoute jusqu'à connaître chaque détail par coeur.
C'est sa maman qui le lui a dit.

Personne ne le croit, hormis le psy scolaire qui va creuser pour essayer d'avoir le fin mot de l'histoire.

*

Pendant ce temps, la commandante Marianne Augresse et sa brigade sont sur la piste des rescapés, dont un grièvement blessé, de la fusillade ayant succédé au casse de plusieurs boutiques de luxe. Bijoux, sacs à main, etc.
Le butin se compte en millions.

*******

C'est un roman très rythmé que l'auteur nous propose. Jusqu'à la toute fin, on s'interroge, on s'intéresse, on est tenus en haleine.
Niveau suspense, j'ai été servie.
Les personnages sont tous intéressants, on s'attache ou pas.

J'aurais pu avoir un élan pour Marianne sans le bémol suivant.
C'est une femme intelligente, mais je me serais bien passée de ses fantasmes envers ses subordonnés et tout homme qui croise son chemin.
Franchement, ça m'a été pénible.
Attention spoiler, le bras droit de la commandante porte un caleçon Calvin Klein et on voit un bout de peau affriolant entre celui-ci et son tshirt.

Ces digressions sont récurrentes, et franchement, ça n'apporte rien au récit, du moins en ce qui me concerne.
J'ignore si l'auteur ajoute ce genre de chose dans chaque polar, mais si c'est le cas, je ne suis pas du tout la cible.

Je lirai Nymphéas noirs, considéré par beaucoup comme son meilleur roman et puis j'arrêterai parce que ma lecture en a été gâchée.
Imaginez mon long soupir agacé et mon regard qui a bien failli rester bloqué au plafond à chaque passage du genre.

Un retour en demi-teinte, mais je garde le positif quand même et ne regrette pas ma lecture.
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Parmi la panoplie de livres de Michel Bussi devant mes petits yeux, j'ignorais lequel choisir. C'est donc tout à fait par hasard que j'ai pioché Maman a tort en guise de mon premier Bussi.

Dans ce baptême littéraire, j'ai rencontré une plume agréable, addictive, parfois même instructive. Finalement un bon moment sans prise de tête.

Malone est un petit garçon de trois ans et qui s'est mis dans la tête que sa maman n'était pas sa maman. Plutôt pas mal l'idée déjà. L'école est avisée et met en place pour ce petit, un suivi psychologique. le psychologue prend les propos de l'enfant très au sérieux. Quel serait l'intérêt d'imaginer une telle chose quand on sait combien l'amour d'un enfant pour sa mère peut être puissant et indestructible.
Pour aider Malone, le temps est compté surtout quand on sait qu'un enfant de trois ans oubliera très vite et de manière irréversible ses souvenirs passés. Beaucoup de passages ici très intéressants sur la mémoire enfantine, sa mémoire fantôme, ses traumatismes,... L'intrigue est bien agencée dans ce déballage d'informations qui servent la trame à bon escient. Là où le bât blesse et où je me suis ennuyée c'est lorsque surgit une deuxième intrigue sur fond de bracage et cavale. Il aura fallu que j'atteigne plus de la moitié du livre pour y trouver corrélation ce qui est dommage. D'autant plus que toutes ces longueurs noient quelque peu l'intrigue de base et qu'on finit par perdre le nord du petit Malone.

Mis à part ce bémol, le roman tient bien la route et m'a tenue en haleine surtout. J'avais envie de savoir qui est Malone, son passé, sa vérité. Une histoire où l'amour maternel est mis en exergue, sous différentes formes. Un petit zeste de Musso ou de Lévy avec des allures policières. Pourquoi pas. J'attendrai un peu avant de lire un second roman de cet auteur que je garde sous le coude.
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[le psy] ♫ ♪ Où est ta maman ?
Dis-moi où est ta maman?
Sans même devoir lui parler
Il sait ce qui ne va pas

[le garçon] Ah sacré maman
Dis-moi où es-tu cachée ?
Ça doit, faire au moins mille fois que j'ai
Compté mes doigts

Où t'es, maman où t'es ?
Où t'es, maman où t'es ?
Où t'es, maman où t'es ?
Où, t'es où, t'es où, maman où t'es ?♪ ♫

Voilà en chanson ce qu'aurait dévoilé le petit Malone Moulin à Vasile Dragonman, le psy de l'école maternelle, s'il était capable à 3 ans de chantonner l'adaptation « Mamanoutai » de Stromae !

Malheureusement, le petit Malone n'est pas belge mais bien français…

Afin de communiquer avec l'enfant, le psychologue d'origine roumaine (comme Vlad II Dracul dit « le Dragon », d'où DragonMan), va donc utiliser des méthodes beaucoup plus simples comme le dessin.

Malone décrit comme il le peut, avec le trait de crayon d'un enfant de trois ans, ce lieu insolite où il vivait avec sa maman, au bord d'une plage près d'un château aux quatre grandes tours non loin d'un bateau de pirate. Avec sa vraie maman, pas Amanda Moulin sa maman actuelle !

A partir de ces confessions intrigantes, Vasile va chercher à convaincre la commandante de police Augresse de s'intéresser de près à la famille Moulin alors qu'une autre affaire beaucoup plus préoccupante concernant la traque d'un braqueur nommé Timo Soler accapare toute l'attention du commissariat du Havre.

Michel Bussi va alors nous embarquer dans une histoire alambiquée comme il en a le secret et quelque peu tirée par les cheveux à certains moments. Plus qu'à certains moments diront certains... Certainement...

Ayant la chance de le rencontrer demain à Paris, j'aimerais lui demander si le prénom d'Angie et le dilemme terrible apparaissant à la fin du livre s'avère être un clin d'œil à « Gone, Baby, Gone de Dennis Lehane ou au moins à son thème fétiche de l'enfance maltraitée. Difficile tout de même d'imaginer une simple coïncidence…

En conclusion, ce livre m'a beaucoup plus emballé que « N'oublier pas », son précédent roman, peut-être car j'ai en mémoire différentes anecdotes sur des histoires plus ou moins invraisemblables d'enfant en tant que parent et conjoint et fils de professeures des écoles.

Néanmoins, contrairement à ce que j'avais ressenti dans l'excellent « Nymphéas noirs », l'auteur devrait gommer selon moi les nombreux effets caricaturaux de style ou d'appellation rencontrés dans ses deux derniers romans.

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En prenant ce livre je n'étais pas encore familier de l'oeuvre de Michel Bussi. J'ai bien l'impression que c'était en réalité un premier pas pour attraper le virus Bussi.
Malone trois ans et demi rencontre sur la décision de certains adultes un psychologue scolaire (on voit le genre) en effet cet enfant n'arrête pas d'assurer que sa mère n'est pas sa mère. Une bonne démarche d'alerte, que d'essayer d'en savoir plus, alors que la famille s'énerve de son côté. le psy va déceler quelque chose qui le chagrine, mais se confrontera à des théories en particulier au sujet de la non persistance de la mémoire des enfants comme à l'immobilisme de certaines administrations
La police est saisie et c'est un commandant de gendarmerie en l'occurrence une femme, avec ses propres interrogations, ses propres problèmes, tant professionnels que personnels qui va se charger de l'affaire.

Les thèmes traités vont aborder la petite enfance, les contes pour enfants, le rapport à la maternité, le rôle de chaque parent, la mémoire et l'amnésie chez l'enfant. Bref il y a là de quoi nourrir un texte très riche en réflexions. Il est intéressant d'ailleurs de lire avec attention les entretiens entre le commandant (même si je suis pour la féminisation des textes, certaines appellations comme « substitute du procureur» ou "commandante" qui nous égarent quant au sens des mots me gênent un peu) Augresse et le psy (qui malheureusement finira mal).
C'est un roman bien documenté avec beaucoup d'éléments pour nourrir notre réflexion. L'énigme se met en place après une centaine de pages ; en effet au début on erre un peu au milieu des faits et des états d'âme de chacun et puis on se concentre sur l'histoire et on attend l'issue de l'énigme avec impatience.
L'auteur sait vraiment construire une histoire avec un suspense une tension latente.
Michel Bussi et un conteur pour enfants et bien sûr pour le plus grands.
Avant toute chose je dois dire que j'ai adoré ce récit et sa construction.

Il faut se jeter sur ce livre car il offre un excellent moment de plaisir à ses lecteurs.
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Michel Bussi nous fait douter. Pourquoi un enfant de trois ans raconterait que ses parents ne sont pas ses parents ! on aurait tendance à le croire mais son doudou lui parle, de plus Malone ne doit pas être touché par la pluie et il raconte des histoires de châteaux, de fusée ou bateaux pirates ...Bon ok, ce môme à l'imagination débordante !!



Oui mais alors pourquoi un psy se démènerait pour qu'une enquête soit réalisée auprès de cette famille! Ah vous aussi vous douter maintenant hein ...

Sans l'ombre d'une preuve, que sur les dires de ce gamin, la responsable du poste de police va avoir sa curiosité éveillée par ce psy.

En parallèle, notre commandante est sur la piste de deux braqueurs de boutiques de luxe. Deux sont déjà mort, il leur reste à retrouver les deux motards et le butin.. Facile me direz vous ! Eh bien non, c'est qu'ils sont filous ces méchants. Cela fait tout de même 10 mois qu'ils sont sur leurs traces !

Voila la toile de fond de ce bouquin, la plume de Michel Bussi est impeccable, pas de fioriture, pas de digressions.

Là où je suis un peu septique, c'est sur les raisons pour lesquels cette enquête est menée ( la première hein vous suivez ??) . Un commandant de police qui croit sur parole un psy ( accessoirement elle le trouve craquant, elle recherche désespérément un homme non un géniteur !) et fait passer l'Affaire avec un grand A en second plan. Surtout une femme qui a toujours mis sa carrière avant sa vie perso. C'est le point négatif de cette histoire, enfin négatif il me titille mais pas suffisamment pour faire défaut au bouquin.
Ce psy avait des yeux étoilés à vous persuader qu'il existe une vie sur Mars, à vous convaincre de monter à deux dans une fusée pour aller la repeupler.
En dehors de cela, Michel Bussi est un génie ! il nous raconte des histoires de pirates, de chevaliers et autres, toutes avec leurs petites morales de conte de fées. Tout imbriqué parfaitement dans son intrigue psychologique.

Et le plus ! Mesdames et Messieurs, tout le roman est aussi un gigantesque conte de fée polarisée! Je m'explique ... Vous allez avoir à faire avec Mme Augresse , Monsieur Dragonman, Pierrick Pasdeloup et J-B Lechevalier. Tous les quatre vont essayez de comprendre ce qu'il se passe dans la tête de ce gosse !

Un bon bouquin donc qui se lit tout seul.
Lien : http://lesciblesdunelectrice..
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Marianne Augresse, à la tête de son commissariat, connaît bien des déboires : le braqueur qui a participé au casse de Deauville vient d'échapper aux mailles du filet dressé à son intention, qui comportait pourtant pas moins de 10 flics et 5 voitures pour l'encercler, et sa vie sentimentale est désespérément vide tandis que son horloge biologique lui laisse tout au plus 2 ans avant de finir sans enfant. Il y aurait bien ce psy Roumain, aux yeux terres de Sienne, envoyé par sa copine Angie pour lui parler de Malone. Un psy, ça doit faire un bon père, non ? Mais bon... Donc, ce Malone... du haut de ses 3 ans et demi, il n'arrête pas de déclarer que sa mère n'est pas sa mère, pas plus que son père d'ailleurs. Il se souvient bien de sa maman d'avant, sa vraie maman, avec ses longs cheveux. Ils habitaient une maison d'où l'on voyait un château à 4 tours, avec vue sur le bateau de pirates et la forêt des ogres. Malone se rappelle bien qu'il faut se méfier de l'ogre qui a un tatouage en forme de tête de mort en bas du cou et qui porte une boucle d'oreille. D'ailleurs, quand sa mémoire défaille, Gouti, son doudou de race indéterminée, lui rappelle tout ce qu'il y a à savoir. Au-delà de ces élucubrations de gamins, ça ne ressemblerait pas au signalement de l'un des complices du braqueur qui échappe à Marianne, tout ça ?

Michel Bussi nous emmène une nouvelle fois en Normandie, ses plages, ses villes riches en bord de plage, et la désolation des villages qui étaient miniers dans le temps et qui sont simplement désertés aujourd'hui. le rendu de la vie dans ces petits village, les relations entre ses habitants, la déprime qui les gagne tous, les regards que l'on jette de derrière ses rideaux, parce qu'il ne s'y passe jamais rien, l'obligation pour les enfants de partir pour tenter de se trouver un avenir, est particulièrement bien rendu.
Maman a tort est un thriller divisé en 3 parties, chacun portant le nom d'une femme qui y jouera un rôle particulièrement crucial, tandis que le récit s'entrecroise sur Malone, un petit bout de chou très sympathique et particulièrement (un peu trop peut-être ?) bien éveillé pour son âge. J'ai trouvé les personnages de Marianne et d'Amanda bien réussis et très réalistes ; je suis un peu plus dubitative quant au personnage interlope d'Angie.
Dans cet opus, Bussi travaille sur l'axe émotif de son lecteur : Malone est un petit garçon auquel on s'attache finalement bien vite et qu'on aimerait savoir à l'abri de tout et de tous. Personnellement, j'ai un peu moins aimé "Maman a tort" que d'autres livres de cet auteur : l'histoire m'a paru s'égarer à un moment donné, à l'occasion d'un nouveau retournement de situation, et comme j'avais deviné une partie de l'intrigue, le récit m'a paru s'étirer en longueur et manquer de ressorts. La dernière partie est menée tambour battant, mais à ce moment-là, il y a, à mon gout, un abus de nouvelles révélations qui nuisent à la qualité de l'intrigue. Enfin, j'ai souvent du mal avec les dernières pages des livres de Bussi (Nymphéas noirs, N'oublier jamais, par exemple), sorte de happy end un peu amer et terriblement sentimental qui arrive un peu comme un cheveu sur la soupe.

Ceci dit, Maman a tort, en cette période de fête des mères (si la vôtre est fan de thriller pas trop sanglant, voici une idée cadeau toute trouvée qu'elle appréciera surement !) est une lecture agréable, avec du suspense et des personnages bien réussis. On y apprend pas mal de choses sur les mécanismes de la mémoire des petits enfants, explications bien amenées, bien intégrées et récits, et aussi instructives que faciles à comprendre. L'idée de "envie-de-tuer.com" est très séduisante, c'est d'ailleurs bien dommage que ce site n'existe pas... ça permettrait de se défouler sans faire de mal à personne ! Enfin, j'ai juste A-DO-RE les contes de Gouti. Dites, Michel Bussi, quand est-ce que vous vous lancez dans l'écriture de livres pour enfant ?

Enfin, il me reste à remercier chaleureusement ma jolie nièce, connue ici sous le pseudo Selena_974, d'une part parce qu'elle m'a prêté ce livre, et ensuite parce qu'elle m'a proposé de l'accompagner à la rencontre organisée par Babelio avec l'auteur. C'est beau, la famille !!!
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Ce roman de Michel Bussi m'a plu dès les premières pages. Peut être parce qu'il y a une histoire d'enfant.
Les pages se tournent, les unes après les autres. Dès le départ, on se doute qu'il y a un rapport entre cet enfant et l'enquête que mène la commandante de police.
Comme à chaque fois avec cet auteur, la fin de l'histoire est inattendue. Michel Bussi a ce don de nous surprendre, même si la fin est un peu "tarabiscottée" à mon goût.
Une lecture agréable au final.
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Michel Bussi n'est plus a présenter. Je l'avais découvert avec Ne lâche pas ma main et c'est avec plaisir que je l'ai retrouvé ici.

Maman a tort est une intrigue prenante et surtout original car tout tourne autour d'un enfant. Ce dernier prêtant que sa mère n'est pas sa mère et si au départ, on ne prend pas trop ça au sérieux la police va vite se rendre compte que cette affaire est liée a une autre. Je ne peux pas trop vous en dire plus au risque de dévoiler l'intrigue.

J'ai été captivé très vite des les premières pages, pourtant je trouve que vers le milieu, le roman s'essouffle un peu. Pour être honnête, je pense que cent pages de moins aurait été parfaite. Malgré tout, on passe de rebondissements en rebondissements et l'auteur construit son roman avec des chapitres très courts ce qui donne un peu de peps au roman.

C'est une lecture prenante, avec laquelle on passe un bon moment mais pas de coup de coeur pour ma part.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Ce roman de Bussi suscite des avis divergents, une raison de plus de le choisir.

C'est sûr que pour celle ou celui qui aime les thrillers au rythme trépidant, on n'y est pas ; le lecteur doit accepter de se promener dans la pensée magique d'un enfant de trois ans.

C'est osé de mettre un jeune enfant au coeur d'une enquête policière car il ne raconte pas comme un adulte.
Étrange mélange que celui des propos infantiles avec la cavale des braqueurs.
Cet alliage signe pour moi l'originalité et le charme de ce livre.

Et puis, Bussi installe ses personnages lentement puisqu'à la différence d'une série où les héros connus reprennent du service, ses romans sont toujours des one shot dont il faut présenter les protagonistes.
J'y ai même trouvé un peu de Fred Vargas dans les jeux de mots à connotation psychanalytique.
Tout cela ralentit les deux histoires qui n'ont pas de liens apparents jusqu'à ce qu'ils soient révélés progressivement.

La parentalité est au coeur du roman, et Bussi nous fait partager l'obsession de la commandante qui attend qu'un “vol de cigognes lui envoie un mec capable de lui faire un gosse”.

J'ai beaucoup aimé ce livre et la façon de décrire de Bussi qui nous emmène au Havre , à Deauville… alors en route pour le VOD des six épisodes de la série, curieux de voir comment a été rendue la pensée infantile.

Bussi, c'est un peu comme une tablette de chocolat blanc fourré à la crème d'amande, quand on a mis le nez dedans , impossible d'en sortir, mais le chocolat blanc est-ce du chocolat ? Je sais qu'il y a des puristes du chocolat comme il y a des puristes de la littérature.
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