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4,22

sur 735 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je remercie #NetGalleyFrance et LIZZIE pour m'avoir permis d'écouter #Moncoeuradéménagé de par Michel Bussi, lu par Laure Filiu et Jean-Marc Coudert.

Ophélie, surnommée Folette, n'est qu'une enfant lorsqu'elle est placée en foyer. Personne ne peut la prendre en charge : son père aurait tué sa mère... Quelques années plus tard, la lycéenne refuse de voir son père. Aidée par Lazare, un ancien voisin, ancien policier, elle continue de mener l'enquête sur d'éventuels témoins de la mort de sa mère. Son autre point de mire, c'est Richard Vidame : l'administrateur social qui aurait pu éviter le drame, mais qui a préféré ignorer l'urgence... Et, en fil rouge, la seule chose que Folette possède : un livre rouge et or des Contes d'Andersen...

Le style de Michel Bussi est clair, imagé, accessible, comme à son habitude. La narration choisie est particulière : la petite Folette s'adresse toujours à une personne, de son présent ou de son passé : elle utilise donc le "tu", qui nous implique encore plus dans l'histoire. J'ai tout de même ressenti quelques longueurs sur des scènes moins tendues, qui les rendent un peu lointaines et m'ont fait décrocher quelques minutes de la version audio. Ce titre ne restera donc pas mon livre préféré de Michel Bussi et je continuerai de recommander Nymphéas noirs en priorité.

Avec cette nouvelle enquête menée par une enfant devenant adolescente puis adulte, Michel Bussi mêle plusieurs thèmes plus ou moins forts : féminicide, génération 90', aide sociale (foyer, administratif, animation sociale), quête de soi par l'enquête policière, amitié, maturité trop rapide, immaturité latente et surtout évidemment, la vengeance d'une enfant meurtrie par la mort de sa mère, l'abandon de sa grand-mère, l'emprisonnement de son père.
A travers Ophélie, Michel Bussi nous fait traverser les années 1990 : son arrivée en foyer à la fin des années 1980, puis la révolte étudiante de 1995 (lorsque Folette a tout juste 19 ans), et enfin, la fin des années 1990 marque l'entrée dans l'âge adulte et le retour à la vie "réelle"... L'introduction des téléphones portables, du Minitel puis d'Internet : les grands changements qui sont à présent notre lot quotidien redeviennent des progrès technologiques durant quelques pages.

La lecture de Laure Filiu est absolument parfaite ! Son interprétation est magistrale. Elle change de voix pour chaque personnage et surtout, elle fait évoluer sa voix en fonction de l'âge des personnages (bluffant !). L'intervention de la voix masculine de Jean-Marc Coudert est bienvenue en fin de roman : elle permet de bien séparer les actions et les révélations parallèles. Et cela met encore plus en valeur tous les talents de lectrice comédienne de Laure Filiu !

#Moncoeuradéménagé #NetGalleyFrance
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Je pense avoir lu tout Bussi dans sa veine "thriller", depuis les excellents "Nymphéas noirs" et "Un avion sans elle", et j'avoue avoir été un peu déçu ici. Certes, on ne peut pas s'empêcher de tourner les pages pour savoir la suite, essayer de comprendre en sachant que de toute façon il nous aura, mais je trouve qu'ici l'intrigue manque un peu de sel, et le personnage principal d'Ophélie m'a un poil agacé dans sa quête jusqu'à l'absurde d'un coupable fantôme, dans son refus d'écouter quiconque. Et certaines invraisemblances m'ont aussi gêné (je n'e vais pas spoiler ici, disons que ça tourne autour d'un possible héritage). Mais ça reste quand même un Bussi, on ne s'ennuie pas une minute.
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Si maman siiii, si maman si... j'ai enfin lu ce livre de Michel Bussiii 🎤
L'histoire d'une vengeance : Celle d'ophélie.
Victime d'un drame familial, cette petite fille de sept ans nourrira une haine féroce contre celui qu'elle juge coupable ... Non pas contre celui qui a tué sa mère mais bien contre celui qui n'a rien fait pour les protéger malgré les supplications et les pleurs de celle-ci. Une histoire haletante et pleine de bouleversements. Seulement, remise dans son contexte, cette histoire semble peu vraisemblable ... En effet, a seulement 13 ans, cette gamine est capable de défier toutes les lois qu'un grand bandit n'oserait pas ! Une fois nos chakras ouverts, disons que ça passe mais faut pouvoir les ouvrir ! lol J'ai passé un excellent moment de lecture mais malheureusement l'auteur ne m'a pas surprise ...
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Depuis la lecture de l'excellent « Nymphéas noirs » qui lui a offert la célébrité, je ne loupe presque jamais un nouveau roman de Michel Bussi en espérant retrouver la magie de ce coup de coeur.
Las, malgré quelques belles surprises (« N'oublier jamais » et « Le Temps est assassin »), le charme opère moins.
Alors pourquoi continuer à lire les livres du Normand ? À cause du fameux twist qui est son modus operandi.
Dans « Mon coeur a déménagé », il est décevant.
Nous sommes en 1983 dans un quartier sensible de Rouen. Devant Ophélie, sa fille de sept ans, une femme enjoint le travailleur social gestionnaire du budget de la famille de lui donner de l'argent pour que son compagnon achète ses doses d'alcool et de drogue afin d'éviter sa violence quand il est en manque.
L'homme, intraitable, refuse.
Lorsque le mari arrive, le ton monte, la femme s'enfuit poursuivi par son bourreau. On retrouve son corps inanimé en contrebas d'une passerelle.
Sa mère étant morte et son père incarcéré, accusé d'avoir occis son épouse, la gamine est placée dans une maison d'enfants où elle trouvera le réconfort auprès d'une éducatrice dévouée et une amitié indestructible avec Nina, une fille de son âge.
Pourtant, Ophélie n'a qu'une obsession : se venger de l'homme qui, selon elle, serait responsable de la disparition de sa mère par son entêtement à l'aider.
Cette némésis, Michel Bussi la met en scène sur quatre cents pages.
On ne s'ennuie pas, mais la fin, pas à la hauteur de mes attentes, m'a laissé un goût de frustration.
Lien : https://papivore.net/littera..
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J'ai lu tout Michel Bussi. J'en ai adoré plusieurs (Nymphéas noirs, Gravé dans le sable...), mais celui-là ne restera pas un souvenir palpitant. L'histoire est prenante, mais pas captivante. Les personnages sont intéressants, mais pas attachants. le rythme est bon, mais pas haletant. Et les twists sont présents mais n'ont pas la malice et l'ingéniosité dont Bussi est capable.
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J'ai toujours attendu les sorties de Michel Bussi avec impatience. Des twists qu'on ne lit pas mais qu'on dévore en quelques petites heures. Et puis, je me suis lassée, des invraisemblances, toujours plus ou moins le même fil que l'on tire. Bref, je l'ai boudé pendant quelques années.

Je me suis finalement laissé à nouveau amadouer avec celui-ci.
Je dois reconnaître que l'écriture a changé, pas à mon grand plaisir car je n'ai pas particulièrement apprécié le narrateur qui parle, tout à tour au fil des chapitres, à un personnage du roman.

Au risque de me faire huer, j'ai détesté le personnage de Folette, Ophélie. Elle est taciturne, maussade, égocentrique et pardon mais pas très futée. Ses amis, Nina et Steve, sont pour ma part bien plus complexes. J'aurai aimé que l'on approfondisse davantage leur vie respective.

Des longueurs à certains moments, où je ne cache pas que j'ai finalement continué en ne lisant que les dialogues.
Alors, oui, il y a toujours ce fameux twist, mais je trouve ça tiré par les cheveux, improbable et cousu de fil blanc.

Sans surprise, vous avez compris que ce n'est pas le meilleur que j'ai lu. Je ne veux néanmoins ne pas rester sur un échec, je vais donc lui donner une nouvelle chance avec Trois vies par semaine.

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Déçue … je n'ai pas été embarquée par l'histoire que j'ai trouvé peu originale, femme battue, fille au foyer, père alcoolique (même si ces sujets restent touchants bien sûr ) … si ce n'est sur les 20 dernières pages avec ces différentes fins à rebondissement
Impossible à lâcher mais le final est comme le reste du roman décevante
Bref loin d'être le meilleur Bussi
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Un drame familial dans des appartements de barres d'immeubles : une fillette se retrouve prise en charge par l'ASE, sans savoir ce qu'il est advenu de son chat. Coup du destin : elle se retrouve dans la même classe que la fille du potentiel témoin du drame (ou coupable à la place de son père ?…). Elle oscille entre haine pour son père, un doute qu'il n'ait pas tué sa mère mais surtout des tentatives vaines pour infiltrer la famille ennemie : un peu répétitif, sans vraiment de coté haletant.
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. Obsédée par la mort de sa maman, suite à des violences conjugales, Ophélie, confiée à l'aide sociale à l'enfance, va tout faire pour la venger.
Il y a des Bussi que j'ai aimés lire mais celui là n'en fait clairement pas parti.
Il y a beaucoup trop d'invraisemblances et d'incohérences pour que j'ai pu adhérer à l'histoire. ....
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Le père de Folette 7 ans a t'il tué sa mère ?
Folette pense que Vidame , l'assistant social séducteur est en cause et le roman raconte sa vengeance et son enquête.
L'histoire est assez «  capillotractée » mais ce n'est pas désagréable.
Toutefois à mon avis c'est loin d'être le meilleur roman de Bussi.
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