Mourir sur Seine

J'ai apprécié ce polar dont l'histoire se déroule à Rouen durant l'Armada, grande fête populaire qui se déroule tous les 4 ou 5 ans. Un meurtre vient d'être commis, un certain Aquilero (l'aigle) durant la fête. le commissaire Paturel, divorcé avec deux enfants, et la journaliste Maline, célibataire de 36 ans, sont les personnages principaux du roman et vont enquêter nuit et jour. Je les ai trouvés attachants. Beaucoup de personnages, des meurtres qui s'enchaînent, une course contre la montre pour découvrir le serial killer sur fond de jeux de piste et de piraterie rendent ce roman prenant. A découvrir.

J'avais une petite appréhension avant de commencer la lecture de ce Bussi. Je n'ai rien contre le fait de ressortir de vieux romans d'un auteur devenu extrêmement « bankable », mais « Code Lupin » m'avait terriblement déçu en se limitant à une chasse au trésor, agrémentée de commentaires très érudits sur l'oeuvre de Maurice Leblanc.
Ce Mourir en Seine est d'un autre calibre. On comprend aux notes de fin d'ouvrage qu'il a été rédigé avant l'Armada 2008, cette manifestation qui regroupe de beaux voiliers le long de la Seine. Mais ce qui a fait de Bussi un page turner est déjà là : mener l'action sur deux fronts, tout en laissant le lecteur en haleine à la fin d'un chapitre.
L'intrigue démarre par le meurtre d'un cadet d'un navire école mexicain, enquête menée par un commissaire de police dépassé (pensez donc : en ce mois de juillet, il a ses deux enfants en bas âge sur les bras et un potentiel scandale propre à faire fuir les spectateurs, et à lui valoir quelques réflexions par le préfet) et par une jolie journaliste locale, célibataire plutôt délurée. Rapidement d'autres marins présents sur les autres voiliers semblent liés au mystère et la présence d'un tueur en série cherchant à s'emparer d'un hypothétique trésor enfoui dans la mare de la Seine s'impose.
A partir de là, Bussi s'amuse à nous promener dans sa région, qu'il décrit magnifiquement, cite Hugo, rappelle le passé maritime en évoquant l'armateur Jean Ango, l'explorateur Verrazano, le trésor aztèque volé par Jean Fleury à Cortés, et fait intervenir un jeune journaleux parisien insupportable, puis un profileur gothique presque aussi inquiétant que le tueur qu'il recherche.
L'intrigue file à toute vitesse, les pages s'empilent, le lecteur sait qu'il se fait balader, et tant mieux. Car effectivement Bussi parvient à bien tenir son enquête jusqu'au bout, avec pirouette finale et scènes ultimes à faire pâlir un producteur hollywoodien.
Petit bémol, l'écriture reste assez simple, la psychologie des personnages n'est pas très détaillée, et l'histoire aurait pu avoir quelques coupes sans dommages, mais globalement tout ce qui a fait le succès ultérieur de Bussi est là en germe.

La Seine, la majestueuse Armada de Rouen, voilà un décors bien sympathique pour ce roman. J'ai malgré tout été moins "transportée" que d'habitude par Michel Bussi. J'ai beaucoup aimé le personnage du commissaire Paturel, homme très professionnel et tiraillé par sa vie privée compliquée qu'il délaisse souvent au profit de ses enquêtes. le personnage de Maline est assez "cliché": "est ce qu'elle a un soutient gorge", "ses atouts" en veux tu en voilà... Dommage car c'est un personnage central! Heureusement en avançant dans le livre on en sait de plus en plus sur elle et sur son passé ce qui la rend plus attachante.
La balade à Rouen est agréable et d'une précision redoutable, on croirait parfois être dans un guide touristique! Mais on arrive à bien se projeter dans l'histoire et suivre cette inquiétante série de meurtre qui semble liée à une ancienne histoire...de piraterie...
Roman agréable à lire mais moins captivant que les autres, je pense notamment à Nymphéas Noirs que j'ai vraiment particulièrement apprécié.

bonne intrigue mais je me suis ennuyée trop de longueur inutile qui n'apporte rien à l'histoire c'est dommage mon préféré "un avion sans elle" histoire parfaitement menée

On reste dans l'univers et la région de Bussi et on y est bien. L'intrigue est sympathique et pour moi c'est dans le top 5 de l'auteur. Lecture délassante par excellence.

J'ai du mal à être objective avec cet auteur découvert comme beaucoup avec un avion sans elle. Nymphéas noirs reste son meilleur pour l'instant. Celui ci va plaire à tous les hauts normands et amateurs de bon policier. La course poursuite dans les rues piétonnes de Rouen m'a spécialement touchée ( je me doutais de la fin).

Quel plaisir de retrouver Michel Bussi ! J'ai une certaine affection pour cet auteur et ses ouvrages. Chacun d'entre eux est un plaisir, et je ne me lasse pas de tous les découvrir les uns après les autres. Comme toujours, dès les premières pages, j'ai été captivée. le style est percutant d'entrée, et on ne peut que se plonger dans l'histoire. Et pourtant, j'avais un peu peur. Je ne savais que vaguement ce qu'était l'Armada, et je me suis demandé si je n'allais pas être perdue. Mais avec Michel Bussi, tout est toujours décrit de manière très claire, et toutes les informations sont données, de manière disséminée et au moment opportun, pour que même les plus ignorants du contexte ne soient pas perdus.

C'est ce que j'apprécie avec cet auteur : la simplicité de lecture. Tout est limpide, que ce soit la description du contexte, mais aussi celle de l'action. On s'imagine chaque scène au travers des mots de l'auteur, comme s'il ne nous donnait pas des pages à lire, mais un écran retransmettant ce qu'il a imaginé. Mais ce n'est pas tout ! Ce que j'aime aussi, c'est le côté surréaliste qu'il met en place dans chacun de ses romans. Je l'attendais et, ici, il s'agit (entre autres) d'un homme qui, trois heures après sa mort, vivait encore. J'aime, c'est beau !

Bien sûr, vous imaginez bien que ce n'est pas « que ça » ! Tout ce qu'il y a autour ne démérite pas. Il y a toute une histoire, je dirais même presque une « mythologie » autour de l'intrigue mise en place. J'ai adoré la façon dont les événements se démêlaient, dont les mystères se résolvaient. Presque cinq cents pages que je n'ai pas vu passer, tellement chaque scène présentée a son importance. Rien n'est laissé au hasard, que ce soit au niveau des personnages, ou de l'intrigue, ou même des retours en arrière.

J'ai même été prise au piège. Dès le départ, j'ai eu une hypothèse sur un des personnages. Je ne vais pas mentir, c'était pourtant très gros, mais l'auteur l'a clairement fait exprès pour nous perturber : tous les détails étaient là pour orienter notre réflexion. Je ne peux pas révéler de quoi il s'agit car cela divulgâcherait tout le monde. Mais je me suis encore fait avoir par Michel Bussi, dont le talent tient définitivement du génie.

En bref, cette histoire est du pur Michel Bussi. Une impression de surréalisme, une histoire captivante, des personnages qui ont une réelle personnalité, et des centaines de pages remplies de mots pour donner un pavé imposant : tous les ingrédients sont là pour nous faire passer des heures de pur plaisir.
Lien : https://mes-reves-eveilles.b..

Avec cet auteur, je peux aimer ou abandonner, j'ai aimé « un avion sans elle « , «  le temps est assassin » ou encore «  nymphéas noir », par contre j'ai abandonné «  Maman a tord », je suis donc septique avant d'ouvrir un livre de l'auteur.
Et là, très bonne surprise, j'ai adoré, à la différence d'autres de ses romans,, il y a pas d'aller retour passé présent, c'est linéaire, on suit une enquête, mené par la police et une journaliste, c'est dynamique, ca se lit vite

J'ai apprécié ce polar de M. Bussi, il est passé tout seul !
La grande Armada, en guise de décor, d'ambiance amène un plus indéniable à l'histoire, voire en devient un des personnages principaux.
C'est agréable à lire, l'intrigue est prenante, et le suspense bien présent !
Et le petit plus pour nous les normands, est de pouvoir se projetter directement dans les scènes !

J'avais ce livre depuis quelques temps dans ma bibliothèque. Je me suis lancée il y a 4 jours. Quel bonheur ! Enfin, j'ai retrouvé l'auteur qui m'avait subjugué avec Nymphéas Noirs.
Le livre m'a tenu en haleine du début à la fin. Ce n'est pas simplement un roman policier, on y découvre une ville, une région, sans oublier l'histoire de la Seine et des pirates. Quel travail de recherches !