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3,88

sur 3397 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
***ALERTE SPOILER***
Plaisir de lecture : Néant.
Suspense : Néant.
Frissons : Néant.
Ennui : Elevé.

Non, non et encore non.
1/ Je vais arrêter de lire des polars français qui semblent juste écrits pour servir de futurs scénarios aux feuilletons de l'été de TF1.
2/ Il faut que je perde cette manie de deviner le dénouement avant la moitié du bouquin.
3/ ça me fatigue les auteurs qui jouent les VRP pour Quai des Marques.

C'est quoi le problème au fond avec ce bouquin, Gwen ?
Allez, vous prendrez bien un petit cocktail au shaker ? Jamal, jeune Beur issu d'une cité du 9-3, unijambiste*, répare des poignées de porte et débouche des chiottes dans un institut psychiatrique de la région parisienne. Ses principaux buts dans l'existence : gagner un défi sportif et s'envoyer une femme canon. En congés à Yport, près d'Etretat, ce faux anti-héros va être rapidement englué dans la toile d'araignée qu'une poignée d'autochtones unis par la même soif de vengeance a patiemment tissée. Jamal est donc en danger, en très grand danger et pourtant… il réalise la prouesse d'écrire minutieusement son journal dans le feu de l'action, dans cette course contre la mort. Faut dire que c'est un habitué des courses contre la montre, ça explique peut-être tout ?

Sur le chemin de Jamal, bien des coïncidences, des rencontres opportunes et des indices, presque autant que de galets sur une plage de la Manche.
Sur le chemin de Gwen, une intrigue si capillotractée qu'elle perd vite toute crédibilité pour mieux gagner en ennui.
Place à une petite rétro-pagination (***RE-ALERTE SPOILER***)
p. 499 : dénouement mièvre et prévisible.
p. 397 : je découvre qui est le tueur.
p. 341 : je comprends toutes les anagrammes de tout le monde, j'ai pigé le truc même si je n'en reviens pas que l'auteur en ait tellement abusé.
p. 338 : La fausse Mona explique enfin à Jamal le système des anagrammes entre Magali Verron et Morgane Avril quand ça fait presque 100 pages que je le lui crie vainement aux oreilles.
p. 253 : Je pige le système des anagrammes, non seulement celui de Magali mais aussi celui de Mona.

Voilà. Maintenant, passons aux invraisemblances.
1/ Comment Mona-Alina, la rouquine-musaraigne-souris-marmotte, parvient à écrire les anagrammes sur un pare-brise dit « poussiéreux » alors qu'il vient de pleuvoir des cordes ? Et comment Jamal assis au volant peut-il les lire dans le bon sens ? Bussi ne va pas me faire croire que Mona a pensé à inverser ses lettres ? Non, d'ailleurs, il ne le fait pas.
2/ Pourquoi Océane, au moment de sauter de la falaise, essaie-t-elle de faire fuir Jamal en lui disant de partir vite, de décamper ?
3/ Pourquoi Alina-Mona-Musaraigne-Marmotte apparaît-elle sur deux photos des albums de famille de Martin Denain alors qu'en fait elle n'est pas chercheuse en silice ?
4/ Pourquoi Jamal ne cherche-t-il pas à découvrir l'expéditeur des enveloppes kraft et à étayer ses soupçons concernant Alina-Mona-Musaraigne-Marmotte ?
5/ Qui peut croire qu'un type qui se fait passer pour un chômeur s'appelle le Medef ?
6/ Franchement, qui peut croire à cette histoire de vengeance préparée un an à l'avance par la mère inconsolable et devant souder 6 acteurs (sans compter le chien) sans jamais déraper ? (Ah, au fait, pour celles et ceux que ça intéresse, Bussi a oublié de dire que c'était Carmen qui avait fait gagner à Jamal son séjour à Yport en lui faisant croire qu'il participait à un jeu-concours).
6 bis / Qui peut croire à cette pseudo tentative de « piège dans le piège » de la part de Piroz ? Un enquêteur assez fin pour vouloir la « jouer à l'envers » au tueur en série et assez con pour parler trop fort sur un bateau ?
7/ Enfin, est-il possible qu'au moment où Jamal touche enfin à l'un des buts de sa vie, à savoir sauter un mannequin, et que la fille est sur lui, toute consentante, il se mette à lui débiter son autobiographie et la genèse de son handicap ? Est-ce que c'est là que j'étais sensée verser une larme, syndrome « Intouchables » oblige ? Raté.

J'ai bien failli à un moment faire une overdose d'anagrammes (oui, Bussi en a abusé, jusqu'à en faire une avec le nom du chien…), c'est pourquoi, pour remuer un peu l'ennui de ma lecture, j'ai tenté sans y parvenir de chercher une anagramme XXL en regroupant toutes les marques citées par l'auteur. C'est parti, accrochez-vous à vos bretelles : Lotus (les spéculoos pas le PQ, faut quand même pas pousser Mémé…), Burberry (avec insistance, vous pensez, c'est l'arme du crime, on vous donne même le prix pour vous aider à guetter les soldes), North Face, Vuitton, Eden Park, Armani, Calvin Klein, King Cobra, Nike, Twinings, Moleskine, Dior, K-Way, Dell, Kaporal. J'ai cogité, cogité, cogité et puis renoncé… J'avais déjà consacré trop de temps à ce roman, autant en finir au plus vite.

Côté écriture, sincèrement, on frôle la rédaction de collège. Hum… le style ? Considérant l'encensement dont bénéficie Bussi, je ne me serais jamais attendue à un niveau aussi ras des pâquerettes. La narration du journal de Jamal est identique au style des différents éléments de l'enquête : rapports, divers comptes-rendus d'interrogatoires… ou comment rendre le récit encore moins crédible.

J'aurais pu fermer les yeux sur les failles de ce polar et être plus indulgente, histoire de reconnaître que Michel Bussi s'était bien remué les méninges pour pondre une intrigue aussi (faussement) complexe mais il m'a lui-même donné le coup de grâce p. 495 avec ce superbe point d'orgue quand la police retrouve le journal de Jamal : « Je l'ai lu, c'est édifiant » écrit le flic avant d'inscrire noir sur blanc dans son rapport : « Monsieur le directeur, vous tenez là une histoire que n'importe quel éditeur s'empresserait de publier. » Ah, la clé du mystère est donc là : Michel Bussi est son propre VRP ! Enfin presque, si je puis me permettre, reste à sérieusement travailler les titres…

*Le handicap est tendance depuis 2011. D'ailleurs, coïncidence, le meilleur pote de Jamal, son collègue Ibou, ressemble trait pour trait à Omar Sy (p. 31).
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Dans la famille thrillo-guimauve, il y avait déjà Lévy et Musso, on va peut-être rajouter Bussi (et tant mieux pour lui si ses livres se vendent aussi bien !) mais ce n'est pas moi qui ferai grimper les ventes.
Dans le genre tiré par les cheveux, on atteint ici des sommets et sachez qu'un nouveau rebondissement vous attend à chaque chapitre, il est mort, non il est pas mort, ben si il est mort : alors évidemment, on va quand même jusqu'au bout pour savoir si A LA FIN, il est mort ou pas mais le plus grand mérite que j'ai trouvé à ce livre, c'est de me donner envie d'aller me balader à Yport.
Les personnages, caricaturaux et superficiels, ne m'ont inspiré aucune empathie : coté femmes, on a la mère, genre Ma Dalton et les filles, genre sirènes sensuelles qui justifient la scène torride à 2 balles, côté mecs, tous inconsistants à par le héros, pauvre, arabe et infirme, aux aspirations nobles et émouvantes.
Pareil pour l'écriture, mon enthousiasme restera extrêmement mesuré : le mec a un CAP mais il s'adresse d'égal à égal dans un français châtié au capitaine de gendarmerie, tout juste s'il lui dit pas « mon brave », mais je dois dire qu'il aligne les « bordel » avec un naturel confondant. le reste est à l'avenant, bref, j'ai été contente d'arriver au bout, en lisant en diagonale.
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Eh bien, quelle déception ! Depuis le temps que j'entendais parler de Michel Bussi, j'ai fini par me laisser tenter : bien mal m'en a pris. J'ai perdu du temps alors que ma PAL est immense...

Je serais bien en peine de vous donner des points positifs sur ce roman : je n'en trouve aucun.

Par contre, je déplore :
1) le style d'écriture qui, sans être mauvais, n'a rien d'exceptionnel, d'original, rien qui puisse contrebalancer les autres défauts du roman.
2) les innombrables invraisemblances qui jalonnent le récit et le rendent totalement rocambolesque (là vous êtes obligés de me croire sur parole car je ne peux en dire plus sans dévoiler l'intrigue, qui ne tient déjà qu'à un fil).
3) la mièvrerie omniprésente, surtout dans le grand final. Je n'aime pas quand il y a trop de sucre ! Ça rend les personnages indigestes...

J'avoue carrément n'avoir que survolé le roman après une centaine de pages car il me tombait littéralement des mains.

Bussi me fait penser à Musso. Mêmes reproches : récit à la guimauve trop invraisemblable pour accrocher.

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j'essaie , je n'arrive pas a rentrer dans l'histoire ...
Je persiste , je n'y arrive toujours pas...
alors j'abandonne....
N'oublier jamais et moi ça prend pas..je m'ennuie...
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Contrairement à l'injonction du titre, je crois que je vais oublier bien vite ce roman. Attirée par la popularité de l'auteur, ses succès de librairie, ma curiosité titillée par les critiques élogieuses prononcées sur certains plateaux de télévision, je me suis lancée dans la lecture de ce thriller normand et je suis allée humer l'air marin au sommet des falaises d'Yport. Hélas, l'ennui m'a bien vite saisie. Oublions le style, Michel Bussi n'en a pas et, par moments, les marques commerciales qui ponctuent ses descriptions semblent lui tenir lieu de substituts narratifs pour conférer à son récit un semblant d'ancrage dans une réalité que nous savons habitée par la publicité : le champagne Piper-Heidsieck, les cigarettes Marlboro et les écharpes Burberry – pour ne citer que quelques exemples – nous adressent des messages subliminaux à intervalles réguliers. Autre technique, ô combien facile, pour un « parler vrai » : mettre dans la bouche de ses protagonistes dès qu'ils ont moins de trente ans des grossièretés qui feraient sonner « juste » les dialogues, surtout si le héros vient d'une banlieue de la Seine-Saint-Denis et a une origine arabe. J'allais oublier la touche érotique qui pimente les chapitres avec la régularité d'un métronome et montre notre Jamal emporté comme un bout de barbaque par des tigresses qui ne portent souvent pas de culotte (cela semble être le summum d'une lasciveté débridée dans les campagnes normandes). Pourquoi suis-je donc allée m'égarer sur la Côte d'Albâtre, tout à coup ensablée par les courbes voluptueuses de Mona la marmotte rousse, ou d'Océane la brunette vénéneuse ?
Laissons de côté le style et ses trucages induits par des recettes plus ou moins connues et allons voir du côté de l'intrigue. Peut-être est-elle troussée de belle manière ? C'est là que je me fâche pour de bon : l'objet de mon courroux ? le twist, ce mot qui fait frémir les adeptes de la pochette surprise ! Je résume : on vous embarque dans une histoire ponctuée de rebondissements savamment orchestrés et, à trois chapitres de la fin, on vous met en scène le retournement final qui envoie se fracasser toute l'armature du récit. Pour moi, ce n'est pas de l'habileté, c'est de l'escroquerie. J'ai eu le sentiment d'être la dupe au jeu du bonneteau et je ne suis pas prête à l'oublier.
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A oublier.
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Bof ! Ça ne fonctionne pas à tous les coups pour les romans de Michel Bussi. A mon avis, il en écrit trop. J'avais aimé "comme un avion sans elle" et surtout "les nymphéas" mais celui-ci est très décevant.
Jamal est un jeune unijambiste qui s'entraîne pour un trail en montagne. En vacances à Yport, il va se trouver mêlé à un double meurtre non élucidé datant de 10 ans.
De grosses invraisemblances, une intrigue tirée par les cheveux, un style très basique, aucun plaisir à la lecture de ce polar .J'attends le prochain.
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J'ai lu ça? Moi?
J'ai oublié. Jusqu'au titre. Mais pas le nom de l'auteur que j'éviterai dorénavant de lire. Autant que possible ... on ne sait jamais un jour de très grande disette ...
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J'avais beaucoup apprécié la lecture des "Nymphéas noirs" de Michel Bussi aussi lorsque Babélio m'a proposé son dernier livre "N'oublier jamais" dans le cadre de son opération Masse Critique j'étais ravie.
Hélas quelle déception ! Je n'ai pas retrouvé la magie des "Nymphéas noirs", je me suis heurtée à une intrigue rocambolesque et peu vraisemblable.
L'écriture y est moins travaillée que dans "Nymphéas" en plus Michel Bussi nous harcèle de noms de grandes marques et de points d'exclamations. Les rebondissements se succèdent à la chaîne. Trop. Je ne me suis attachée ni aux héros peu crédibles ni à l'histoire. Sans parler de la fin qui vire au grand guignol. Bref je me suis ennuyée, mais Michel Bussi parle bien de sa Normandie et nous donne envie de nous rendre à Yport pour escalader la plus haute falaise d'Europe.
Je vais m'empresser "D'oublier" ce livre à "Jamais" mais pour me réconcilier avec l'auteur je vais lire "Un avion sans elle" dont les critiques disent beaucoup de bien (aussi...)
Je remercie Masse Critique et Les Presses de la Cité pour ce livre.
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Littérature de gare, du Marc Lévy en polar: c'est nul! J'ai abandonné au bout de 120 pages ( ce qui est déjà beaucoup ). Je ne comprends pas la présence de l'auteur chez François Busnel il y quelques semaines,de là à en conclure que parfois LGL cède Aux sirènes du mercantilisme de bas étages....
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