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sur 1183 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Lorsque le malaise s'installe : Michel Leeb, Michel Bussi, même combat ?

Michel Bussi critiqué sur mon blog ? le chien s'est il vendu au grand capital, les Presses de la cité lui ont elles déroulé un pont d'or ?

Cela a commencé comme une blague sur Twitter, un tweet de Lune si mes souvenirs sont bons demandant qui voulait se sacrifier pour lire le dernier Bussi, un roman de SF (d'anticipation, soyons sérieux). Une lecture commune s'en est suivi avec quelques blogueuses (je ne crois pas avoir vu de mâles), Bussi est un auteur pour femmes (nous y reviendrons). Suite à un pari perdu, me voilà à lire ce texte.
Bussi, c'est l'un des auteurs banquable de la littérature française. Pas la vraie littérature blanche, mais la populaire. le deuxième écrivain français en nombre de livres vendus selon Wikipédia : plus d'un million d'exemplaires vendus en 2019. Mieux que notre Alain Damasio ! Donc forcément, il n'a pas ses lettres de noblesses dans les prix littéraires sérieux. C'est un mauvais auteur, comme nous nous lisons de mauvais genres.
Michel écrit habituellement des romans policiers (je crois) et son nouveau millésime se classe comme un roman d'anticipation. En 2020-2021, il avait écrit deux romans jeunesses qui étaient déjà de l'anticipation. Place aux adultes désormais. Donc pourquoi pas ? Dans mon cerveau de canidé pas très malin, je me disais qu'un auteur reconnu comme lui, il devait à minima savoir mener une intrigue comme un orfévre. du page turner efficace, quel mal à ça ? Il en faut pour tous les goûts.

Sur une île paradisiaque en copropriété, de vieux riches, blancs, se font assassiner.
Un inspecteur, blanc, accompagné de ses coéquipiers, un noir préférant le monde sans technologie, et une asiatique fan de technologie et sexy en diable, mènent l'enquête.
Parallèlement, un journaliste au dent longue et une institutrice, vieille fille dont maman veut absolument caser, voient leur destinés se croiser. L'instit est bien entendu une vielle fille dont la maman rêve de caser.

Tous les poncifs sont bien en place pour une histoire qui va les aligner et lorgner du côté réac. Comme de bien entendu, la grande histoire va nous parler d'Hitler, voir pire de Staline. Tout le long de ma lecture, je me demandais où Michel se classait sur l'échiquier politique. le black qui peut vivre dans le monde entier grâce à la téléportation choisit naturellement un pays d'Afrique du nord. Il n'aime pas la technologie et préfère un mode de vie plus ancestral. Il a des enfants bien entendu...
La fliquette asiatique a tout de la poupée sexy, elle excelle dans les technologies nouvelles, c'est normal pour une coréenne.
Le chef est blanc.

Il y a de gros fachos aussi, mais je n'ai jamais réussi à savoir si c'était bien ou mal, une certaine ambiguïté se dégage. Est moi qui me fait un film ? Je n'ai rien de tangible mais cela m'a chatouillé plus qu'un peu.

Bussi auteur pour femmes ? C'est ce que je pensais, un auteur pour midinettes, un peu de fleur bleu pour les sortir de leur quotidien morose.
Les femmes sont bien affrétées et amoureuses car l'amour est leur seul raison de vivre. Les hommes ne pensent qu'au travail et ne voient jamais les efforts déployés par la gente féminine pour leur plaire.Triste monde.
Certaines passent leur temps à s'amuser dans l'eau, aspergeant leurs magnifiques corps. C'est beau.

Tout cela commence à faire beaucoup pour moi.
Arrivé à la moitié de ma lecture, j'ai décidé de lire en biais pour voir où tout cela menait. Pas bien loin malgré la téléportation. Nous sommes dans un univers de pacotille science-fictionnelle, on cite Star Treck pour montrer son côté geek, mais rien de bien folichon.
La fin se devine aisément.

Une fois la dernière page tournée, le malaise est installé, moi qui pensait lire un roman divertissant, me voilà bien en peine de voir toutes ces représentations nauséabondes dans 400 pages.

A fuir.
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Ce livre ne m'a rien appris, rien révélé, ne m'a pas émue et ne m'a pas amusée.

Une nouvelle utopie où la Terre formerait un État unique (thèse qui m'évoque aussitôt « Ein volk ein reich ein führer ») ; où les déplacements rapides se multiplieraient et où les loisirs seraient prioritaires. Une société qui aurait bien entendu son envers parce que l'être humain serait toujours un être humain ; s'il ne l'était pas, il n'y aurait rien eu a écrire. On s'attend donc à assister au dérèglement du système bien huilé en apparence et c'est ce à quoi on a pesamment droit.

Si au moins le langage avait été enchanteur…
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Un livre de SF qui n'a rien à dire sur le monde d'aujourd'hui et rien à dire sur le futur.
On voit surtout l'auteur de best seller qui tente de parler à un maximum de personnes sans rien raconter. L'histoire n'est pas très intéressante, les personnages féminins très mal écrits et la prose est désagréable.
Bref, du Michel Bussi.
Passez votre chemin !
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J'ai lu ce livre sans en attendre grand chose ...mais comme ce que je pensais être un roman d'anticipation, de science fiction, dans un monde métaverse...Et écrit par un auteur de best seller, j'espérais passer simplement un moment divertissant.
Ce ne fut pas le cas.
Ce roman est décevant, du début à la fin. C'est tout simplement une suite de clichés ou se croisent un maximum de personnages qui ne racontent pas grand chose. L'histoire est fade, sans relief, l'intrigue quasi inexistante. Rien de palpitant. On sub odore derrière le récit, une intention politico philosophique gentillette mais véritablement sans envergure et simpliste : il y a des gentils, il y a des méchants, c'est le monde d'aujourd'hui, de demain , de toujours ! Tout cela n'est pas d'une profonde réflexion.
Bref, l'auteur vend . Mais le bouquin n'est pas bon. Même l'écriture n'est pas vraiment plaisante.
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Quand un auteur ultra populaire de littérature général déclare se lancer dans la SF, je ne peux m'empêcher d'avoir une certaine curiosité, d'autant plus quand une lecture commune est proposée par les camarades de bon gouts que son Lune et Vert

Clairement je ne m'attends pas à un roman qui va révolutionner le genre, mais je veux voir l'image que ces auteurs ont du genre, leur éventuelle connaissance, leurs idée, et dans le cadre d'un auteur qui est le deuxième vendeur de livre en France, je m'attends au moins à un divertissement honnête, comme a pu l'être le très sympathique l'Anomalie.

Hélas, ça n'a pas fonctionné du tout du tout pour moi, et je vais essayer d'être le plus clair possible, on sait jamais qui peut lire nos chroniques... 😒

* * *

2097, c'est un monde uni et débarrassé des frontières qui s'apprête à fêter le centenaire de la téléportation.

Alors que les nationalismes n'ont plus cours, que toute l'humanité est rassemblé par cette capacité que chacun possède de se déplacer où elle veut comme elle veut, à l'exception des espaces privatifs, un attentat sanglant est perpétré en un lieu reculé, sans aucune trace de déplacement enregistré par Pangaïa, le système qui gère l'ensemble des déplacement.

C'est pour résoudre ce mystère qu'Artem, Micha et Babou, vont se lancer dans une enquête haletante qui va les lancer à travers le monde sur la piste du tueur, sur fond de complot politicien.

En parallèle, on suit les tribulations amoureuses d'un journaliste révolutionnaire et d'un institutrice, que le hasard va jeter sur la route de nos enquêteur.

* * *

Faire de la téléportation la nouvelle technologie qui bouscule la société comme l'a été le téléphone puis Internet, pourquoi pas. le postulat est intéressant. J'ai plus de mal avec ce qui en découle et surtout sa rapidité d'exécution et les changements trop radicaux pour être crédible à si court terme.

La Terre unie, les nations disparues, et transformées en marque, pourquoi pas, le capitalisme galopant trouvera toujours un moyen de se faire de l'argent, mais cela colle moins avec une Terre débarassée du réchauffement climatique et un accès équitable pour tous à la téléportation.

De même que la réflexion sur les espaces privatifs est potentiellement intéressante, mais pourquoi ne pas pousser plus loin avec la remise en cause de la propriété privée ?

Mais surtout la disparition des anciens modes de locomotion de fonctionne pas. Plus de voiture, de bateau, de vélo. Et le sport, le plaisir ? de gens continuent de faire du footing mais ils n'ont jamais touchés un vélo pour se balader ? Plus personne ne navigue ?

Dans notre monde ou Internet est omniprésent, on ne se sert plus du télégraphe, mais le téléphone continue de sonner et les lettres de s'envoyer.

C'est un peu dommage et cela met à mal ma suspension d'incrédulité.

Et c'est pareil sur beaucoup de point de l'univers développé par l'auteur qui semble manquer de cohérence ou d'approfondissement.

* * *

Concernant l'enquête, il faut reconnaitre à l'auteur une capacité à distiller le suspens. Les chapitres s'enchainent à un bon rythme et on veut tourner pour en savoir plus.
Qui est ce tueur ? Qui sont les assignés ? La constitution peut-elle être remise en cause ?

Ça fonctionne bien pendant une grosse moitié du bouquin avec souvent ce côté archétypal blockbuster un peu ridicule mais amusant et divertissant.

Le soucis c'est que lorsque les réponses tombent, on passe de l'archétype aux clichés, avec des méchants dont les monologues frisent le ridicule et des plans qui se reposent sur la chance ou les incohérence de l'univers crée et c'est dommage.

* * *

Honnêtement si ce roman se limitait à être un blockbuster divertissant qui laisse sa réflexion en surface, j'aurais pas grand chose à dire à part que ce n'est pas pour moi.

Le plus gros soucis réside dans l'écriture empreinte de gros sexisme, voir de clichés racistes...

Lorsque qu'un personnage féminin coréen est petite, gracile, douée en informatique et qualifié de "poupée manga", ça ne passe pas.

Lorsque l'auteur sous prétexte de sois-disant dénoncer le sexisme nous livre des descriptions libidineuses au possible, ça ne passe pas.

Lorsque les principales intrigues d'un personnage féminin concerne uniquement sa capacité à relationner romantiquement avec les personnages masculins, ça ne passe pas.

Lorsque qu'on enchaine les réflexions foireuses sur le poids de la population en versant dans la grossophobie crasse, ça ne passe pas.

Et c'est comme ça tout du long, de manière répété...

* * *

Comme l'a dit un fameux personnage de la pop culture, je m'attendais à rien et je suis quand-même déçu.

Au final, Nouvelle Babel est un roman plus que décevant. Il offre une idée prometteuse mais la réalisation se vautre totalement. Si l'on peut passer outre les incohérence et le traitement superficiel des problématiques abordés, le conservatisme de l'écriture est difficilement pardonnable et nous ramène 30/40 ans en arrière dans l'histoire du genre...

Je serais curieux d'ailleurs de savoir quel est le livre de SF le plus récent qu'ai lu M. Bussi.
Lien : https://imaginelec.blogspot...
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Michel Bussi Nouvelle Babel 

#roman

L'auteur nous propose un futur à priori parfait. La terre réunie en une seule nation vit en paix. Les humains au gré de leurs envies se téléportent. Plus besoin de moyens de transport. La faim dans le monde est éradiquée. Tout le monde a un logement. On se prépare à fêter la création de la téléportation. Pourtant un livre subversif se diffuse sous le manteau. On dit que des humains sont assigné sur un territoire interdit. Et si tout n'était pas parfait ? Des crimes vont venir gripper la mécanique, un journaliste trop curieux va enquêter.  Une institutrice naïve va se laisser embarquer et trois flics vont essayer de comprendre.


Je suis assez mitigée sur le nouveau roman de Michel Bussi. L'intrigue se met rapidement en place mais l'institutrice naïve semble être là uniquement pour justifier une romance qui n'est pas vraiment intéressante et plombe le rythme du récit. En termes de science-fiction, la science est totalement absente et présentée de façon très édulcorée. La présentation d'un futur idéal est séduisante mais peu développée et relève plutôt du conte de fées.  J'ai vraiment dû m'accrocher pour le terminer. C'est franchement dommage car j'aimais beaucoup les enquêtes policières des livres précédents. Je souhaite que l'auteur revienne au style qui l'a fait connaître et où il excellait. 



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... et pourtant j'ai aimé de nombreux livres de Michel Bussi...
Mais celui-ci est plein de clichés: l'africain tranquille et passéiste, l'asiatique férue de haute technologie et attentive à son habillement, le portoricain bellâtre et arriviste ...
L'histoire est construite non pas sur des ficelles, mais avec des cordes. Tout est attendu ! J'ai eu l'impression de lire une mauvaise science fiction datant d'une vingtaine d'années. Ce livre ne porte à aucune réflexion, contrairement à "maman a tort" et n'a pas l'originalité de "nymphéas noires".
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Je vais commencer par le point positif parce qu'il y en a qu'un : la couverture qui est juste sublime. C'est aussi ce qui m'a donné envie de le lire.

Ensuite, le reste. Ceux qui ont suivi mes stories savent déjà. Je suis désolée d'avance mais je n'ai rien de positif à dire dessus. Je me suis profondément ennuyée et la seule raison qui m'a poussé à le finir c'est la fin qu'on m'a vendue comme incroyable et le fait qu'il soit assez court. On est pourtant dans un monde original et futuriste où tout le monde a la faculté de pouvoir se téléporter dans n'importe quel pays. L'intrigue commence avec des meurtres qui surgissent d'un coup et ne s'arrêtent pas. Mais après ça se gâte…

Alors même pas arrivé à la moitié que j'avais déjà deviné le final qui est prévisible et pas original. J'aime pas crier à ça en général mais là les filles sont super sexualisées, j'ai pas compris pourquoi ? Et puis ça apporte quoi à l'intrigue de décrire certaines scènes, j'ai pas trop compris. Je suis là pour lire du thriller, j'en ai rien à secouer que Cléo se roule toute nue dans la neige, ou qu'elle allume chaque mec qu'elle voit. L'enquête démarre vraiment à partir de la moitié, elle est quasi inexistante et il n'y a aucun retournement de situation. Les conclusions des personnages sont trop évidentes, à aucun moment je n'ai été surprise.

Le personnage de Cléo… une alerte à l'attentât, tout le monde doit s'évacuer en se téléportant chez soi, elle reste sur place avec un garçon étrange et elle décide de le suivre à l'autre bout du monde et coucher avec lui parce qu'elle se trouve super sexy. Mouais.

Je pense que je vais m'arrêter là. J'ai survolé le final et je n'ai pas compris les quelques avis qui trouvaient le final imprévisible ? C'est une énorme déception et malheureusement je ne lirai plus cet auteur à cause de ce livre.
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J'avais décidé de ne plus lire Michel Bussi, déçu par ses derniers romans. Une critique assez positive de mon quotidien pour ce bouquin-ci m'a fait changer d'avis. Grossière erreur !
Cela avait pourtant bien commencé : Bussi se lance dans le polar-fiction, nous sommes en 2097 dans un monde sans frontière, sans nations, sans inégalité grâce à la découverte de la téléportation qui permet à tout terrien de se transporter en une fraction de seconde où il veut sur la planète. J'imaginais déjà une belle intrigue policière dans ce monde utopique avec une leçon de morale à la fin. Hélas…
Premier problème : il n'y a pas que les personnages du roman qui se téléportent. L'auteur téléporte le lecteur dans des tas d'endroits différents via 56 courts chapitres. Pas l'idéal pour la continuité du récit, pour cerner chaque personnage. Mais il y a pire. L'histoire en elle-même est le plus souvent ridicule et rassemble tous les défauts des polars à cinq sous : des surprises à chaque page, des chapitres qu se terminent par un événement extraordinaire…que l'on découvre plus tard, des morts qui ne sont pas morts, des coïncidences extraordinaires qui sauvent nos héros. Dans le « Temple du soleil », Tintin échappe à la mort à quelques secondes près parce qu'il a prévu exactement l'heure d'une éclipse de soleil. Mais c'est Tintin ! Ici, c'est le service Météo de la planète qui a programmé ses violentes averses quotidiennes au moment même où un journaliste et sa compagne vont se faire brûler. Et que fait-on quand on ne peut s'abriter de la pluie ? On se couche par terre et on fait l'amour bien entendu !
Dans la seconde moitié du roman , les partisans du système et leurs opposants essayent de justifier leur choix : ici encore, on ne lit que les lieux communs habituels !
J'ai été rassuré en voyant que 9 autres lecteurs Babelio ont donné comme moi la cote minimale à ce roman, cote pourtant assez rare en général.
le plus triste de cette histoire, c'est de voir un auteur qui a prouvé son talent s'abaisser à de telles cornichonneries !
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Il s'agit d'un roman proposé par Michel Bussi paru en 2022.

L'auteur nous propose une dystopie et nous plonge dans un monde qui vit dans un genre de démocratie mondiale où les gens se téléportent et se moquent cruellement du passé pour se consacrer au seul moment présent et à leur plaisir immédiat. Au milieu de tout cela, Michel Bussi parvient quand même a y incruster une enquête policière qui débute par le meurtre de dix retraités vivants sur une île déserte.

Pour moi, ce début de lecture a été un calvaire. J'ai pourtant de bon souvenirs des ouvrages de Michel Bussi, mais là franchement, je n'ai pas pu aller au-delà de la moitié de ma lecture. Les personnages principaux sont insipides au possible, le monde imaginé par l'auteur est déplorable et le trio d'enquêteurs est sans relief...

A cela s'ajoutent : clichés raciaux particulièrement dérangeants, grossophobie, fantasmes libidineux gras et puérils, idées d'un autre âge et j'en passe.

Je vais m'arrêter là dans la critique car rien dans ce livre n'a trouvé grâce à mes yeux. Bref, pour moi, il s'agit d'une grande déception que je balaye immédiatement de ma mémoire.
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