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3,64

sur 1179 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le pitch de base de ce roman m'avait beaucoup accrochée : une technologie novatrice a aboli les frontières, permettant à chacun de se téléporter où il le souhaite dans le monde, à l'exception des espaces privés, zones inviolables. Pourtant, cinq couples retraités sont retrouvés sauvagement assassinés sur leur île.

Je me faisais une joie de découvrir la plume de Michel Bussi, dont j'entends énormément parler et cette enquête sur fond de technologie me paraissait le roman idéal.

Le rythme de l'intrigue est enlevé et l'auteur parvient à nous tenir en haleine avec des rebondissements maîtrisés. Je n'ai toutefois pas été convaincue par les révélations finales et par le traitement des personnages, que j'ai trouvé très cliché - notamment concernant les personnages féminins.

Il y a parfois des rencontres manquées : je pense que ça a été mon cas avec « Nouvelle Babel ». Je pense tenter un des autres romans de l'auteur (pourquoi pas sa série jeunesse ?), car je n'ai pas envie de rester sur ce sentiment très mitigé.
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La lecture de ce livre a été plutôt facile. L'écriture est simple avec pas mal d'actions. Les personnages sont aussi simples dans leur conception, peut être même trop. ça frise parfois le cliché sexiste et raciste et un peu trop dichotonomique les méchants contre les gentils. L'histoire est vite posée et les enjeux sont assez vite exposés, mais il y a comme un air de fade. L'auteur aurait pu aller bien plus en profondeur de son monde dystopique qu'il a imaginé et qui avait du fort potentiel. Au final, je n'ai pas bien compris le message qu'il voulait passer et j'ai trouvé le fin trop simple aussi et assez décevante. Bon je suis d'habitude une lectrice de grosse saga de sfff, ça doit influencer pas mal mon ressenti. Mais bon voilà si on veut lire un livre qui demande aucune concentration/réflexion, ça fait le travail.
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Assez efficace, parfois des ficelles un peu évidentes.
Le concept de la téléportation généralisée (en ces temps de bilan carbone catastrophique) est amusant, et donne envie de broder à la suite de l'auteur sur les conséquences.
Le monde de demain présenté ici n'est que la facette la plus hédoniste du monde actuel : on devient des proies de plus en plus faciles pour les plus calculateurs d'entre nous.
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J'avais dévoré les premiers romans de l'auteur, il y a une dizaine d'années. J'ai beaucoup aimé dans ces romans la création d'un vrai cadre pour l'intrigue, le choix d'une région, jamais innocent. Dans le roman présent, ce n'est pas une région qui sert de cadre mais la planète terre dans le futur. Première surprise. Grande nouveauté pour les humains : la téléportation ! Soit, pas forcément emballée, je me suis laissée tenter. Je pensais lire une simple enquête sur des meurtres dans le futur, mais le roman prend une tournure plus profonde et réflexive sur différentes notions telles que la liberté, le droit commun, et j'en passe. J'ai trouvé que le roman manquait de rythme et de rebondissements même s'il se lit bien.cedtvun peu long pour une révélation finale. Pas de fausses pistes, l'intrigue est assez linéaire. Bref je ressors mitigée de ma lecture.
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Une dystopie policière qui me laisse un peu sur ma faim.


2097 à Tetamanu, archipel des Tuamotu, Polynésie. Rupert promène son chien sur la plage de l'île paradisiaque qu'il a acquise avec son épouse et quatre couples d'amis, quand il remarque à l'horizon un détail qui le chagrine. Détail qui révèle une énormité : un homme blond se dirige rapidement vers l'île en bateau. Il accoste, abat Rupert et son chien, avant de faire le tour des bungalows.

Comment cela est-il possible dans un monde où le seul moyen de locomotion utilisé est la téléportation, gérée par un système omniscient? PANGAIA sait tout : le système régule les flux de téléportation, sait précisément où se trouve et où se déplace chaque Terrien, gère en temps réel le taux d'occupation de chaque lieu sur la planète et le respect des espaces privés.


PANGAIA, programme informatique créé somme toutes par nous autres humains, et géré par une poignée d'entre eux. PANGAIA qui peut téléporter en secret ceux qui « nuisent au repos du monde ». C'est Pitchipoi, la déportation dans un espace clos correspondant au territoire du Kazakstan des assignés, c'est-à-dire des gens jugés trop dangereux pour la démocratie ou trop attachés à leurs racines territoriales, qu'ils revendiquent (ce qui va à l'encontre des bases de la nouvelle démocratie terrienne).

Car nous ne sommes ici pas seulement dans un polar, comme les précédents romans de Michel Bussi. Ici, il nous plonge dans une dystopie policière et part du postulat d'une unique avancée technologique qui va tout bouleverser. Nous sommes en 2097, donc. le monde a évolué. Les hommes ne se déplacent plus que par téléportation. Comme le stipule la constitution de 2058 : « Une seule Terre, un seul peuple, une seule langue ». Représenté par un seul président, Galiléo Nemrod.

Tout le monde est fiché, tous les déplacements contrôlés. Ceux qui refusent de se plier à cette surveillance discrète mais permanente vivent en exclus (tu te rappelles les gens qui n'ont pas voulu être vaccinés contre la Covid? Pareil : soit tu plies, soit tu n'as accès à rien).

Il n'y a plus de frontières, plus de pays. Chacun peut se déplacer à l'autre bout du monde en une fraction de seconde. Même chose pour les marchandises. Plus d'appartenance religieuse, plus d'appartenance nationale. Plus de guerres, des richesses mieux partagées.

La société est ultra connectée et aseptisée. Dans ce contexte, l'insécurité est devenue une notion toute relative. Les problèmes environnementaux et sociétaux que nous connaissons sont un lointain souvenir : plus de voitures, de bateaux, d'avions, les routes ne sont plus utiles. Plus besoin de carburant polluant. Plus de pandémies. Respect de la nature et des lieux (chaque lieu de la planète est soumis à un taux d'occupation strict). Quand on veut acheter un produit, on peut visionner les articles des boutiques sur son mur comme sur un écran. L'article sélectionné est téléporté à l'acheteur.

La notion de propriété a évolué. Il y a l'espace privé de chacun. Tous les espaces qui ne sont pas privés appartiennent à tout le monde, donc on ne peut être propriétaire que de l'endroit où l'on vit au quotidien. Par contre, on peut choisir de vivre n'importe où.

Les hommes vivent dans une démocratie universelle : chaque décision est soumise au vote en temps réel de chaque Terrien. Ces décisions ne sont validées que si la majorité a voté pour.

C'est dans ce contexte que s'inscrit le récit. Alors quand ce brave Rupert, avant d'être froidement abattu, a vu ce bateau approcher de son espace privé, il s'est vite rendu compte qu'il y avait un problème …

L'enquête est confiée au commandant Artem Akinis et son équipe, Mi-Cha Kim, une jeune Asiatique super sexy et ultra connectée, et Babou Diop, un Africain préférant les enquêtes à l'ancienne et réticent à l'omniscience technologique.

Leur chemin va croiser celui de Lilio de Castro, un journaliste révolutionnaire et arriviste, qui espère mettre le doigt sur les secrets du président et qui va tout faire pour prouver ses hypothèse. Il va entraîner malgré elle Cléo, une jeune institutrice solitaire et très discrète, un brin naïve et utopiste, dans sa course effrénée.

Je dois avouer que la partie anticipation de ce roman ne m'a pas convaincue, même si certains abords font envie. J'ai du mal aussi avec quelques clichés qui apparaissent ici et là.

Quant à l'enquête, Michel Bussi fait ce qu'il sait très bien faire : les chapitres s'enchainent, chacun amenant une pierre à l'édifice, distillant le mystère et le suspens, en alternant les points de vue, ce qui apporte un rythme soutenu. Cela est parfaitement maîtrisé.

Michel Bussi nous offre là nombre de pistes de réflexion, au niveau technologique, politique, environnemental, sociétal. Aussi sur la face cachée des bons sentiments affichés. Sur le besoin d'appartenance et de reconnaissance. Sur notre éventuelle capacité à nous construire et à évoluer sans réelles racines, sans identité territoriale. A être, sans tous les marqueurs établis à ce jour. A trouver son identité propre en dehors des conventions imposées depuis des siècles.

C'est un roman sans prétention, pas le meilleur de l'auteur à mon sens, mais qui m'a fait passer un bon moment les doigts de pieds en éventail sur la plage!
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L'incursion de Michel Bussi dans la SF ne m'a pas franchement convaincu. Pourtant, je trouve l'idée (de la téléportation) plutôt originale et j'étais plutôt curieux de lire le genre d'intrigue que Bussi a développé autour de ce thème. Et c'est là, selon moi, que le bas blesse. En effet, j'ai trouvé l'intrigue plutôt faiblarde et je me suis plutôt ennuyé. Dans ses romans précédents, Bussi entretenait une dose de mystère et c'est ce mystère savamment entretenu qui fait le charme de ses romans. Dans Nouvel Babel, je n'ai pas retrouvé cela. Dommage.
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Michel Bussi est un peu sorti des sentiers battus avec ce livre qui se veut d'anticipation. Il nous emmène aux quatre coins du monde aux côtés de personnages en quête de liberté absolue et laisse parler son imagination débordante pour nous plonger au coeur d'une Terre dont les habitants ont métamorphosé le principe même de civilisation.

Une Constitution mondiale en 2058 vient tout redéfinir, où les Hommes vivent et comment ils vivent. Si ce nouveau mode de fonctionnement peut paraître idyllique lorsqu'on le découvre, peut-on changer profondément la nature humaine ? La dernière phrase du premier chapitre devrait vous mettre sur la voie : « L'instant suivant, aussi soudainement que la noix de coco dans sa gueule (celle du chien du personnage, ndlr), le crâne de Rupert explosa. »

Michel Bussi est sorti des sentiers battus mais il est resté fidèle au thriller. Sa passion pour la géographie se retrouve également dans Nouvelle Babel puisque l'on voyage à chaque chapitre. Malgré tout, je n'ai pas été transportée comme j'ai pu l'être dans la majorité de ses romans précédents. Je n'ai pas eu non plus cet effet twist caractéristique de l'auteur. Je reste sur une sensation mitigée après lecture et je le regrette. Je reconnais toutefois la force de l'imaginaire de l'auteur, sa capacité à créer un monde nouveau tout en conservant et en mettant en exergue les caractéristiques propres à l'être humain, ses qualités mais aussi ses plus terribles défauts.

Me concernant, de l'intrigue n'a pas découlé un suspense insoutenable. Même si les chapitres se lisent facilement grâce à une écriture fluide et agréable, j'ai pu parfois ressentir une impression de tourner en rond. de plus, je ne me suis pas attachée aux personnages car malgré les 500 pages du roman, je ne les ai pas forcément trouvé très fouillés. En bref, pour ma part, je trouve qu'il y a un manque d'équilibre entre le récit et son dénouement, et le développement des personnages. Si l'un aurait mérité d'être un peu plus concis, l'autre manquait d'affect.

L'idée est originale et plutôt bonne mais globalement je n'ai pas été happée par cette histoire. Michel Bussi est un auteur que j'apprécie beaucoup et son talent n'est plus à prouver, mais il n'empêche que parfois, certains romans me séduisent moins que d'autres. Ici, son audace n'a pas fonctionné sur moi mais elle fonctionnera peut-être sur vous. À découvrir !

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Je ne connaissais pas. le libraire l'avait placé à côté du comptoir, le coquin, et je l'ai acheté (j'ai honte mais le format est bon pour lire dans les transports en commun). Je l'ai dévoré;. Mais pour les 3/4. Cette idée d'un monde où tout le monde peut aller partout, en un clic sur le bracelet de téléportation (à condition d'avoir "réservé" (oui oui) pour les lieux les plus demandés), quel rêve. Que cela me plairait. Plus de frontières, un seul peuple, un seul "gouvernement" qui "équilibre" tout cela ... La "Pangaia" . Et puis des mini histoires dans l'histoire, et puis des découvertes plus étonnantes les unes que les autres , des idées fabuleuses et puis, aux 7/8e, j'ai freiné. Les explications de l'utopie, les retours en boucle des mêmes situations, les coups de théâtre en masse ... Non, cela n'allait plus. Lisez la critique de "Le chien critique" à une étoile ; impossible d'analyser mieux. Un livre de plage, dirais-je.
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Mais que se passe-t-il ?
J'ai lu tous les romans de Michel Bussi, en dehors de la Licorne (j'ai essayé, promis), et j'ai le sentiment que plus on avance dans le temps, plus les histoires deviennent invraisemblables. Et aucun mot ne me semble plus pertinent pour décrire l'intégralité... de ce qui ne va plus.
Alors, il y a du positif, sinon je n'aurai pas lu ce roman à la vitesse de l'éclair ! Une excellente idée de départ, innovante, palpitante ; avec l'invention de la téléportation, tous les humains vivent sans frontière, sans culture si ce n'est la seule qui existe encore, sans diversité (mais c'est triste, dit ainsi!).
Un crime pour démarrer, des morts, démarrage d'une enquête. Un trio d'enquêteurs plutôt intéressants ; le beau gosse "grec" (si je pousse le bouchon, j'ajouterai ; le blanc hétéro BG), le colosse sénégalais (un peu plus cliché), la fasion victim coréenne à l'apparence de petite fille (toujours cliché). Malgré les clichés, ils seront finalement les personnages qui m'auront le plus touchée.
Mais le reste de la galerie ? Un méchant que j'ai vu venir dès le début, un journaliste et une institutrice qui ne servent à rien ; leur aventure certes intéressante aboutit sur le néant, zéro développement de personnage, ils finissent inconsistants au possible.
Quant à l'intrigue (ou les intrigues), dire que c'est tiré par les cheveux serait trop gentil à ce stade. Dans les premiers romans de Michel Bussi, j'appréciais la simplicité de problème de départ (un bébé survivant d'un crash d'avion, un meurtre inexpliqué à Giverny, un adolescent qui remet en question son identité, une femme qui voit son fils disparu en mer 10 ans plus tard et qui n'a pas vieilli, une mère de famille qui disparaît pendant les vacances, une veuve en quête de son amour perdu sur les plages de Normandie, etc.). Ici, on s'éloigne de la structure habituelle pour une multitude d'intrigues parallèles, aussi nombreuses que les personnages, et dont la résolution (mais comment l'auteur va-t-il réussir à lier tous ça ?!) est tout simplement... quasi improbable. Que le plan du grand architecte (=méchant) se réalise avec tous ces si, ça relève du miracle. Et encore, s'il n'y avait que ça... le roman fait exploser son quota d'invraisemblances : Un ultime cliché si naïf qui vient conclure une suite d'invraisemblances et c'est bien dommage. Nouvel Babel aurait pu être un chef d'oeuvre sans l'arc narratif autour de Cléo et Lilio, sans toutes ces facilités (voire utopie) scénaristiques, sans ces incohérences grosses comme Babel, sans cette fin digne des Bisounours.
J'espère retrouver dans les prochains livres tout le sel d'une intrigue maîtrisée (même si quelques invraisemblances, en petite quantité ça n'a pas d'importance) comme Michel Bussi m'en a donné l'habitude...


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J'aime beaucoup cet auteur dont j'ai lu tous les romans jusqu'à présent. Lorsque celui ci est sorti, le titre m'emballait moins que les précédents. La lecture est agréable, le suspens, l'intrigue sont maîtrisés. le côté futuriste n'est pas déplaisant. Et pourtant, je n'ai pas plongé dans l'histoire. Je n'ai pas été emportée. C'était bien mais sans plus. Peut être parce que c'était trop dans le domaine du complot politique ?
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