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EAN : 9780785158486
328 pages
MARVEL - US (04/01/2012)
1/5   1 notes
Résumé :
Acclaimed writer/artist John Byrne takes the web-slinger's reigns and reinvents the Spider-Man mythos for the 21st century! Witness your favorite web-spinner's earliest adventures as he faces off - for the first time - against the likes of Dr. Octopus, the Vulture, Sandman, the Green Goblin, the Lizard, Mysterio and Electro! Guest-starring Spidey's supporting cast, the Fantastic Four and heroes from throughout the Marvel Universe, in a decidedly different take on Sp... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome regroupe les épisodes 1 à 12 de la maxisérie de 1998/1999, ainsi que l'épisode zéro, paru entre les épisodes 6 et 7. le scénario, les dessins et le lettrage sont de John Byrne, ainsi que l'encrage pour les épisodes 0 à 8. L'encrage des épisodes 9 à 12 est réalisé par Al Milgrom. Cette histoire avait pour objectif de représenter les origines de Spider-Man, sous une forme plus récente. Elle a été suivi d'une relance des séries de ce superhéros, rééditées dans The next chapter 1 (Amazing Spider-Man 1 à 6 et annuel '99, Peter Parker Spider-Man 1 à 6 and Thor 8), The next chapter 2 (ASM 7 à 12, Peter Parker 7 à 12 et annual '99), et The next chapter 3 (ASM 13 à 19 et annuel 2000, Peter Parker 13 à 19, et Spider-Woman 9).

C'est donc l'histoire du jeune Peter Parker, élevé par sa tante (May) et son oncle (Ben), très studieux. Un jour alors qu'il assiste à une expérience scientifique conduite par le docteur Octavius, il se produit une explosion au cours de laquelle il est piqué par une araignée radioactive. Il se rend compte qu'il a gagné en force et en agilité. Il dispose même d'une sorte de sixième sens qui l'avertit du danger. Il a alors l'idée de se créer un costume à l'emblème de l'araignée et de développer un fluide chimique reproduisant les caractéristiques des toiles d'araignée. Ni une, ni deux, il en profite pour se lancer dans une carrière de catcheur (en se faisant payer en liquide pour préserver son anonymat). Mais un coup du sort tragique va l'amener à prendre conscience que de grands pouvoirs s'accompagnent de grandes responsabilités. Il va lors combattre le crime, et se heurter à des gugusses costumes dotés de superpouvoirs et hauts en couleurs : Chameleon, Tinkerer, Doctor Octopus, Lizard, Elektro, Mysterio, Sandman, Kraven, et d'autres encore. Il doit également supporter les quolibets de ses camarades d'université qui ne voient en lui qu'un étudiant polarisé sur le travail scolaire, faire face à la campagne de dénigrement organisée par John Jonah Jameson dans le quotidien Daily Buggle, veiller sur la santé de sa tante, et trouver comment gagner de l'argent.

Dans la postface du premier épisode (1 page), John Byrne explique que les responsables éditoriaux de Marvel étaient convaincus que le temps était venu de remettre les origines de Spider-Man au goût du jour. Les épisodes créés par Stan Lee et Steve Ditko dataient des années 1963/1964, faisaient référence à des événements historiques de l'époque, avec une narration à destination d'enfants, des couleurs limitées par la technologie de l'époque, etc. Ils décident donc d'embaucher John Byrne pour effectuer cette tâche délicate, dans la mesure où il avait déjà fait ses preuves avec Superman (dans The man of steel). Il conclut en indiquant qu'au final il a conservé plus de 90% du matériel original.

Le métier de l'entreprise Marvel Comics est de produire des histoires basées sur les personnages dont elle détient les droits de propriété intellectuelle, pour les vendre aux lecteurs, et en dégager un bénéfice. de manière cyclique, l'éditeur est confronté à la nécessité de s'assurer du renouvellement du lectorat. Ici, ils ont choisi de commanditer une version récente de l'histoire d'origine pour fournir un point d'accès facilement accessible, sans avoir à ingurgiter plus de 35 ans de continuité datée.

Le parti pris de départ de John Byrne l'honore : conserver le maximum de l'original. le résultat est étonnamment proche de l'original, à commencer par le ton du récit qui semble toujours s'adresser à des enfants, sans réelle dimension susceptible de retenir l'attention d'un adolescent ou d'un adulte. Par exemple, Byrne se complimente d'avoir réduit le nombre d'accidents nucléaires d'une unité en faisant coïncider les origines de Spider-Man et du Docteur Octopus, et en renforçant les mesures de sécurité. Mais ce dispositif fait surtout ressortir l'idiotie inhérente à cette origine : une piqûre d'araignée radioactive n'a rien de réaliste, encore moins de crédible quant à ses effets. En conservant le mode de narration naïf, Byrne en perpétue les tics les plus artificiels Par exemple dans l'épisode 11, Wasp (Janet van Dyne) a décidé de suivre Spider-Man. Elle sort du laboratoire d'Hank Pym, lève la tête et qui passe par là par la plus grande des coïncidences : Spider-Man. Ce genre de raccourci ressort dans toute son artificialité, comme une solution de scénariste fainéant. À la fin des 13 épisodes, le lecteur subit l'effet de cumul de tous ces éléments infantiles gardés en l'état (jusqu'à l'homme sable défait par l'usage d'un aspirateur industriel). À ce niveau là, il finit par s'interroger sur le bienfondé de réécrire l'histoire, si le résultat s'avère aussi proche de l'original. L'effort déployé par Byrne pour expliquer pourquoi un cambrioleur croisé dans un studio de télé à New York va cambrioler le pavillon des Parker fait à nouveau plus ressortir la coïncidence trop pratique, qu'apporter une explication convaincante.

John Byrne a décidé d'être cohérent avec lui-même du début jusqu'à la fin, il applique donc un principe similaire à son approche graphique. C'est à dire qu'il rend hommage à Steve Ditko en reprenant une partie des postures spécifiques à ses personnages, ainsi qu'une partie de la forme des visages. Il utilise un encrage un peu appuyé, par forcément très séduisant (le travail de Milgrom n'étant pas plus fin). Cet hommage fait baisser le niveau de fluidité habituel des séquences. Il a choisi une mise en page comprenant entre 4 et 5 cases par page en moyenne, ce qui induit une narration graphique peu dense (d'un autre coté ça laisse plus de place aux phylactères, un peu envahissants dans la première moitié du récit). Il reste très près des modèles originaux pour chacun des personnages (allant jusqu'à dessiner un visage de Hulk pleine page à la manière de Jack Kirby). Il n'y a donc pas là non plus grand intérêt à regarder de l'ersatz de Ditko, adouci pour le rendre plus acceptable à de jeunes lecteurs. le seul apport visuel visible se trouve dans la modernisation des tenues vestimentaires, et un visage plus avenant pour le cambrioleur. Ces épisodes souffrent également d'un usage peu judicieux de l'infographie débutante pour la mise en couleurs qui s'avère trop vive, avec trop de variations de teinte au sein d'une même surface, sans apporter de détails supplémentaires.

On ne peut pas reprocher à Marvel Comics de ne pas avoir essayé de trouver une nouvelle approche pour faciliter l'accessibilité à la continuité de Spider-Man. Pour un néophyte, ces histoires constituent une introduction valable aux débuts de ce superhéros, et de plusieurs de ces ennemis récurrents. Néanmoins pour découvrir ces débuts, rien ne remplace l'original, et si le lecteur a le courage de lire "Chapter one", il ne lui en faudra pas plus pour lire The amazing Spider-man 1 dans la collection "Marvel masterworks". Pour les lecteurs connaissant déjà les débuts, il découvrira une réécriture très appliquée qui ne constitue en rien une relecture, donc dont l'apport est très limité (voire inexistant). Fort du manque de succès de ce Premier Chapitre, Marvel Comics changera son fusil d'épaule dans son essai suivant très différent : Ultimate Spider-Man de Brian Michael Bendis et Mark Bagley en 2000.
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