La Petite Ritournelle de l'horreur

Un bon thriller qui, au delà de l'intrigue cherche à nous entraîner dans le monde des personnages, dans leur quotidien.

Chaque chapitre est un point de vue différent et nous rend les personnages attachants (ou pas). L'auteur laisse beaucoup de part à notre imagination et ne se sent pas obligé de faire dans le « gore » pour que son histoire nous happe.

Un bon moment de lecture

Une très belle découverte de mon côté pour ce roman et cette autrice. J'ai adoré sa plume, j'ai adoré son univers, ses personnages, et le choix qu'elle a fait pour son histoire.

Ici, le suspense est maintenu jusqu'aux dernières pages, les pistes sont multiples, et l'autrice nous balade, on adore.

Je compte bien me procurer ses deux premiers romans, et c'est une autrice que je suivrai assurément.
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UN THRILLER GLAÇANT ET ÉMOUVANT ! ❤

Dans une vieille maison perdue au milieu de la campagne, la commandante Sevran et son équipe font face à l'inimaginable... le cadavre d'une petite fille a été dissimulé derrière une cloison que le nouveau propriétaire tentait d'abattre. La sidération est totale, et l'angoisse monte encore d'un cran alors que les murs rendent deux autres corps d'enfants...
Accompagnée de Biolet, son équipier de toujours, Servan va devoir diriger l'une des enquêtes les plus sordides de sa carrière. Une affaire dont personne ne ressortira indemne car derrière les murs, se cachent les plus sombres des secrets…

C'est un thriller incroyablement addictif et transpirant de réalisme que nous propose Cécile Cabanac !
Malgré les atrocités et cette plongée dans la noirceur de l'âme humaine, beaucoup d'émotions et d'humanité ressortent de cette intrigue, ce que j'ai adoré.

Je me suis beaucoup attachée au duo d'enquêteurs Servan/Biolet. Plonger à leurs côtés dans les méandres de cette affaire si réaliste, découvrir leurs vies personnelles et surtout l'impact psychologique qu'à l'enquête sur ce binôme et sur leurs familles était très intéressant.

La petite ritournelle de l'horreur c'est des histoires dans l'histoire. Des vies gâchées à jamais... Des personnages très diversifiés et travaillés qui prennent vie sous nos yeux.
Pio qui découvre les squelettes, ce père frustré, malheureux mais qui se démène pour ses enfants. Maria la mégère qui manque cruellement d'empathie. Damien Couard dont l'enfance l'a brisé à tout jamais. Et bien d'autres que je vous laisse découvrir !

Ce thriller dénonce également les failles de l'aide sociale à l'enfance et les situations inextricables de certains enfants qui n'ont personne sur qui s'appuyer... Des passages m'ont déchiré le coeur.

La sinistre mélodie de la petite ritournelle de l'horreur... Entêtante et obsédante.
Un thriller rythmé, non dénué de cruauté, un roman très noir, une plongée dans les abysses de l'humanité.
Bref, une vraie réussite que je ne peux que vous recommander ! ❤

Un polar assez sombre et bouleversant qui montre les manquement liés de la protections des enfants . On parle d'abandon, de vengeance, d'enfant maltraité et de pédophilie.
Le récit est un peu dur quand on est sur le passage des abus d'enfants , c'est oppressant et éprouvante.
C'est un thriller captivant aux multiples rebondissements jusqu'à cette fin qui est horrible et surprenante.

Avec cette publication en 2022, Cecile Cabanac nous livre la troisième enquête du tandem composé de la Commandant Virginie Sevran et son équiper Pierre Biolet.

Nous sommes plongés dans une sombre et sordide histoire. Une histoire dont nous pourrions découvrir les développements sur une chaîne d'information continue.
Une histoire qui dépeint les travers de l'être humain et ses déviances.
Déviances au comble de l'horreur quand elles touchent les enfants.
D'outreau, Fourniret, Dutroux et combien d'autres encore ont capté notre attention par leurs actes délictueux et inimaginables.

L'auteure grâce à une écriture maîtrisée nous capte rapidement et nous transmet la pression de cette course à la recherche de la vérité et de la chasse au suspect.

Cette lecture m'a ramené à de précédents livres, « Les monstres » de Maud Mayeras, « La cave aux poupées » de Magali Collet.

Un bon bouquin !

Je viens de me prendre une grosse claque avec ce roman. L'auteure a réussi de part son écriture fluide, immersive et par les faits racontés, à me faire vivre différents ressentis : interrogation, incompréhension, dégoût, colère, haine, jusqu'à l'envie de tuer et de pleurer.

Je suis contente d'avoir fini ce livre pour enfin pouvoir souffler, mais en même temps je suis triste car je quitte une équipe d'enquêteurs merveilleuse qui elle aussi devait lutter contre le plus abominable des actes, la maltraitance et le meurtre sur enfants. le malaise que chaque membre de l'équipe a pu vivre ou ressentir est très bien décrit par l'autrice.

Dès la première scène on rentre dans le vif du sujet, un père de famille rénove une maison qu'il vient d'acheter. En détruisant une cloison il tombe sur un cadavre d'enfant emmuré. La police arrivée sur place découvre deux autres corps.
Qui sont ces enfants ? Qui était les précédents occupant de cette demeure ?

L'auteure à travers son équipe d'enquêteurs nous montre ce qui est malheureusement souvent la réalité. Des enfants placés par l'Aide Sociale à l'Enfance sont ensuite oubliés ou ne sont pas crus quand ils dénoncent de mauvais traitements. Ensuite la construction difficile de ces enfants devenus adultes qui se retrouvent plongés dans la folie car il est pratiquement impossible de se reconstruire après avoir vécu toute leur enfance en enfer.

Et que dire du final de ce livre.... je ne l'ai pas vu venir, il est vraiment à la hauteur d'un tel roman. Incroyable !!!

Cette histoire m'a fait froid dans le dos, je vais avoir du mal à m'en remettre. Ce livre va rester longtemps dans ma mémoire.
Si vous n'avez pas lu ce roman, je vous recommande fortement de le lire, même si il faut avoir les nerfs bien accrochés.

Alors qu'il veut abattre une cloison dans la maison qu'il a achetée et est en train de rénover, Pio Achenza découvre le cadavre d'un enfant. Police et identité judiciaire sont dépêchés sur les lieux. Rapidement, deux nouveaux corps d'enfants sont retrouvés derrière les murs. L'enquête s'annonce sordide.

Je retrouve donc Virginie Sevran et Pierre Biolay pour une 3e enquête. J'aime énormément la dynamique de leur duo, leur complicité qui ne cesse de se renforcer ; ils se comprennent d'un simple regard. L'équipe qui gravite autour d'eux est également très intéressante, en particulier le lieutenant Dombard, au profil très borderline. Tous sont extrêmement attachants; des êtres humains avec leurs forces et leurs faiblesses, des failles, des souffrances, des émotions, une sensibilité. L'enquête nous emmène dans le monde de l'aide à l'enfance, entre familles dysfonctionnelles, enfants retirés à leurs parents et placés dans des familles d'accueil peu ou pas encadrées, aide sociale dépassée et en manque de moyens.
L'intrigue se déroule dans un abîme de souffrances, de noirceur, d'horreur. Impossible de rester impassible. Comme à son habitude, l'auteure structure son intrigue au cordeau et tient son lecteur en haleine jusqu'à la dernière page. le dénouement est à la hauteur. Cécile Cabanac confirme son énorme talent avec ce roman. Elle fait partie désormais partie des voix qui comptent dans le monde du noir.

Premier roman que je lis de Cécile Cabanac avec la petite ritournelle de l'horreur et j'ai beaucoup aimé.
L'histoire est très noire, trois corps d'adolescents sont retrouvés dans un mur pendant que le nouveau propriétaire fait des travaux dans une maison isolée. L'équipe d'enquêteurs va découvrir ainsi que les anciens propriétaires, famille d'accueil, faisaient vivre un enfer aux enfants accueillis. Ils essaient de remonter cette piste et vont aller de surprises en surprises.
C'est une histoire très intéressante mais le grand nombre de personnages m'a un peu dérangé par moment. On a l'impression aussi que l'équipe de la commandant Sevran ne sont pas assez rapide pour mener cette enquête et on aurait envie de les secouer un peu !
C'est un roman bien écrit, violent, le final est très bon, une auteure à suivre.

Quand Pio entreprend de démolir un mur de la maison qu'il vient d'acheter pour y loger sa grande famille, il est loin de se douter qu'il va libérer l'horreur. Et pourtant. Ce que cache les murs de la masure francilienne est au-delà de ce qu'un être humain peut imaginer.
Appelés sur la scène du crime l'équipe de la commandante Virginie Servan et de son partenaire Biolet, va se charger de l'enquête, qui se complique dès le début par l'antériorité des crimes, qui ont eu lieu il y a plus de vingt ans.
L'enquête va se révéler longue et douloureuse pour tout le monde.
Ce qui m'a plu dans ce thriller c'est sa dimension psychologique. L'enquête est davantage tournée vers la façon dont les acteurs du drame vivent les différentes étapes de l'enquête, par rapport à leur vie personnelle mais tout simplement aussi par rapport à ce qu'un être humain est capable d'encaisser ou non. Et si toutes les étapes de l'enquête sont suivies et décrites correctement, les personnages sont vite attachants, même les personnages secondaires - Pio, ou le vigile etc.
C'est une autrice que je vais suivre car j'ai trouvé cette approche humaine et moins axée sur l'horreur des crimes que ce que l'ont trouve dans les autres thrillers qui se rapportent au même sujet et qui pullulent en ce moment.

Un polar haletant et social.
La commandant Servan et son équipe traque le meurtrier de 3 jeunes, retrouvés emmurés dans une maison. Plongeon vertigineux dans la maltraitance enfantine, la misère sociale et humaine.
Au delà de l'intrigue, et sans tomber dans un misérabilisme facile, l'auteur dresse de beaux portraits de femme et d'homme : Dombard le coéquipier écorché, Servan la commandant « louve » , Pio le mari ahuri, Émilie la maman complètement larguée, …
Cabanac, une auteur à suivre