AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,03

sur 621 notes
5
100 avis
4
72 avis
3
21 avis
2
6 avis
1
0 avis
Voici mon retour de lecture sur La petite ritournelle de l'horreur de Cécile Cabanac.
Un appel au coeur de la nuit. Des gyrophares qui tournoient dans l'obscurité. Une vieille bâtisse à l'abandon.
Quand la commandant Virginie Sevran arrive sur les lieux, les techniciens de l'identité judiciaire sont déjà à l'oeuvre à l'intérieur.
Ils font face à l'insoutenable. À la noirceur de l'âme humaine. Au cadavre d'une gamine dissimulé derrière une cloison que le nouveau propriétaire tentait d'abattre.
Là, au milieu de la campagne francilienne, le silence est oppressant. L'angoisse monte.
Et, bientôt, les murs confient deux autres corps aux policiers. Deux autres enfants… Rapidement, la sidération laisse place à une enquête éprouvante. Certainement la plus sordide de toutes celles auxquelles la commandant et son binôme, Pierre Biolet, ont été confrontés durant leurs carrières.
Une seule certitude, personne ne ressortira indemne de cette affaire…
La petite ritournelle de l'horreur est un thriller que j'ai eu beaucoup de mal à lâcher une fois commencé.
Nous rentrons tout de suite dans le vif du sujet : des corps d'enfants sont retrouvés dans une vieille maison, qui en train d'être retapée.
Le propriétaire est aux quatre cents coups de sa vie, ne comprenant pas comment la future maison où il comptait mettre sa famille à l'abri, notamment un bébé à venir, peut avoir été le théâtre d'une horreur pareille.
Le pauvre, il n'est pas au bout de ses surprises.. et nous non plus !!!
Virginie Sevran et Pierre Biolet vont enquêter pour essayer de percer à jour les secrets cachés derrière les murs de cette maison..
En commençant ce roman, je n'imaginais pas une seule minute où il allait m'emmener.
L'autrice est machiavélique, son écriture est précise et elle nous promène là où on ne peut pas penser aller une seule seconde !
J'ai adoré ce thriller même s'il y a quand même des scènes fortes, et que certaines âmes sensibles peuvent souffrir un peu ;)
Je trouve que l'histoire est hyper bien ficelée et même si des thèmes difficiles tels que la maltraitance des enfants sont abordés, à aucun moment on ne tend vers le sordide.
Les personnages ont tous une psychologie bien fouillée. Il est facile de s'attacher à certains tout en étant perturbé par d'autres.
La Petite Ritournelle de l'horreur est une excellente surprise que je conseille aux amateurs du genre et note cinq étoiles :)
Commenter  J’apprécie          250
Avec ce roman, je découvre Cecile Cabanac qui est une auteure de talent. le début du roman est percutant, et donne le ton de l'atmosphère du récit.

J'ai apprécié le binôme de policiers aussi complices que complémentaires. Ils sont attachants et très investis dans leur enquête.

L'histoire est prenante, chaque chapitre donne le point de vue des différents protagonistes. Les chapitres sont courts, cela rend le récit plus dynamique et nous tient en haleine.

Au delà de l'enquête, Cecile Cabanac pointe du doigt les dysfonctionnements de l'aide sociale à l'enfance.

La petite ritournelle de l'horreur est le 3ème roman de l'auteure, mais ce n'est pas gênant si vous commencez, comme moi, par celui-ci.
Commenter  J’apprécie          240
Des enfants retrouvés emmurés dans une maison en reconstruction, et c'est parti pour presque 500 pages de montée en puissance, d'intrigues, de rebondissements. C'est franchement bien scénarisé. Il y manquerait un pas grand chose d'analyse psy, et un peu moins de pathos (le ton télévisé de "Faites entrer l'accusé" peut-être cher à l'autrice ?!), mais je chipotte, je titille, j'exagère. Un bon polar qui tient ses promesses, et qui justifie aussi son succès.
Commenter  J’apprécie          191
l'acquéreur d'une maison individuelle souhaite y faire quelques travaux et en abattant une cloison, il découvre trois corps de jeunes enfants. Cette maison de l'horreur dont les anciens propriétaires décédés étaient famille d'accueil d'enfants de la DDASS fait l'objet d'investigations poussées et la commandant Virginie Sevran assistée de son fidèle adjoint Pierre Biolet démarre l'enquête. Un thriller passionnant pimenté de nombreux rebondissements composé par une succession de points de vue exprimés par les différents protagonistes et qui évoque de façon douloureuse mais réelle, la maltraitance exercée sur les enfants placés par l'ASE (Aide Sociale à l'Enfance).
Commenter  J’apprécie          190
J'ai parfaitement conscience de nager à contre-courant dans cette histoire là.
Cécile Cabanac a été une excellente journaliste dans une autre vie et a commis 2 précédents polars plutôt bien tournés.
Avec "La petite ritournelle de l'horreur" elle surfe sur ce sujet d'actualité ( la maltraitance des familles d'accueil ). Elle emprunte les codes du polar classique quelque part entre "Le chuchoteur" de Carisi et "Octobre" du très doué Soren Sveistrup. Rajoutons à cela une brigade versaillaise sous Lexomil ( on pense aux flics du 93 de Norek, un petit stage chez le capitaine Coste ne leur ferait pas de mal) ou baignant dans la sérotonine ( trop mignon d'être enfin papa, de penser à sa gentille petite famille). Il y a bien sur un bad, mais sur les rebords, plutôt colérique en fait. Et là zou, des corps d'ados emmurés dans la maison de l'horreur ( achetée, c'est une excellente affaire, 80000 euros). Bon là on va essayer de retrouver tout le monde en commençant par les anciens ados placés chez les ex-proprio,un couple maléfique (façon Karine Giebel).
A partir de là l'intrigue se déroule avec un classicisme bétonné : on se fourvoie un peu, on fait des aller-retour à la maternité, on finit par prendre la gastro sur un cargo.
Heureusement la résolution de l'affaire par notre gentil trio d'enquêteurs est un peu plus tonique. Les flics "ont pris soin d'eux". Et voilà on se tire dessus et on se court après , souvent dans la pénombre ( sans doute en hommage à Hervé le Corre)
Il y a du "Dexter" dans l'air,mais bon on n'en dira pas plus.....
Laissons le soin au courageux lecteur d'affronter l'Horreur au risque de fredonner sardoniquement sa petite ritournelle.
Le travail du journaliste Sylvain Loubet a eu l'immense mérite de pointer les dysfonctionnements de l'ASE et la maltraitance de certaines familles d'accueil. C'est un fait incontestable qui désormais les stigmatise. Cependant de nombreuses familles d'accueil ont déployé des trésors de compassion et de bienveillance , assurant une tache difficile et souvent ingrate de co-parentalité. de la même façon on peut regarder avec effroi le téléfilm de France2 "Enfant de personne" et le mettre en perspective avec "Les enfants de Vercheny" diffusé sur France3. Ici une institution drômoise remarquable fonctionnant depuis 1948, là-bas des ITEP où sévissent des éducateurs débordés......
Ceci explique sans doute cela: je manque sans doute un peu d'objectivité !
Lorsque le fond déferle sur la forme, le zélateur d'hier devient le contempteur d'aujourd'hui.
Je lirai le prochain livre de Cécile Cabanac
Commenter  J’apprécie          193
En quelques années, le thriller s'est taillé une place de choix dans le monde de la littérature française. Les représentants de ce genre sont aussi nombreux que talentueux. J'ai lu beaucoup d'entre eux et pourtant j'étais passé à côté de Cécile Cabanac. Mea culpa !

Cette histoire est la troisième enquête de Virginie Sevran mais elle peut se lire indépendamment. Dès les premières pages, on entre dans le vif du sujet et on sent que celui-ci va être très sombre. A chaque chapitre, on passe d'un protagoniste à un autre. Au fil de ces différents points de vue, on a donc une vue d'ensemble de toute l'affaire. le puzzle macabre se reconstitue alors à chaque nouvelle révélation.

De par les thèmes abordés, ce roman peut être un peu choquant et n'est pas à mettre en toutes les mains. Il parle de maltraitance, de meurtres d'enfants et se permet même un côté subversif en mettant à mal le sacro-saint instinct maternel. Sans faire la morale ou juger, l'autrice nous met simplement face à des personnages marginaux, dénués de sens commun et capables d'actes ignobles. Leur singularité et leur folie les rend tellement imprévisibles qu'ils en deviennent insaisissables. Pris au piège de cette ambiance malsaine et déroutante, le lecteur a du mal à reprendre son souffle.

Pour ma part, ce récit sans concession représente tout ce que j'aime dans les thrillers. Frissons, suspense, démence, immoralité, rien ne nous est épargné. Grâce à une écriture fluide et à une construction maîtrisée, le résultat est d'une efficacité terrible. « La petite ritournelle de l'horreur » fait partie de ces polars marquants dont on se souvient longtemps après la fermeture. Autant vous dire que Cécile Cabanac vient de faire une entrée fracassante dans les rayons de ma bibliothèque. Ce fut une belle découverte qui en appelle d'autres !
Lien : https://youtu.be/_FWIUowfnP4
Commenter  J’apprécie          170
Cette ritournelle grincera un moment
dans nos mémoires.
Cécile Cabanac prend son temps
(un peu trop vraiment)
pour démêler une histoire sordide
de cadavres d'enfants emmurés...
Une famille d'accueil toxique
Des adultes toujours tatoués par la maltraitance .
Cabanac, impitoyable, n'hésite pas à dégommer
le plus sympathique de ses personnages .
Une lecture agréable malgré des longueurs
dans le déroulé du scenario

Commenter  J’apprécie          160
Un livre pour lequel je me suis forcé à aller jusqu'au bout. Pourquoi ? Hormis le fait que l'écriture soit correcte, les personnages sont des clichés, on a l'impression que l'auteur règle des comptes avec certaines catégories professionnelles. Elle illustre un fait divers sordide et une enquête menée par la DRPJ de Versailles et sa Commandant. On a l'impression de suivre un mauvais téléfilm de TF1.
Le récit contient des contradictions et plus on avance plus on s'éloigne de la réalité. Mais Cécile CABANAC aurait du refaire lire son livre par un professionnel car tout ce qui touche à la police, les enquêtes, l'IGPN et les magistrats relève du fantasme et d'une méconnaissance assez effrayante de ces métiers.
Je pourrais lister toutes les incohérences mais ce serait trop long.
Quant à l'histoire, une maison du cauchemar, de la maltraitance d'enfants à outrance, des crimes (beaucoup); je n'ai pas vu l'intérêt d'un énième polar de ce genre.
Commenter  J’apprécie          162
Mon année lecture commence fort avec ce roman policier très noir.
Le roman commence fort aussi 3 corps d'adolescents retrouvés emmurés dans une vieille maison. le nouvel acheteur est en état de choc et pourtant les murs de la maison en ont vu d'autres. Par le passé, la maison appartenait à un couple de Thénardier ultra violents et sans morale. La maison des horreurs va révéler tous ses secrets.
La brigade de Versailles est mise sur l'enquête. On découvre alors une équipe soudée, travailleuse avec ses forces et ses faiblesses menée par la commandant Virginie Sevran.
Cécile Cabanac propose un polar bien ficelé, bien écrit. A l'image de son titre, le roman propose le pire (l'horreur) et de jolis moments de douceur.
Âme sensible s'abstenir et préparer un mouchoir pour la fin.
Maintenant que j'ai commencé, j'ai envie de découvrir les autres romans de l'autrice.
Commenter  J’apprécie          151
Le couple Achenza achète une maison car la famille va s'agrandir, Maria attendant son 4ème enfant. Pio, le mari, entreprend des travaux dans celle-ci qu'il va vite interrompre quand démolissant un mur, il tombe nez à nez avec le cadavre d'une jeune personne. La commandante Virginie Sevran et son équipe vont se charger de cette enquête qui va vite tourner à l'horreur, la ritournelle s'étant enclenchée quand d'autres corps sont découverts.

Les chapitres donnent voix alternativement à plusieurs personnages. La maison de l'horreur livre petit à petit ses secrets. Des enfants abandonnés par leur famille biologique, livrés à une famille d'accueil tortionnaire, démoniaque. Maltraitance corporelle, psychologique, rien ne leur est épargné. Pédophilie, violences en tout genre. C'est l'horreur absolue. Peut-on ressortir indemne d'un tel traitement ?

Avec une écriture fluide, une construction habile et maîtrisée, l'autrice nous livre un roman noir, puissant, sans concession, d'une efficacité redoutable.
Commenter  J’apprécie          150




Lecteurs (1405) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2900 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}