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Je me suis laissée emporter par ce livre, mais franchement au départ quand j'ai vu qu'il s'agissait encore de pauvres enfants maltraités dans des familles d'accueil j'ai failli abandonner mais une fois lancée dans l'histoire je suis allée jusqu'au bout.
J'explique sur ma liseuse je clique très souvent sur des livres au hasard et je ne me souviens plus des résumés.
Je dois reconnaitre que c'est bien écrit, l'histoire palpitante et addictive.
Que de malheurs dans les murs de cette maison de l'horreur, ce n'est pas la première fois que ce sujet est abordé car il y en a eu aussi dans les institutions religieuses et dans différents pays. Je me souviens des enfants du fleuve de Lisa Wingate mais il y en a plein d'autres.
Dans cette histoire ce couple a logé et nourri un certain nombre de garçons et filles que pour avoir un revenu intéressant . Quand ces pauvres enfants arrivaient à partir de cette maison contrairement à d'autres leur vie était saccagé par ce qu'ils avaient subis et même en devenant adultes ils n'arrivaient pas à oublier.
Le groupe de policiers qui menait l'enquête était très uni et m'ont mené par le bout du nez presque jusqu'au bout, bien avant la fin j'avais deviné mais quand même un dénouement qui vous prend aux tripes.
Je le conseille mais sachez que c'est très dur et je sais pourquoi maintenant j'évitais les policiers mais il y en a plein d'autres sur des sujets différents heureusement.
Bonne lecture à tous.
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Lorsque Pio et Maria Achensa ont acheté la petite maison isolée dans les bois, c'était pour y abriter la famille, d'autant que Maria attend leur quatrième enfant et qu'ils ne sont pas bien riches, elle lui a donc demandé de faire le nécessaire pour les loger le mieux possible.
Mais lorsque Pio a commencé à démolir les murs pour agrandir, l'horreur qu'il a découvert l'a laissé sans voix, tremblant, sonné.
Lorsque Sevran et Briolet arrivent sur place, un corps d'enfant est découvert, puis deux, puis trois.
L'enquête s'annonce à la fois violente et difficile. Qui a bien pu cacher les cadavres ici, qui sont ces enfants, qui sont le ou les Meurtriers.
Une enquête qui démarre fort, des suspects, mais surtout des révélations qui montrent la violence et la noirceur dont peuvent être capables les hommes et le femmes.

Une famille d'accueil, des services sociaux défaillants car dépassés, des enfants placés que tout le monde a oublié et abandonné, des abus, des excès, rien ne sera épargné aux enquêteurs comme au lecteur.
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Un thriller remarquablement mené !
L'entrée en matière qui donne des frissons avec cette scène effroyable : un corps retrouvé emmuré, puis un deuxième, puis un troisième… L'horreur a-t-elle une fin ?
Des enquêteurs, qui pour une fois, ne sont pas complètement caricaturaux. Avec une vie personnelle, des conversations et des habitudes loin du commissariat : en un mot rassurant et ancré dans la réalité.
Très vite, la presse s'empare de l'affaire et la nomme « la maison de l'horreur ». Tout bascule lorsqu'on découvre que c'est un couple (l'un décédé, l'autre placée en EHPAD) saisie par la DDASS comme famille d'accueil…

Une intrigue oppressante qui interroge : L'aide sociale à l'enfance est-elle suffisamment regardante sur les familles d'accueil ? Sait on réellement ce qui se passe pour ces enfants placés ? Mais sait on vraiment ce qui se passe chez chacun une fois la porte refermée ?
Ambiguïté, paranoïa, voyeurisme, l'enquête nous malmène, nous atteint, nous questionne. Cécile Cabanac, malgré la noirceur de l'affaire, est saisissante de réalisme avec toute l'humanité requise pour aborder une mare sans fond. Vraiment un thriller qui nous plonge dans le noir…
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Cécile CABANAC. La petite ritournelle de l'horreur.

Imaginez qu'un jour, vous achetez une vieille maison, pas trop chère, bien située en région parisienne. Vous êtes prêts et vous attaquez la restauration. Une cloison à abattre pour agrandir une pièce… Et… Stupeur, lorsque vous découvrez, le corps d'un enfant noyé dans le plâtre ! Que faites-vous ? Ébahi, bouleversé, vous prenez vos jambes à votre cou. Oui, vous fuyez, le regard hagard. Vous ne savez même plus que faire. Cependant, vous reprenez vos esprits et contactez la gendarmerie….

La police, dépêchée sur les lieux va poursuivre ses investigations et mettre à jour deux autres corps. Que s'est-il donc passé dans cette demeure qui hérite du nom de « la maison des horreurs ». La commandant Virginie Sevran et son collègue Pierre Biolet vont se mettre au travail et mener une très sérieuse enquête. Cette maison est à l'abandon depuis quelques années. La dernière détentrice du bien, Marie Duflot est en EHPAD et vient de décéder il y a quinze jours ! Qui a donc enseveli ces corps de jeunes enfants et adolescents dans cette demeure ?

Marie Duflot, la propriétaire de ce bien l' a cédé pour un prix très modéré à la famille Achanza, Pio et son épouse, Maria, une femme dominatrice et leurs trois enfants, attendant la naissance du quatrième bébé. Au cours de l'enquête, nous découvrons que la dernière propriétaire a été famille d'accueil pour un certain nombre d'enfants de l'Aide sociale à l'Enfance. Cette famille est une véritable copie de la famille Thénardier de Victor HUGO. Les enfants, enquêtés par nos investigateurs ont révélé la veulerie de leur famille d'accueil. Petit à petit, nos fins limiers vont tirer les fils, dérouler la pelote et faire toute la lumière sur cette triste découverte. Les ramifications se déroulent les unes après les autres. Dans l'écheveau, les preuves s'imbriquent les unes dans les autres. C'est un véritable puzzle. Comment des enfants soumis à de telles tortures, peuvent-ils se reconstruire ?

Ce thriller nous révèle les failles existantes dans le domaine de la gestion des enfants abandonnés. Que de malheurs, des situations insoutenables, des séances de tortures, des sévices, des conditions de vie invraisemblables émaillent ce récit. Cela sent le vécu. C'est intolérable de payer des familles et de leur confier des enfants en détresse morale ou physique. Il suffit d'une brebis galeuse pour pourrir le système. Il faut dire que Cécile CABANAC est journaliste, grand reporter. Elle a dû être confrontée, au cours de ses investigations à de telles situations. L'écriture nous happe. La force du récit suit le déroulé de l'enquête et au fur et à mesure, la tension monte. Un récit machiavélique. Un très bon polar. Si vous avez le coeur solide, je vous recommande ce roman noir. Bonne lecture et bon courage.
( 13/09/2022).
Lien : https://lucette.dutour@orang..
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J'ai tout de suite été happé par ce roman qui se déroule à toute vitesse dès le début ce que j'aime, car les pages défilent toutes seules. J'ai également beaucoup apprécié le thème qui sort un peu du lot avec l'histoire de cette famille d'accueil si particulière.

On a très rapidement envie de savoir qui sont ses enfant emmurés dans cette bâtisse, quelle est l'histoire de la famille ayant habité cette maison.

Le mari ayant découvert le premier corps car il va y en avoir plusieurs va être plutôt plus que concerné par cette situation ne souhaitant plus vivre dans cette maison au contraire de sa femme qui se fou du passé de cette demeure si cela peut offrir un plu grand espace de vie à cette famille.

D'ailleurs au cours de l'enquête les inspecteurs vont rapidement trouvé que cette maison a été vendu rapidement et pour une bouchée de pain, une autre piste à creuser pour cette enquête.

J'ai malheureusement trouvé le récit moins addictif à partir de la moitié du récit à mon grand regret ce qui a fait que ma lecture a bien ralenti. Je n'ai également pas eu d'attachement à cette brigade.

Un lecture sympathique mais qui ne me laissera malheureusement pas de grand souvenir malgré son thème plutôt différent et marquant.
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Un très bon thriller lu en audio, en un mois plus ou moins. C'est un véritable page turner aux multiples pistes et protagonistes qui sont évidemment liés les uns aux autres.

L'histoire débute avec un couple, Pio et Maria, qui vient d'acheter une maison. Pio y fait des travaux et en démolissant une cloison, découvre un cadavre d'enfant. La Capitaine Sevran, son collègue Biolet et leur équipe vont enquêter sur cette maison qui a abrité il y a quelques années une famille d'accueil particulièrement sadique, violente. D'autres cadavres vont apparaître dans cette maison. Qui a pu faire ça ? La famille d'accueil ? Quelqu'un d'autre?

L'auteur a mis en lumière - même si cela a été exarcerbé - les dysfonctionnements qu'il peut y avoir dans les services de l'aide à l'enfance; les familles d'accueil qui ne sont pas toujours contrôlées comme elles devraient l'être (ça, c'est dans le bouquin). Je présume que dans la réalité, il y a des choses qui ont été mises en place au fil des années afin que ce type de dérives n'arrivent plus.

J'ai trouvé certains passages assez durs par rapport aux enfants et comment ils peuvent être traités mais en même temps, ce n'était pas "gratuit" et cela s'imbriquait dans l'histoire. On maintenu dans l'horreur tout au long du récit qui est ponctué de multiples rebondissements. On pense que cela va s'arrêter, mais cela continue jusqu'à la fin où on n'aura pas toutes les réponses au final.

C'est un roman sombre et bien écrit et qui ne joue pas dans la catégorie du trop plein de glauque et ça, j'apprécie.

C'est le premier roman de l'autrice que je lis, j'ai remarqué que c'était un tome 3. Tant pis, ce n'est pas très grave. Je la relirais certainement.
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Une enquête policière très bien menée par Cécile Cabanac, une auteur que j'ai apprécié découvrir et dont je lirai sans aucun doute les prochains romans.
Alors que Pio Achenza réalise des travaux dans la maison qu'ils viennent d'acquérir avec son épouse, au coeur de la campagne, il découvre, sous le choc, un corps emmuré dans la cloison qu'il était en train d'abattre. Lorsque la police arrive, 2 autres corps sont découverts. Des enfants, entre 11 et 14 ans. La commandant Virginie Sevran, qui mène les opérations, découvre lors de ses investigations que cette maison a un lourd passé. Elle appartenait en effet a un couple qui accueillait des enfants placés et leur faisait subir des atrocités. Une enquête éprouvante et minutieuse attend les équipes de la commandant Sevran.
J'ai beaucoup aimé suivre cette enquête : Cécile Cabanac prend vraiment le temps d'installer le décor, elle multiplie les points de vue de personnages touchés différemment par l'histoire. le suspens n'est pas haletant, l'enquête peut paraître longue, mais cela ne m'a pas dérangé, au contraire. J'ai apprécié suivre les différentes pistes, les interrogatoires etc. le seul bémol pour moi est le dénouement du roman : alors que les investigations avaient été longues, en comparaison tout prend fin très rapidement, en l'espace de quelques pages ! Cela m'a donné l'impression de manquer d'éléments et de réponses.
Un bon roman policier donc et une auteur que j'ai aimé découvrir.
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Ce troisième tome a été vraiment génial. On retrouve avec plaisir Virginie Sevran et Pierre Biolet dans une nouvelle enquête dans une maison de l'horreur. Il y a plein de rebondissement et de retournement de situation. J'ai tourné la dernière page la gorge serré car cette fin nous fait passé par diverse émotion. Coup de coeur pour ce thriller
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J'ai aimé le duo Sevran-Biolet (même si lire la commandant m'étonnais à chaque fois). Des noms à référence musical qui m'ont fait sourire.

J'ai aimé les jeux de mots sur les noms d'emprunts (Dure Laure, par exemple).

J'ai été intriguée par Maria qui joue un drôle de jeu.

J'ai aimé que l'auteure s'attarde sur les dommages dans les familles des enfants retrouvés morts.

Je découvre cette louve du polar talentueuse et attend sa prochaine composition musicale.

L'image que je retiendrai :

Celle des yeux cernés de nombreux personnages.
Lien : https://alexmotamots.fr/la-p..
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Vous décidez d'acheter une maison, isolée, pour un nouveau départ avec votre conjoint, votre famille doit s'agrandir et là… c'est la catastrophe ! Vous êtes bricoleur, vous entamez les grands travaux, décidez d'abattre une cloison et là… c'est la catastrophe ! Des corps emmurés vont mettre à mal votre projet, vous entraîner dans des abîmes de perplexité : et si les victimes étaient des enfants dont la disparition n'avait jamais été signalée ou que les enquêtes n'avaient jamais abouti ? Et si ce scandale mettait en lumière l'incurie du service public de la protection de l'enfance ?
Cette histoire très sordide parle à vos tripes, vous ébranle les neurones avec en prime, la question du déterminisme et du déni.
L'action se passe dans la région de Versailles et fait ressurgir un « cold case » du côté de Clermont-Ferrand, justement l'ancienne affectation de Servan (apparue dans Des poignards dans les sourires) et de son adjoint Biolet. Servan-Biolet, un duo complice : ils n'ont même pas besoin de parler pour se comprendre, héros récurrents et complices de l'auteure qui publie ici son troisième thriller.
Le style est efficace. Les personnages nombreux et fluctuants, victimes ou bourreaux, bousculent votre empathie. du noir très foncé pour ce polar psychologique que j'ai beaucoup apprécié par la diversité des situations qui nous font dire que personne n'est à l'abri des pervers.

Lien : https://collectifpolar.wordp..
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