La Petite Ritournelle de l'horreur

Lecture du mois d'aout- PLUIE LA ROCHELLE

Les Yvelines, à Mesnuls (quel nom ahah).
La loose pour Pio Achenza qui trime dès qu'il peut, à faire des travaux dans la maison qu'il vient d'acheter pour y loger touuuute sa famille : sa femme grognasse + ses 3 gosses ½ (le 4e est en route).
PAF la cloison. Beurk l'odeur cheloue. Heu c'est quoi ce bout de tissu qui dépasse ? Oh un enfant. Mort. Voire Momifié.
Horreur. Malheur.(je mets tout le temps ça en ce moment)
Sympaaaaa.
Je peux te dire qu'avec un début d'histoire comme ça, le ton est donné, Minou.
Ça fait froid dans le dos.
Pour résumer : J'ADORE. (enfin je me comprends)
Quand la police arrive sur place, c'est trois gosses DCD qui seront retrouvés dans cette cloison.
L'horreur totale.
Qui sont ses enfants ? Depuis combien de temps sont-ils là ?
A qui appartenait la maison avant ?
Bref qu'est-ce que c'est que ce bowdel!!?!?

La brigade de la SRPJ de Versailles est sur l'affaire : La commandant Sevran, Pierre Biolet, Nathalie Kervan,David Ortiz et le lieutenant Dombard.
Très vite ils découvrent que La maison appartenait à Madeleine Duflot. Qui vient de mourir.
Et MERTE.
Le couple Duflot faisait famille d'accueil pour la DDAS.Visiblement ils n'avaient d'accueil que le nom …..

                                 

Il est ouuuu le bonheur il est ouuuuuu ?
Bah pas dans ce bouquin, Minouuuuu !
Tu veux du sombre ? Tu seras servi.
Tu veux du glauque ? Pareil.
Tu veux du cassos ? Bienvenue.

Ca te donne envie ou pas ?

Auteure inconnue mais quelle bonne surprise !!
Une histoire bien glauque qui commence direct. Dès les premières pages tu plonges dans une ambiance sombre et sale.

Des chapitres courts, où tu suis à chaque fois un personnage différent, principal, secondaire ou dommage collatéral :
Les Flics (avec chacun aussi leur vécu et problèmes perso), des enfants (devenus grands) qui ont vécu dans la Maison, la mère d'un enfant disparu. Bref une vision à 360 degrés.

A chaque fin de chapitre, l'envie de continuer et de savoir.
Pas de temps mort, c'est très rythmé et du coup très addictif.
Les personnages sont aussi très attachants. (et sinon il est où le chien du vigiiiile ?)
La brigade va devoir retrouver la trace des enfants qui ont séjourné chez les Duflot aka la maison de l'horreur. Des Thénardier. DES MONSTRES.
Famille d'accueil …mon cul oui !
Aide sociale à l'enfance ? de l'aide vraiment ?!???
Des enfants fantômes dont personne ne veut, abandonnés, oubliés du système, des mauvais traitements (c'est le moins que l'on puissent dire) physiques et psychologiques. Des enfants qui n'ont connu que la souffrance et l'abandon.
Faut avoir le coeur bien accroché, Minou.
C'est bien sordide.

                             
Je regrette juste que ma lecture ait été trop saccadée. Méteo pourrie. Pas de transat. Pas de lecture.
Sinon je l'aurais lu le livre d'une traite je pense.

CECILE CABANA
Retiens ce nom, Minou, je lirai surement d'autres livres de l'auteure.
Une louve du polar. ahouuuuuuu

        * A TANTÔT~ BISOUS LES MINOUS *











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Ce que j'aime chez Cécile Cabanac , c'est la grande maitrise et la belle cohérence de ses récits.

Comme pour « le chaos dans les veines », ce présent roman est aussi superbement bien ficelé. Il m'a permis une fois de plus, de m'embarquer au coeur de l'enquête. Une enquête menée tambour battant, sans aucune baisse de régime par la commandant Virginie Sevran et sa fidèle équipe.
C'est vraiment un parcours du combattant que cette enquêtrice nous invite à faire, par ses réflexions, par ses déductions, par ses actions, comme si parfois sa propre vie en dépendait.
*

Avec Cécile Cabanac et son écriture très fluide, rien n'est laissé de côté, même le personnage le plus insignifiant aura son rôle dans cette histoire lugubre et n'est jamais placé là, par hasard.

Ce qui fait aussi la force de ce polar, c'est le sujet très fort et très sensible que l'auteure a choisi.
Celui des crimes d'enfants et aussi celui de la maltraitance de petites filles et de petits garçons.

Des histoires très sombres, intrigantes, presque vomissantes, qui révèlent au grand jour cette effrayante noirceur et cruauté que l'on peut trouver dans l'âme de certaines personnes.
Des hommes, des femmes, des mères de familles, tout à fait ordinaires, qui semblent si bien adaptés à la société, mais qui sont de véritables monstres et monstresses.
Toutes et tous possédés par le diable en personne, qui feront vivre des horreurs et des cauchemars à des innocents ou des êtres sans défense.
*

J'ai participé alors, le coeur battant la chamade, à cette enquête bien difficile à mener sur le terrain, mais aussi très hard à supporter psychologiquement.
Des investigations qui me mèneront avec les enquêteurs vers des fausses pistes, à des découvertes macabres, surprenantes et écoeurantes.
Et où nous serons confrontés à des gens bizarres, à des suspects antipathiques, à des maniaques odieux et à des psychopathes déterminés.

La petite ritournelle de l'horreur – Cécile Cabanac
Je ne savais pas à quoi m'attendre en ouvrant ce roman et j'ai eu un peu de mal à rentrer dedans ; probablement le « style » de l'auteure qui m'a gênée au départ (phrases courtes, peu de descriptions des lieux,…)
On rentre de suite dans le vif du sujet ! Et quel sujet !
La maltraitance sur des enfants/ados placés en famille d'accueil… quelques jours après avoir lu « de nulle part » de Claire Favan, ce livre me ramène sur ces horreurs malheureusement parfois avérées ☹
Cette fois, l'auteure s'attache plus à retracer le vécu traumatisant des jeunes placés dans une famille d'accueil totalement abjecte plutôt que la destruction psychologique engendrée par ces placements « ratés » chez les futures adultes (comme le parti pris de Claire Favan).
Après un début en demi teinte, j'ai plongé en apnée dans cette histoire où chaque chapitre apporte son lot de sordide !
Les enquêteurs, eux-mêmes en situation émotionnellement délicate, vont aller de surprise en horreur jusqu'aux tréfonds de la nature « humaine »… si ce mot peut encore être employé !?
Page après page, Cécile Cabanac nous entraine dans une descente vers l'enfer et la noirceur des révélations tisse une toile oppressante jusqu'au dénouement imprévisible et totalement inconcevable !
Un roman noir qui laissera des traces dans ma mémoire… comme une petite ritournelle entêtante peut parfois envahir notre esprit pendant des jours…

🏚⛴👟📓⚒ " La petite ritournelle de l'horreur ", c'est la vie de Pio Achenza qui bascule dans l'horreur un soir, lorsqu'il est en train de faire de d'abattre la cloison de la nouvelle maison qu'ils viennent d'acheter avec sa femme, derrière cette cloison se trouve l'impensable, l'imaginable, le corps d'une gamine caché.



Il prend peur et tombe sous le choc et appelle la police.


Quand le commandant Virginie Sevran arrive sur les lieux, les techniciens de l'identité judiciaire sont déjà à l'oeuvre et ils font face à l'insoutenable.


Dans cette ville bâtisse, au milieu de la campagne francilienne, tout est oppressant, sinistre, macabre, et bientôt les murs de la maison révèle d'autres corps aux policiers.


Pour la commandante Virginie Sevran et son binôme Pierre Biolet, cette enquête sera la pire enquête a lesquels ils seront confrontés dans leurs carrières.


Cette maison des Mesnuls rebaptisée vite fait bien fait " la maison de l'horreur " par les médias, qu'es ce qui a bien se passer de tellement macabre à l'intérieur.


Cette enquête hors normes, qui prendra toute l'énergie de la commandante et son coéquipier, un duo complémentaire qui sait travailler ensemble, tout fonctionne telle un métronome, le parfait binôme.


Atmosphère étouffante et éprouvante, l'autrice ne nous laisse rien aux hasards, j'ai alterné entre les personnages avec leur pensé, leur vie, leurs histoires.


La dureté de l'histoire où chacun révèle son lot de perversité, et ses enfants victime qui se retrouve à vie avec de terribles traumatismes, et ses services de l'enfance qui sont censés de protéger ne font rien, comme si de rien était. Et les pauvres se retrouvent seul, abandonné, perdu et maltraité.


Et ses parents qui sont complètement à l'ouest dans un véritable déni de leur rôle de parent.


Roman psychologique très sombre et bouleversant, où j'avais mon palpitant qui cognais force dans ma poitrine face à cette histoire où dès le départ s'il y avait juste, un appel à l'aide entendu, rien ne se serait passer ainsi.


C'est aussi un roman qui aborde divers thèmes : abandon, famille d'accueil, vengeance, psychopathe pervers tordu, haine, manipulation, argent, médias, peur, enfance maltraitée, service de la protection à l'enfance inexistant.


Rien ici et laissé aux hasards dans ce roman, aucune fausse notre, une écriture qui va dans le vif, qui cogne fort et qui m'a pris aux tripes.


Ses médias prêts à tout pour avoir une part du gâteau.


Cette ritournelle de l'horreur comme une mélodie entêtante, noir, glauque, qui te mène dans une histoire terriblement effroyable.


C'est mon troisième roman de l'autrice et je sors à nouveau conquise par celui-ci ♥️, il va aller rejoindre ses copains dans mes bibliothèques.⛴🏚📓⚒👟

J'avais découvert Cécile Cabanac lors d'un apéro du Gang Pocket Polar où elle nous présentait Des poignards dans des sourires, très brillant premier roman.

Je n'ai donc pas hésité quand il m'a été proposé de lire en avant-première La petite ritournelle de l'horreur, la nouvelle enquête du commandant Virginie Sevran et de son équipe composée Pierre Biolet, Kervan, Ortiz et le borderline Dombard.

Ce nouvel opus met brillamment en exergue la noirceur de l'âme humaine. D'aucuns ont l'habitude de dire que les secrets sont généralement bien gardés... Que dire quand ils sont enfouis dans le béton des murs d'une vieille bâtisse.
Mettons nous à la place de Pio Achenza, le nouveau propriétaire de cette ancien lieu d'accueil de jeunes enfants. Alors même qu'il rénove la maison et décide d'abattre un mur, il tombe sur 3 cadavres de jeunes enfants ! Et les surprises laissées par Madeleine et Bernard Duflot ne s'arrêtent pas là...

Comment Virginie et sa bande vont s'y prendre pour dans un premier temps identifier les cadavres et retrouver le meurtrier ? Et ce dernier, qui est il? On suspecte un grand malade...il est bien pire que cela.

Un thriller haletant, un thriller captivant et très prenant durant lequel on passe par tous les états.
Et Cécile Cabanac nous "libère" uniquement au point final ! Jusqu'à l'ultime signe en effet des rebondissements et événements inattendus se produisent.

Une écriture incisive, des chapitres courts alternant les points de vue des différents personnages et au final quasi 500 pages que l'on ne voit pas passer. Et pourtant la folie, la maltraitance, la maladie... sont autant de thèmes que toute personne va fuir rapidement.

Un excellent millésime, un premier coup de coeur noir pour cette année 2022.
Une nouvelle preuve qu'un auteur noir peut s'emparer et mettre sur le devant de la scène des thèmes compliquées. Bravo Cécile.

A lire indéniablement...

C'est le premier livre de cet auteur que je lis et je n'ai pas été déçue. Cécile Cabannac a réussi le tour de force d'avoir écrit un polar sur un sujet extrêmement douloureux qui nous plonge dans les profondeurs du mal sans jamais être ni voyeur, ni complaisant. Tout commence par la découverte de trois corps d'enfants emmurés dans la cloison d'une maison achetée par Pio Achenza marié à Maria et avec qui il a plusieurs enfants et qui en attend un troisième. Et là, la descente aux enfers commence. L'enquête est confiée au commandant Sevran, une flic énergique, empathique, ô combien humaine et sensible et qui essaie de cacher sa vulnérabilité sous une épaisse carapace. Cécile Cabannac dénonce dans ce thriller très noir la violence faite aux enfants confiés à l'aide sociale à l'enfance, l'indifférence de certains soi-disant professionnels et la responsabilité qu'a la société toute entière envers ces laissés pour compte qui n'intéressent personne. L'équipe du commandant Sevran va être mise à rude épreuve et va y laisser quelques plumes. Les chapitres consacrés à plusieurs personnages, sont relativement courts, ce qui donne au roman un rythme soutenu. le suspense reste entier jusqu'à la fin . Pour qui aime ce genre, n'hésitez pas, et écoutez cette petite ritournelle.

En bref :
Très bon thriller haletant et glauque.

De quoi ça parle :
Une jeune fille est retrouvée emmurée dans la nouvelle maison d'un homme qui est très secoué par cette découverte macabre. La commandant Sevran et son équipe sont chargés de l'enquête qui mettra en lumière ce que cette maison de l'horreur aura vu durant des années.

Mon avis :
J'ai passé un moment anxiogène et déroutant pendant cette lecture : tout pour me plaire.

L'auteure a su dès les premières pages installer un climat malaisant qui ne m'aura pas quittée durant ma lecture. le roman est totalement à l'image de sa couverture : sombre, glauque, mais aussi très intriguant.

De suite nous entrons dans le vif du sujet avec la découverte d'un cadavre d'une jeune ado dans le mur de la maison de Pio, qui vient d'acheter cette demeure. Comment cette jeune fille a pu finir ainsi ? Comment a-t-elle fini ici dans ce mur ? C'est tout ce que Sevran et sa fine équipe vont tenter de mettre en lumière.

Je dois avouer que je n'ai pas accroché avec l'héroïne principale. Malgré son empathie certain envers les victimes, je ne me suis pas reconnue dans son tempérament. J'ai, par contre, beaucoup apprécié ces subordonnés. Tous. D'autant le jeune futur Papa. Ils sont tous humains, pas torturés comme on voit souvent dans les thrillers. En somme, ils sont tout à fait normal.

L'intrigue est bien mené. On ne devine rien, et ça sort de l'ordinaire. On est happé dès les premières lignes. L'auteure sait titiller la curiosité du lecteur. La corde sensible est également mise à rude épreuve. Il n'y a pas que le glauque et le sanglant, il y a aussi ces petites parties humaines et normales. Et ça change énormément des thrillers où il y a une surenchère de trop...

Pio et Maria, parents de trois enfante et futurs parents d'un quatrième enfant ont acheté une grande maison à rénover.
Quelques coups de masse pour abattre une cloison et c'est l'horreur, Pio découvre un corps d'enfant.
Traumatisé il refuse l'idée de pouvoir s'installer dans cette maison.
Son épouse, très calme, très froide, très antipathique, a hâte que l'enquête s'achève pour pouvoir prendre possession des lieux.
Un couple très mal assorti, un mari auquel on s'attache très vite.

Les enquêteurs s'activent et découvrent très vite deux autres corps.
Qui sont ces enfants ?
Depuis quand sont-ils là ?
Qui est le coupable ?

Les anciens propriétaires sont morts. Qui étaient-ils ?
Un couple machiavélique, le mot est faible.
Accueillant chez eux des enfants placés, pendant des années, des années de torture, de mauvais traitements, de traumatisme.

Décidés à retrouver ces enfants devenus adultes, les policiers vont de stupéfaction en dégoût. Plusieurs pistes s'ouvrent, nous perdent, nous chamboulent.

L'auteur a réussi à mêler l'enquête policière avec un sujet social encore bien réel, celui de ces enfants placés dans des familles, sans réel suivi sérieux. Que deviennent ces enfants, quels adultes réussissent-ils à être ?

Vaut-il mieux rester dans une famille dysfonctionnelle ou atterrir en enfer chez des gens "choisis" pour prendre le relais ?

Les chapitres sont courts et le rythme énergique.
La lecture est presque addictive malgré le thème très noir de l'histoire.

Mes pensées vont à tous ces enfants nés dans la mauvaise famille, aux personnes qui essayent de les aider de leur mieux, au personnel des services d'aide à la jeunesse, pour que l'espoir demeure et gagne.

Une maison, relativement isolée. Une maison familiale, une maison de l'horreur quand est découvert le cadavre d'une jeune fille derrière un mur.
Qui est elle ? Qui a pu lui faire subir de tels horreurs ?
Malheureusement pour Sevran et son équipe, le cauchemar ne fait que commencer !

Quel plaisir de retrouver Sevran et son équipe.
C'est glauque, c'est noir, c'est dur, c'est un livre qui est impossible à lâcher.
Une tension palapble à chaque page.
Une tristesse immense ce dégage de ce roman.
On ce demande bien qui peut avoir commis de tels actes, mais aussi et surtout pourquoi ?! Comment des humains sont ils capable d'autant d'atrocités !
Quand au dénouement... magistral.

Un véritable coup de coeur. Merci Cécile Cabanac pour ce magnifique moment de lecture.

LA PETITE RITOURNELLE DE L'HORREUR - CECILE CABANAC

Une vieille bâtisse à l'abandon est achetée par un couple. Lors de travaux, une horrible découverte est faite : Un, deux, puis trois cadavres d'enfants. Bienvenue dans le royaume de l'horreur.
Le duo de choc Sevran - Biolet, présent dans les deux premiers romans de l'autrice sont appelés sur les lieux. Toute l'équipe est chamboulée face à cette atrocité.

C'est une lecture qui m'a secouée émotionnement, j'ai été totalement scotchée. On est ici dans un thriller sombre, sensible et bouleversant par la multitude des révélations.
Un des thèmes abordés dans ce roman est la maltraitance subie par les enfants placés par l'Aide Sociale à l'Enfance. Un sujet sensible mais qui est hyper bien maîtrisé et décrit grâce à une plume très humanisée.
On est ici dans une lecture très addictive, les chapitres sont courts et ils sont alternés entre plusieurs points de vue, l'une des caractéristiques de la plume de l'autrice. L'enquête est très bien menée et l'on se fait balader à droite à gauche.

La petite ritournelle a été un véritable coup de coeur pour moi, un récit dense qui restera longtemps dans ma tête et qui m'a procuré tellement d'émotions.