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EAN : 9780656406753
342 pages
Forgotten Books (17/11/2018)
3/5   1 notes
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« Je m'imaginai que j'étais allé trouver le Sommeil pour le prier de me montrer Vaux, dont on m'avait dit des choses presque incroyables. Le logis du dieu est au fond d'un bois où le silence et la solitude font leur séjour : c'est un antre que la nature a taillé de ses propres mains et dont elle a fortifié toutes les avenues contre la clarté et le bruit.

Sous les lambris moussus de ce sombre palais.
Écho ne répond point et semble être assoupie.
La molle Oisiveté, sur le seuil accroupie,
N'en bouge nuit et jour, et l'ait qu'aux environs
Jamais le chant du coq ni le bruit des clairons
Ne viennent au travail inviter la nature.
Un ruisseau coule auprès et forme un doux murmure.
Les simples, dédiés au dieu de ce séjour.
Sont les seules moissons qu'on cultive alentour :
De leurs fleurs en tout temps sa demeure est semée.
Il a presque toujours la paupière fermée.
Je le trouvai dormant sur un lit de pavots :
Les Songes l'entouraient sans troubler son repos.
De fantômes divers une cour mensongère.
Vains et frêles enfants d'une vapeur légère.
Troupe qui sait charmer le plus profond ennui,
Prête aux ordres du dieu, volait autour de lui.
Là cent figures d'air en leurs moules gardées,
Là des biens et des maux les légères idées,
Prévenant nos destins, trompant notre désir,
Formaient des magasins de peine ou de plaisir.
Je regardais sortir et rentrer ces merveilles :
Telles vont au butin de nombreuses abeilles;
Et tel dans un état de fourmis composé
Le peuple rentre et sort en cent parts divisé.
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Dans son premier Avis au lecteur, Boileau avait dit en parlant de la bagatelle dont il ne donnait au public que les quatre premiers chants : « J'aurais bien voulu la lui donner achevée ; mais des raisons très secrètes, et dont le lecteur- trouvera bon que je ne l'instruise pas, m'en ont empêché. » Ces raisons très-secréte étaient tout simplement, d'après Brossetto, que l'auteur n'avait pas encore terminé son poème ; en sorte qu'il ne faudrait voir dans cette excuse mystérieuse qu'un de ces innocents artifices dont les écrivains se servent quelquefois pour donner le change au public et piquer sa curiosité. Jean-Baptiste Rousseau aimait mieux j voir l'embarras de Boileau , qui craignait de blesser la délicatesse du premier président Lamoignon en le faisant intervenir dans une action aussi comique '. Ce n'était là qu'une conjecture ; voici des faits :
Avant la première édition du Lutrin, donnée en 1674, ce poème était déjà connu par des fragments que l'auteur faisait circuler sans doute pour essayer le jugement du public. On y lisait :

Je chante le pupitre et ce prélat terrible.
Qui. par ses longs travaux et sa force invincible,
Dans la Sainte-Chapelle exerçant son grand cœur,
Fit placer à la tin un lutrin dans le chœur.
Illustre Lamoignon, dont la sage entremise, etc.
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