J'ai passé un très agréable moment de lecture. J'ai beaucoup ri alors que ce n'est pourtant pas une bd comique. Là où la plupart des bd classées dans le genre "humour" n'arrive pas à me toucher, voilà que ce one shot, un western spaghetti âpre et dur, me fait hurler de rire dans le bon sens du terme.
J'aime ces ambiances où les personnages poussent à l'exagération. Il est dommage que la fin soit si tragique car cela rompt un peu le charme de ce récit.
En tout cas, j'ai nettement préféré ce récit à Angela pourtant dans le même genre et dans une même approche cinématographique.
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Quand çà veut pas, çà veut pas. Et çà énerve...
Wayne Redlake est tout guilleret. Après de dures années de labeur, notre cowboy va rejoindre son pote de toujours, Dude, avec qui il s'est arrangé pour racheter "una Cantina", pour une bouchée de pain.
Adieu la poussière, et à lui la belle vie, le soleil, si possible en courtisant de sympathiques Mexicaines. Mais quand il arrive...
- Il est où Dudley Barnes ? "Va donc voir du côté du cimetière"...
- Eh Padre, qu'est-ce qui s'est passé ? "Vade retro Gringo, si tu pouvais brûler en enfer, çà m'arrangerait" (ToDoList : coller une baigne au Padre, un de ces jours...)
- Et vous belle plante, qu'est-ce que vous faites dans ces parages un poil désertiques ? "Oh, gentil cowboy, au beau milieu de cette révolution Mexicaine, j'ai décidé d'interviewer El Guzano, le plus sanguinaire des généraux de Juarez. Vous pourriez pas un tout petit peu m'aider ?"
- Bon, elle ressemble à quoi cette Cantina, on va p't'être se poser un peu... "Salut, moi c'est Cortapicos. Dis-donc, avant que je ne te bute, j'ai été un peu trop rapide avant d'envoyer 6 pieds sous terre ton pote Barnes. T'aurais pas entendu parler de 500 fusils qui nous permettraient de corriger ces malditos Franceses ? Tiens, au fait, ils sont pas mal ton flingue et ton cheval."
- ...La cantina tient debout, c'est déjà çà... < Boum >...
Y'a des jours comme çà, on aurait mieux fait de pas se lever. On a plutôt un poil envie de se foutre en pétard.
Et un Vic Torugo < son nouveau surnom >, il vaut mieux pas le croiser sur sa route dans ces moments là...
"… Finalement je vais poser ce cavalier sur la toile… je sens qu'il va animer la composition".
Tu m'étonnes ! Un peu qu'il va l'animer !
Et çà nous entraine dans d'impériales situations, avec de l'action en veux-tu en voilà, des dessins magnifiques, une superbe aventure.
Du grand art, ce western, presqu'aussi bon qu'"Adios Palomita". Mais là, vraiment, je chipote. Je voudrais surtout pas vexer Wayne...
(plus d'avis sur PP)
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Wayne Redlake apprend que son ami et associé Dudley Barnes a été assassiné. Il veut le venger. Western mexicain violent et désabusé.
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Un western.
Le dessin est sec comme le désert et correspond pile poil à l'ambiance.
Les traits sont précis comme un tir de cowboy, les visages masculins sont parfaitement sales et barbus…
Les couleurs pastel nous embarquent très bien dans la chaleur et le Mexique…
Peu de gros plans (ce qui est bien parce que les visages ne sont pas le fort du dessinateur) permettant de jolies cases aérées et détaillées…
Le scènario se tient correctement – même si classiquement.
Une histoire de vengeance sur le fond, de traffic sur le côté… Quelques petites surprises mais globalement, du classique qui se tient bien.
Ce qui est pêche peut-être plus est le manque d'éclat de l'ensemble. Si tout se tient, rien ne nous happe véritablement (même le tueur qui s'ajoute un anneau d'oreille n'a pas de charisme alors que l'idée est sympa).
Agréable sans plus.
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