Magistrature, médecine, corps militaire et de police, castes haineusement opposées à la liberté de l'individu, à son expansion heureuse. Il faut en toute occasion ne pas manquer de se dresser fermement contre elles qui, en outre, se couvrent pour la plupart du manteau de la religion officielle.
C'est à la plus grande expression de notre liberté que nous devons donner notre adhésion. Le courant archaïsan du conservatisme procède par responsabilisation artificielle de chacun au nom de principes qui n' ont de fondement que dans la pathologie. Le premier devoir de l'homme et d'enjamber la zone sacrificielle afin d'accéder au bonheur.
Qu'en tous domaines la médiocrité gagne du terrain, voilà qui, dans nos groupes, ne fait aujourd'hui aucun doute.
Se produit ceci : la poussée est si forte que ceux qui auraient tout lieu de s'en offusquer, au contraire pactisent avec elle par une sorte d'indulgence méprisante, ou par le silence qui se voudrait supérieur ; mais ce sont là attitudes de vaincus, qui servent la progression du mal, lui aplanissent le chemin.
Quitte à passer pour un utopiste, il ne faut pas cesser de s'indigner, de protester, de crier haut et fort que le roi est nu. Les cloportes savent d'instinct s'infiltrer dans la moindre faille de l'édifice ; leur objectif étant son effritement, sa ruine, sur laquelle ils triomphent.
Il ne faut pas se lasser de les identifier ni de dire que ce sont des cloportes, non des oiseaux de haut vol, comme leur puissante confrérie tente de le faire accroire à une multitude mal informée.
Voilà qui vaut aussi bien pour les arts que pour la politique – au reste, il est à présent fréquent d'assister à leur amalgame dans une espèce de bouillon de culture qu'on dirait concocté par des diablotins.