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Georgia Caldera nous emmène à travers ce deuxième opus vers la suite des aventures de Cornelia et Henri. Ce tome-ci est légèrement en dessous du premier qui m'avait tenu en haleine du début à la fin, ici l'action commence à intéressante une fois la moitié dépassée...
Un peu de déception de ce côté, ainsi que sur la compréhension des sentiments/émotions des personnages, un peu trop confus et changeants à mon goût.

En dehors de cela, c'était un plaisir de retrouver ces personnages auxquels je m'étais attachée, et de plonger cette fois dans le passé d'Henri. J'attends la suite avec impatience ;)
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/!\ Attention, risque de spoilers sur le premier tome /!\

J'ai découvert le premier tome de cette trilogie il y a quasiment deux ans maintenant, alors qu'elle existait encore dans sa première édition, au Chat Noir. J'avais alors passé un excellent moment, séduite par l'héroïne fragile, convaincue par le héros charismatique et agréablement surprise par l'univers « gothique » mis en place par Georgia Caldera. En commençant ce deuxième tome - édité chez J'ai lu - je partais sans a priori, seulement un peu inquiète à l'idée de ne pas du tout me souvenir de l'opus précédent et d'être perdue tout au long des 750 pages proposés par ce Déliquescence…
Si j'ai réussi à me repérer sans trop de problème au bout de quelques pages (et grâce à un petit cours de rattrapage proposé par Georgia Caldera sur son site), je dois malheureusement avouer que ma lecture se solde par une petite déception. Je n'ai pas retrouvé le plaisir de la découverte, j'ai ressenti quelques longueurs et j'ai surtout eu beaucoup de mal avec les héros, notamment la demoiselle qui m'a exaspérée plus d'une fois. C'est donc avec un avis en demi-teinte que je suis arrivée au bout du deuxième tiers de cette trilogie.

Dans les premières pages, on retrouve Cornélia et Henri, rabibochés mais inquiets pour leur sécurité, tentant de faire accepter leur départ prochain au père de la jeune fille… qui évidemment refuse violemment cette éventualité. Peu importe, les deux amants n'écoutent pas et fuient vers l'Angleterre pour rejoindre, Reddening House, belle et ancienne demeure renfermant tout un clan de vampires dont Henri est le Prince. Difficilement acceptée par certains d'entre eux, Cornélia parvient tout de même à faire son trou mais c'est sans compter sur sa tendance à s'attirer des ennuis… Elle doit, en parallèle à cette situation difficile, faire face à de nouvelles visions dans lesquelles elle fait la connaissance d'un tout nouveau personnage bien mystérieux.

Si j'ai apprécié tout ce qui tourne autour du monde des vampires, leurs pouvoirs, leur hiérarchie particulière, leurs règles… et de ce fait le nouveau personnage introduit dans ce deuxième tome ; j'ai en revanche eu énormément de mal avec la relation qu'entretiennent Cornélia et Henri.
Tour à tour « définitivement » fâchés ou éperdument amoureux, leur jeu du chat et de la souris, teinté de passion, de sang et de sexe m'a… lassée. Un peu de difficultés amène un peu de piment dans une romance et je ne crache pas dessus mais là, c'est vraiment trop redondant et ça en devient souvent malsain ; l'auteure le dit elle-même (dans les réflexions de son héroïne). Si la relation entre les deux protagonistes n'avait pas été si présente, peut-être aurais-je eu un petit peu moins de mal mais étant donné qu'elle est au centre de l'intrigue, difficile de passer à côté !

En fait, ce qui m'a le plus dérangé dans cette histoire, c'est le comportement de Cornélia. Je n'avais pas approuvé toutes ses réactions dans le premier tome, mais sa fragilité avait su me convaincre. Ici, elle m'a juste exaspérée. Dès qu'il y a une décision à prendre, vous pouvez être sûr qu'elle fera le mauvais choix et qu'elle fera tout capoter. Dès qu'il y a une parole à prononcer, vous pouvez être sûr qu'elle choisira forcément les mots qu'il ne faut pas. Par exemple et c'est le seul que je peux vous donner sans vous spoiler sur certaines révélations importantes du tome, elle quitte son père soudainement et ne lui donne aucune nouvelle pendant des mois, ne lui dit pas où elle est ou même tout simplement si elle va bien… Même si on est en froid avec ses proches, je n'arrive pas à concevoir qu'on puisse leur faire subir une inquiétude pareille (un mot pour rassurer, malgré la colère, c‘est quand même pas dur !) ! Surtout lorsque la famille se résume à une fille unique et à un père veuf. Je l'ai trouvé capricieuse, irréfléchie… bref, complètement immature et insupportable. Et j'ai presqu'envie de dire qu'elle n'a que ce qu'elle mérite à la fin et que les difficultés qui semblent l'attendre dans le prochain tome sont le fruit de la pagaille qu'elle a semé… une vraie gamine qui va devoir faire face aux conséquences de ses actes irréfléchis !
Quant à Henri, c'est un peu mieux… mais c'est quand même pas ça. Certes il incarne la figure du vampire par excellence : sans pitié pour ce(ux) qui n'a(ont) pas d'intérêt, parfois cruel, plein de secrets et très (trop) possessif avec ses « affaires ». Son amour exclusif pour Cornélia pourra sans doute séduire beaucoup de lecteurs, pour ma part, je le trouve malsain et ça ne me fait pas du tout rêver. Certes charismatique, Henri est surtout dominateur, donneur d'ordres et peu communicatif. Vraiment, les bad boys mystérieux qui font la tronche, j'en suis revenue et je n'apprécie pas du tout de les retrouver dans les oeuvres de fiction que je côtoie (à part Darcy, mais Darcy c'est spécial !). Malgré tout, face à l'immaturité de Cornélia, Henri fait preuve d'une patience assez spectaculaire… et il se révèle finalement « moins pire » qu'elle, à mon goût !
La vraie révélation intéressante de ce deuxième tome, à mon avis, c'est le personnage qui apparaît dans les visions de l'héroïne, personnage que l'on apprend à connaître davantage dans la deuxième moitié du livre et qui prend de plus en plus de place et d'importance dans la vie de Cornélia. Cette figure, peu exploitée pour le moment, m'a plu et j'espère en voir plus par la suite.

Si les personnages principaux n'ont pas été à mon goût, j'ai en revanche apprécié d'en apprendre plus sur le passé du Prince. Georgia Caldera construit sa narration de façon intéressante grâce à des flash-back réguliers commençant par des souvenirs récents pour aller de plus en plus loin dans la vie du vampire, jusqu'au jour de sa création ! Plus les pages défilent plus l'histoire du personnage s'étoffe et le lecteur peut alors comprendre son comportement actuel. Je trouve que l'auteure gère assez bien ces sauts dans le temps et le passage d'une temporalité à l'autre, d'un point de vue à l'autre.
Globalement d'ailleurs, malgré quelques longueurs - dues au fond, non à la forme - je trouve la plume de Georgia Caldera très agréable à lire. Elle passe beaucoup de temps « dans la tête » de son héroïne, malgré l'utilisation de la troisième personne du singulier, nous offrant une introspection assez creusée (ce qui n'a malheureusement pas suffi à me la rendre appréciable). Si on accroche à la personnalité de la demoiselle, nul doute que la suivre sur 750 pages est un plaisir !

Dommage que les mystères liés au monde « vampirique » (le personnage des visions de Cornélia, les pouvoirs très variés des protagonistes, la hiérarchie entre eux…) soient un peu noyés par l'histoire d'amour passionnelle et surtout poison que vivent Henri et Cornélia, deux héros qui ne m'ont que peu convaincue ici, surtout la demoiselle qui m'a plus souvent exaspérée que touchée. C'est d'autant plus dommage que l'univers et la plume de Georgia Caldera sont de qualité et me plaisent beaucoup… C'est donc un peu déçue que j'ai refermé Déliquescence. :(

Lien : http://bazardelalitterature...
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Je l'avoue, j'ai préféré le tome 1.

Le deux premiers tiers du livre posent une certaine transition, continuité directe du premier tome, qui nous prépare à une action beaucoup plus présente dans le dernier tiers.

Dans la première partie, on a tantôt des avancement rapides, tantôt des nouveaux secrets et beaucoup de frustration. On suit l'évolution de la relation de Cornélia et Henri tout de suite après les événements du tome 1. Ceux-ci se déroulent pour la plupart dans un autre cadre. J'ai ressenti une certaine tranquilité qui nous permet de nous avancer un peu plus du côté obscur, celui des vampires, et ainsi introduire les différents secrets de ce deuxième tome. Néanmoins, cela donne une impression de longueur et d'inaction. Ce n'est pas inintéressant mais au vu de la taille du livre, ça fait long.

Heureusement, nous ne sommes pas dépaysés par rapport au premier tome. Les secrets sont introduits et révélés par des songes. Ce qui a été pour moi le point le plus important et le plus accrocheur de cette première partie.

La deuxième a quand même eu ma préférence. Beaucoup d'action, de révélations surviennent et s'enchaînent, il n'y a pas photo, et, surtout, un rebondissement final très aguicheur.

Etant donné que la première partie a été plutôt calme, cela a grandement prolongé ma lecture.
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Je l'ai trouvé beaucoup mieux que le premier tome même si au début ça commence (encore) de façon floue. La fin laisse tellement de suspense que c'est obligé d'enchaîner sur le 3e tome.
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Un univers toujours aussi sombre qui nous entraine avec lui et nous libérera en mars avec la sortie de Quintessence l'ultime tome 3.
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Je n'ai jamais été aussi partagée. J'adore toujours autant l'histoire, l'ambiance du récit, le style et l'écriture envoûtante de G. Caldera mais je dois reconnaître que l'histoire tourne souvent en rond, Cornélia est plus qu'agaçante par moments et la répétition du "je t'aime/moi non plus" entre les 2 principaux protagonistes finie par lasser. Malgré cela, j'ai vraiment accroché et le recommande !
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Une part du mystère a été levée sur Cornélia et ses violentes réminiscences. Maintenant, elle sait qu'elle est une créature hybride et que c'est pour cela qu'Avoriel, le tyrannique roi des vampires, est à sa recherche. Pour plus de sécurité, Henri de Maltombe, dont l'amour pour elle n'a pas faibli, l'emmène à Reddening House, en Angleterre, où l'attend sa petite cour de vampires dissidents qui le soutiennent contre le roi. Difficile pour elle de se faire sa place en tant qu'humaine parmi tous ces vampires, de savoir ce qu'implique réellement d'être présentée comme la compagne du Prince, ou d'affronter la présence de ses anciennes maîtresses. Ou de savoir comment réagir devant tout ce qu'elle découvre sur le fonctionnement de la société vampirique: que sait-elle réellement de celui qu'elle a choisi d'aimer et de suivre? de nouvelles visions commencent alors à l'assaillir, très différentes de ses cauchemars habituels: elle en est sûre, c'est la réalité qu'elle voit, et ce prisonnier mystérieux essaie d'entrer en contact avec elle. Mais comment le dire à Henri, qui reste si méfiant et si laconique quand il s'agit de lui expliquer l'origine de ses étranges pouvoirs?

Très attendu après la parution du premier tome il y a deux ans aux éditions du Chat Noir, puis sa réédition chez J'ai Lu, ce deuxième tome avait pas mal de promesses à tenir. La plupart le sont. le talent de Georgia Caldera est de continuer à tisser la noirceur, à trouver de nouvelles scènes, de nouvelles images, toujours plus angoissantes, plus troublantes et à la fois plus raffinées. On découvre, avec les yeux néophytes à la fois fascinés et horrifiés de Cornélia, les pratiques les plus ignobles et les plus soignées: le goût de certains vampires pour le sang des enfants, la manière dont le roi peut communiquer à travers les miroirs qui donnent accès à l'âme, ou encore le traitement que l'on réserve aux Assoiffés, ces vampires devenus incontrôlables. Loin d'être inutilement niais, ou inutilement gore, l'univers des Larmes Rouges sait conjuguer élégance et horreur de manière toujours très originale en évitant tous les clichés auxquels on pourrait s'attendre. Ou presque. Car certaines scènes m'ont parfois semblé céder à la facilité sans autre raison d'être que de relancer la romance, et être un peu artificielle: il fallait que là, Henri et Cornélia aient une dispute ou une réconciliation, il leur fallait un prétexte et parfois, ça se voit.
Si elle apparaît comme une transition, où les choses n'avancent pas énormément, l'intrigue se déroule plutôt bien grâce aux réminiscences de Cornélia qui nous permet de revivre de nombreux épisodes de la vie de Henri, de mieux comprendre son caractère. En parallèle de l'histoire de Cornélia se dessine aussi celle d'Henri, sa vie, sa soumission et sa révolte contre le Roi, qui nous permet de dessiner le portrait de ce personnage si froid et de prendre conscience de son ampleur et de sa puissance. C'est particulièrement intéressant car du coup, on commence à mieux évaluer la puissance du Roi, contre lequel Henri est presque impuissant, Roi qui dont l'apparition est d'autant plus attendue.
L'histoire d'amour passionnelle et mouvementée entre Cornélia et Henri reste au coeur du livre et de l'intrigue. J'ai très souvent été touchée par la tendresse, la patience, l'élégance dont fait preuve Henri devant la naïveté et la fragilité de sa compagne, qui contrastent évidemment avec la grande froideur et cruauté dont il est capable par ailleurs, la fermeté avec laquelle il la traite lorsqu'il s'agit de l'isoler pour mieux la protéger et surtout, la réputation de séducteur qui est la sienne depuis des siècles. Evidemment, je n'ai eu de cesse d'attendre que le loup révèle enfin sa vraie nature et arrête de traiter sa chérie comme une poupée de porcelaine! Et je n'ai pas été déçue! Georgia Caldera a tenu toutes ses promesses en matière de sensualité morbide, d'érotisme sombre. L'occasion là encore de très belles scènes, telle la chambre de verdure créée par Henri pour cacher leurs ébats en pleine nature, ou les nombreux voyages ou tableaux qu'il a pu réaliser à travers les siècles en attendant de la retrouver enfin.
Cependant, c'est cette relation qui a fini par m'agacer un peu: outre le fait qu'Henri et Cornélia ne cessent d'alterner disputes capricieuses et mièvres réconciliations, ils semblent incapables d'avoir une conversation véritable et de se comporter en adultes. Cornélia multiplie les provocations et les mauvais choix alors que bon, elle a quand même uniquement des vampires autour d'elle et elle aurait tout intérêt à faire profil bas. Henri ne cesse de l'infantiliser, la rabaisser, la sous-estimer, lui cacher des choses notamment sur elle-même et de se vexer comme un Prince offensé lorsqu'elle demande un peu de liberté et de sincérité. Aux deux, j'avais souvent envie de mettre des claques, et, si j'avais été ravie de voir une Cornélia redoutable dans le premier tome, mon féminisme a eu bien du mal à la voir remise à sa place de victime à protéger dans cet opus.
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J'attendais avec impatience la suite des Larmes Rouges de Georgia Caldera. le premier tome étant un de mes coups de coeur de 2013, tellement l'auteure avait réussi à donner une atmosphère singulière et envoutante. L'univers des Larmes Rouges est envoutant, irréel, magique et passionnant. J'ai réussi à retrouver tous ces ingrédients, lors de ma lecture de Déliquescence.

Au début, j'avais un peu de mal à me remettre dans l'univers des Larmes Rouges, tellement l'univers et les personnages de Georgia Caldera sont riches et complexes. Mais, grâce à sa narration et à ses explications, mes souvenirs sont petit à petit revenus et j'ai pu me remettre dans l'histoire.

Maintenant qu'elle à retrouver ses souvenirs se précédentes réincarnations, Cornélia sait qui elle est et qui en a après elle. Henri et elle vont déménager à Reddening House dans le but de trouver la cachette d'Avoriel, mais aussi celle de Charlotte. Entourée de vampires Cornélia, va devoir caché son identité et ses capacité, pour que les sbires d'Avoriel ne sachent pas où elle se trouve.

Dans ce tome, Cornélia va devoir vivre parmi des vampires, et non plus uniquement avec Henri pour seul compagnon. Si Henri essayait de lui cacher certaines choses, elle va maintenant en apprendre plus sur les moeurs de leur société et certaines choses et pratiques ne sont pas belles à voir.

Si dans le premier tome, Goeorgia Caldera nous racontait l'histoire de la précédente réincarnation de Cornélia, Déliquescence nous en apprendra plus sur le passé d'Henri, tout comme avec sa relation avec Avoriel. Un passé qui est loin d'être héroïque, au point que Cornélia commencera à douter de son compagnon.

J'ai adoré le personnage de Cornélia dans ce tome, car elle ne reste pas stoïque face aux pratiques des vampires et au passé d'Henri. Elle n'hésite pas à affronter son ami pour lui faire partager ses opinions et à lui tenir tête. Leur relation est loin d'être garanti. Un élément qui permet à Cornélia de s'affirmer et d'être indépendantes.

La plume de Georgia Caldera est poétique et arrive à retranscrire à perfection son univers. Un atout, quand il y a beaucoup des descriptions. Si certains passages peuvent être violents et sanglants de part leur contenu, ils sont nécessaires pour que le lecteur comprenne qu'il n'a pas à affaire à des gentils vampire et qui boivent du sang d'animaux. Avec Georgia, on retrouve l'univers d'Anne Rice.

Déliquescence est addictif, au point que je n'ai pas vu les pages passées (700) et que j'avais du mal à le lâcher, quand je devais travailler. La fin est insoutenable et va devoir attendre mars 2015, pour connaitre la fin de l'histoire de Cornélia. L'attente va être longue !!!
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Pour régler quelques petits problèmes dans sa cour et continuer à protéger Cornélia au mieux, Henri décide d'emménager pour un bout de temps à Reddening House. Cornélia n'est pas particulièrement ravie de s'installer dans cet endroit qui lui rappelle de si mauvais souvenirs.. Heureusement les choses avancent et sa relation avec le prince s'officialise. Pourtant, de terrible visions viennent très rapidement semer la pagaille dans son esprit..

J'étais ravie de retrouver cet univers que j'avais tellement adoré dans le premier tome! Ce fut un réel plaisir de me replonger dans cette ambiance malsaine, sombre et presque démoniaque.. malgré quelques petits défauts.

J'ai une mémoire de poisson rouge, sachez-le. J'ai tendance à tout le temps oublier des détails alors quand je commence le deuxième tome d'une saga c'est toujours un peu l'angoisse de voir si je vais me rappeler de tout. J'aime avoir un petit résumé de quelques lignes resituant l'intrigue et les personnages. Rien de tel ici et vu la complexité de l'intrigue générale j'ai vraiment mis quelques chapitres à remettre le doigt sur tout.

Passé ce petit désagrément, autre chose m'a vraiment dérangé.. Cornélia! C'est assez embêtant puisqu'il s'agit du personnage principal. Je sais que beaucoup ont tendance à reprocher à Henri son comportement moyenâgeux, sa jalousie, sa rancoeur.. Et pourtant moi j'arrive à le trouver touchant malgré ça, encore plus après ce tome-ci. Par contre, j'ai ressenti une terrible envie de mettre mon pied aux fesses de Cornélia. A plusieurs reprises. de très nombreuses reprises. J'ai eu du mal à supporter sa façon de se croire plus maligne que tout le monde, sa manière de juger et de réagir sans réfléchir un seul instant. Je peux comprendre son manque de confiance mais de là à agir comme elle le fait.. Non non non! Elle ressemblait bien trop souvent à une enfant pourrie gâtée, ce qui ressemblait auparavant à une naïveté touchante penche plus aujourd'hui vers de la puérilité et c'est dommage. J'ose penser que c'était un mal nécessaire pour la voir évoluer, la voir grandir.

Heureusement l'intrigue suit son cours et s'éclaire petit à petit. Grâce aux visions que la jeune fille subit à présent on en apprend beaucoup sur le passé du prince, sur celui d'Avoriel ainsi que sur les vampires en général. J'ai vraiment adoré rentrer plus en profondeur dans leur passé malgré des scènes sanglantes et qui peuvent presque faire froid dans le dos.. si on est sensible à l'hémoglobine bien sûr. C'est dramatique par moment mais ça explique beaucoup de choses. L'auteure profite même d'un événement historique pour y intégrer ses personnages et j'ai trouvé ça très malin, étonnant mais malin.

Cette fois, d'autres vampires sont également présents. Certains croisés dans le premier tome et qu'on découvre plus intimement ici. D'autres, plus nouveaux, sont très.. intéressants, voire même intrigants. J'ai déjà mes deux préférés: Bertille et Séraphin, bien entendu. La première semble moins superficielle que les autres membres de son espèce. Elle semble plus fragile et est donc très touchante. On ne la rencontre que quelques fois mais j'espère vraiment la voir plus souvent à l'avenir. Quant à Séraphin.. Je ne peux en dire beaucoup sans spoiler, ce que je déteste faire. Je me contenterais de dire que je sens beaucoup de potentiel dans ce personnage, un potentiel que j'espère vraiment voir développer. Lui aussi est unique, à sa manière. J'ai hâte de voir où cette nouvelle vie va l'emmener.

Enfin, tout ceci ne rimerait à rien sans la fabuleuse écriture de Georgia Caldera. Une écriture que j'adore, que j'admire même. Une écriture qui me fait souvent penser aux vieux romans gothiques que j'aime tant! Aux deux on pourrait reprocher une surabondance de descriptions, quelques lenteurs.. Et pourtant moi c'est ce qui me plaît! J'aime ce petit goût d'ancien qui colle tout parfaitement avec cette histoire! Ca change de ce qui est proposé d'habitude et ça fait du bien, tout simplement.

En bref, malgré une héroïne parfois insupportable j'ai tout de même complètement adhéré à ce deuxième tome. La fin nous laisse présager de nouveaux événements tragiques et difficiles à surmonter, j'ai juste trop hâte d'en savoir le dénouement. Il faudra attendre malheureusement, quelle torture! Enfin, Georgia Caldera nous a prévu deux nouvelles sorties cette année, deux livres qui n'ont rien à voir avec les Larmes rouges mais qui nous permettront quand même de patienter un peu et de trouver le temps moins long.

Lien : http://mamantitou.blogspot.b..
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une belle histoire d'amour

Ce tome est peut être celui de la série que j'ai le moins apprécié. cependant cela n'en reste pas moins un bon roman.

J'avoue avoir été frustrée car après tant d'effort pour s'aimer les deux personnages mettent en péril leur relation par un manque de communication.

Dans ce tome Henri et Cornelia se sont enfin trouvés. Ils sont en couples. cependant, leur relation bafouille a du mal à se construire. il y a trop de non dit entre ces deux personnages. Cornelia est trop naïve, impulsive et aussi parfois égoïste. Elle est jeune, connait peu le monde et réfléchi peu. Henri lui demeure prisonnier du passé et d'un amour éconduit. Ils arrivent peu à se trouver malgré leur amour indéniable l'un pour l'autre. Ils ne se comprennent pas et ne communiquent pas sur des sujets essentiels et se mettent ainsi réciproquement en danger alors qu'ils tentent de réunir des forces pour lutter contre le roi qui va bientôt se réveiller Dans ces conditions il leur est aussi difficile d'affronter l'adversité et Reddington house où ils sont obligés de se rendre après avoir été attaqués à Rougemont par Daniel.

une nouvelle fois que ceux qui veulent un roman de vampire d'action passent leur chemin. ce n'est pas la vocation de ce livre. il est bien plus attaché au développement de ses personnages qu'à avancer dans l'intrigue à tout prix.
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