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Cali nous propose une histoire intimiste, la sienne. Celle d'un drame, une perte lourde à porter pour un enfant de 6 six. Ce récit, chargé d'émotivité, est écrit avec une plume époustouflante. Comment peut se construire un enfant sans sa figure d'attachement? Différents thèmes sont abordés comme la mort, le deuil, la douleur, la tristesse, l'amour, l'amitié, la famille, l'attachement.. j'ai beaucoup aimé ce partage autobiographique, qui me donne envie de savoir comment le petit Bruno se porte aujourd'hui.
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Véritable déclaration d'amour d'un enfant de 6 ans à sa mère partie trop tôt.
Perdu, il cherche l'amour à tout prix et se demande s'il a encore le droit d'être heureux.
C'est triste mais c'est doux. C'est beau et c'est tendre. C'est émouvant et terriblement poétique.
On a envie de serrer Bruno dans ses bras pour ne plus le lâcher.
J'ai adoré !
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Je connaissais Cali le chanteur, j'ai découvert Cali auteur de roman. Dans ce court récit, on suit l'histoire de Bruno, 6 ans, qui vient de perdre sa maman. Il nous explique le deuil, le sien comme celui de son père et de ses frères et soeurs, l'amour indéfectible pour sa mère par delà la mort, la vie qui continue sans nos êtres chers.

Il n'est nul besoin d'être un adulte pour éprouver des sentiments aussi fort, les enfants aussi souffrent, aiment, sont tristes. le ressenti des émotions est le même que pour un adulte mais ce sont les mots pour les décrire qui diffèrent.

Le roman est une véritable déclaration d'amour, cet amour si fort que rien ne peut l'anéantir, même pas la mort.

Les mots utilisés par Cali démontrent toute sa sensibilité que l'on retrouve dans ses chansons.

Une très belle découverte pour moi qui va me pousser à me pencher sur l'univers musical du Monsieur.
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J'ai beaucoup écouté Cali il y a quelques années, quand j'ai su qu'il écrivait des romans j'ai été curieuse de découvrir son univers. A la lecture de ce premier roman, on comprend un peu plus le personnage, cet être à fleur de peau écorché vif, sensible qui ne demande qu'à être aimé.


Le roman est à la hauteur de ses textes, les mots sont précis, sensibles et il partage avec nous sa douleur de l'immense perte de sa maman. J'ai passé un agréable moment de lecture
Lien : http://theflyingbookmark.blo..
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Personne ne croise mon regard. Ils l'évitent, ce regard d'enfant triste. Un petit garçon de six ans abîmé.

Du chanteur Cali, je ne connaissais rien, rien qu'une chanson, « C'est quand, le bonheur ? ». Rien qu'un air de musique, jusqu'à ce que mon amie d'Instagram, Céline, ne m'offre ce roman, à l'occasion d'un joli swap d'automne. Il l'avait tellement touchée, ce livre autobiographique, où Cali nous raconte le drame de sa vie, la mort de sa maman, emportée par un cancer, alors qu'il a à peine 6 ans.

Je n'aurais pas lu ce livre de moi-même, étant hypersensible, et évitant soigneusement ce genre de sujet dramatique,surtout quand cela implique des enfants. Et pourtant, je l'ai lu en une après-midi, au soleil, emportée par la beauté des mots et la tristesse comme un gouffre qui avale ce petit garçon, que j'ai eu envie de prendre dans mes bras tout le long du livre.

Seuls les enfants embrassent le désespoir vertigineux de la solitude quand l'amour s'en va.
Seuls les enfants meurent d'amour.
Seuls les enfants jouent leur coeur à chaque instant, à chaque souffle.
A chaque seconde le coeur d'un enfant explose.

Tu me manques à crever, maman. Jusqu'à quand vas-tu mourir ?.

Le petit Bruno ne sera pas autorisé à assister à l'enterrement de sa maman. Il verra sa famille brûler toutes ses affaires de loin, lui laissant à peine une photo. A l'école, on le dévisage, on lui susurre « ta maman est morte, ta maman est morte ». Tant de cruauté … Bruno se réfugie dans l'amitié avec Alec et son amour éperdu pour la jolie Carol. Il tente de survivre.

C'est un roman-récit absolument poignant, sur la perte de l'enfance, le deuil, le chagrin immense. C'est infiniment triste, mais incroyablement beau, car l'écriture de Cali est portée par un souffle de poésie magnifique.

Merci à toi, Céline, de m'avoir mis ce beau livre entre les mains.

« Seuls les enfants savent aimer », Cali, Le Cherche Midi, 2018, 187 pages
Lien : https://histoiresdenlire.wor..
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Cali est un artiste que j'aime beaucoup, il a particulièrement marqué mes années fac... C'est donc tout naturellement que je me suis précipitée pour acheter son 1er livre.
Que c'est triste! Quelle souffrance! J'ai eu l'impression de souffrir physiquement à la lecture de ce livre. Ce fut une lecture douloureuse.
Cali, ou plutôt Bruno, petit garçon de 6 ans perd sa maman âge de 33 ans d'une maladie. Dans ce livre, il lui parle, lui demande pourquoi, raconte sa terrible souffrance. le livre commence ainsi:
Il regarde par la fenêtre l'enterrement de sa maman et toute sa famille pleurer, il n'a pas le droit d'y assister. Ce n'est pas la place d'un enfant. Il y a dans ce récit des moments durs : quand il explique que sa famille a brûlé toutes les affaires de sa maman, qu'il ne lui reste plus rien..
C'est tellement inconcevable de perdre un parent à cet âge... pauvre bonhomme qui crie sa douleur toujours présente aujourd'hui. Bien que l'on ressente beaucoup d'amour familial dans ce livre, on se rend compte aussi des attitudes des uns et des autres, des explications non données, qui n'ont pas aidé Bruno à surmonter cette terrible épreuve. Mais bon, chacun a fait comme il a pu...
Je trouve que Cali a plutôt une jolie plume. Et il me semble bien compliqué de critiquer un récit si intime.
Mais attention, à ne surtout pas lire en état de déprime...
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Je ne suis pas fan de Cali. Je n'aime pas le personnage médiatique, je n'apprécie pas particulièrement la voix du chanteur, et je connais peu les textes de ses chansons.

Par contre, j'ai vraiment adoré Cali, l'auteur.

Ce roman autobiographique  nous parle de Bruno, un petit garçon de six ans qui vient de perdre sa mère. Dans un style très simple, qui se veut proche de l'enfantin, le roman est écrit à la première personne et nous raconte les émotions qui traversent l'enfant, entre sa mise à l'écart lors de l'enterrement, la dérive de son père, et l'amour fusionnel qu'il porte à Alec, son meilleur ami.

Chacun des personnages de ce livre est attachant et nous prend aux tripes, par sa justesse, mais aussi par le choix des mots. C'est simple, sans fioritures, mais c'est aussi poétique et tendre, direct et authentique. C'est un texte très fort, qui appelle l'émotion pure, mais aucune pitié ou larmichette. Il résonne au fond de chacun de nous.

Un passage m'a particulièrement bouleversée : lorsque Bruno adopte un petit chat et se refuse à l'aimer. Toute la fêlure de cet enfant se trouve dans cette anecdote. Sa vision de la vie et de la mort, étroitement liée à l'amour et à la douleur.

Ce livre a été un véritable coup de coeur pour moi, j'en ai aimé chaque ligne, et je l'ai lu d'une seule traite, en quelques heures. 

Merci à Cali pour ce partage. Et Bravo.
Lien : http://mademoisellemalenia.o..
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Tout d'abord un grand merci a masse critique de Babelio et au cherche midi pour l'envoi de cet ouvrage.

Outre le fait que j'adore l'artiste et que je vais le voir en concert j'ai été énormément heureuse de recevoir son livre.
Cali nous dépeint son enfance avec tous ces souvenirs de petit garçon.
Souvenirs personnels touchant et cette admiration et surtout cet amour qu'il voue a sa mère.
Cette solitude qui nous assaille quand on perd un être cher, avec des mots simples et sincères ils nous livre son ressenti, sa peine, sa détresse, l'incompréhension ressenti quand on a que 6 ans et que l'on ai confronté a un deuil.
Un manque maternel, une souffrance toujours présente, qui de nous n'as pas ressenti ça ?
Merci a Bruno de nous avoir livrer un moment fort de sa vie.
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Tu commences le livre avec l'enterrement de la maman de Bruno, 6 ans. Jugé trop jeune pour assister aux funérailles, c'est de la fenêtre de la maison familiale qu'il observera le cortège funéraire.
Qu'est ce qu'on comprend de la mort quand on est petit ?
Trop souvent, les adultes pensent nous épargner des peines en taisant ou n'en nommant pas certains chagrins.
Cali avec ses mots/maux d'enfants va te démontrer que lui il a tout compris à la vie, à la mort, mais surtout à l'amour.
Un amour total, sans limites, qu'il voue à sa maman Mireille.
Comme tous les enfants du monde il ne dose pas son amour, il est immense et c'est donc un tsunami dans son univers de petit garçon que la perte de sa maman.

Je ne peux pas te dire que c'est une autobiographie, mais je sais que la maman de l'auteur est décédée quand il était jeune.
Qu'importe roman ou autobiographie cela n'enlève rien à la beauté et la poésie du texte.

Ce qui ressort de ce texte c'est la grande peur de mourir, que lui ressentent, mais aussi la peur de perdre les gens qu'il aime.
Alec, son nouveau meilleur ami, Carole, son premier grand amour, son papa qui se laisse porter par la vie, mais qui ne vit plus ; son frère, ses soeurs, sa petite chatte mimi ; qui au départ il va s'interdire d'aimer ; il lui a donné le même nom que sa maman, Mireille et si c'était une erreur de lui donner ce prénom ?


"Je le vois, maman, il fixe ton dernier lit, la banquette rouge contre le mur où je t'ai dit au revoir pour la dernière fois. La banquette rouge où tu te tenais, si fatiguée ; où tu m'as dit "je t'aime mon petit Bruno". Tes yeux étaient devenus vides. Ceux de papa le sont encore plus."

Il est aussi plein d'amour à donner, en manque d'amour, il recherche sa maman dans d'autres bras, il lui parle très souvent mais n'a plus de réponses, il ne comprend pas pourquoi les adultes effacent si vite toute trace de sa maman, pourquoi ils ont décidé de brûler toutes ses affaires, une seule rescapée : une photo du mariage de ses parents qui ne le quitte plus.

Écrit tout en poésie ; la gorge nouée par les mots de ce petit bonhomme, tu poursuis ta lecture sur un peu plus d'une année.
La colère qui l'emporte, mais qu'il ne comprend pas, ils souffrent de voir les gens qu'ils aiment pleurer, il a l'impression de semer la tristesse partout où il va.

Tu lis l'extinction de la flamme du foyer et la cape sombre jetée dessus.
C'est le petit Bruno, le narrateur, tu as l'impression qu'il te prend la main et te chuchote tous ses secrets dans ton oreille et que tu les accueilles au plus profond de ton coeur et de ton âme de lecteur.

Comme je te le dis, c'est poignant, mais tu lis aussi les bêtises d'un enfant, des enfants de cet âge. Bruno entouré, mais si seul avec son chagrin qu'il ne peut nommer même s'il comprend beaucoup de choses que l'on ne prononce pas devant les enfants comme son papa qui se tait ou qui sent bizarre, son papa qu'il ira chercher en lui donnant la main au bistro d'en face pour l'emmener loin de cet endroit qui ne sent pas bon. Qui est l'adulte ? Qui est l'enfant ? Je ne jette pas la pierre du tout aux adultes, mais la maturité de ce petit garçon de 6 ans est étonnante ; il comprend tellement de choses, mais il ne sait comment les nommer.

Tu l'aimes cet enfant, tu as envie de lui donner la main et de ne jamais la lâcher.
Tu comprends aussi quelle difficulté ce sera pour lui d'aimer.
Tu as envie de répondre aux questions qu'il se pose, mais qu'il ne dit pas.
Un petit coeur de 6 ans avec une tonne d'amour et de tristesse qui parfois déborde et parfois pas, un immense flot d'amour et un profond respect qu'il a pour ses aînés et son papa. Mon père, ce héros.
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Alors qu'il a 6 ans, le jeune Bruno voit sa vie basculer avec la mort de sa mère, une jeune femme de trente-trois ans. Bien sûr, il y avait des semaines qu'elle luttait contre la maladie, qu'elle était partie à l'hôpital, mais elle était revenue à la maison.
« Tu es revenue. Pour partir à jamais. »

Une plaie ouverte qui ne se refermera pas. Il n'a pas été autorisé à accompagner à son enterrement celle qu'il aime par-dessus tout, qui compte tant pour lui, trop jeune, trop fragile. C'est dans une pièce obscure de la maison qu'il va deviner, inventer, la mise en terre, les adieux, pourtant passage quasi obligé pour la plupart des vivants pour arriver à faire son deuil de celui qui part. Un amour filial dont personne dans la famille n'a su prendre la mesure.

Des années après, celui qui s'appelle pour nous tous Cali, va enfin écrire, avec les mots du petit garçon de cette époque, la perte, le chagrin, les évènements qui ont bouleversé son horizon, pendant les mois qui vont suivre le deuil.

Un père qui meurt peu à peu de l'absence et sera plus souvent au café qu'à la maison, une grande soeur qui tente tant bien que mal de pallier au manque en faisant les tâches ménagères de cette mère disparue, la famille qui ne trouve rien de mieux que de détruire toute trace de celle qui est décédée, en brulant tout, scène marquante du roman j'avoue. Puis il y a l'école, Carole, celle qui focalise tous les sentiments de Bruno, son amour sans retour, Alec, le meilleur ami, celui des secrets, des bêtises, des câlins aussi, enfin le départ en colonie, comme une punition suprême, un éloignement de plus du lieu où repose sa mère.

Des souvenirs forts pour l'enfant qui sont tantôt écrits avec le langage du petit garçon, tantôt avec celui du poète, mais qui du coup tiennent également le lecteur à distance de la douleur.

chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2018/05/21/seuls-les-enfants-savent-aimer-cali/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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