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Merci au Cherche Midi qui m'a permis de découvrir en avant-première ce livre qui paraitra le 18 janvier.
Avec ce premier roman, Cali nous plonge dans son enfance. Il y évoque les meurtrissures de ses jeunes années marquées par le décès prématuré de sa mère quand il n'a que 6 ans. Ce drame familial va bousculer sa conception du monde et lui faire perdre très vite l'insouciance de l'enfance.
Il nous raconte la douleur de cet enfant qui grandit sans mère, de l'enfant qui se construit privé d'un des repères les plus fondamentaux. Cali l'enfant solitaire, forcement différent de ses camarades, nous raconte sa rage et la force qu'il lui faut pour revenir à la vie.
Une écriture bouleversante et un texte poignant.
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Que dire de ce livre apparemment auto-biographique ? Un gamin de 6 ans, Bruno
dont la maman décède et à qui l'on interdit d'assister à l'enterrement. Son père est aussi très déstabilisé par ce décès au point de se mettre à (trop) boire.
Un goût de manque et un éternel questionnement lui feront rechercher toujours l'amitié, l'amour perdu de sa mère chez les gens qu'il rencontre : ses copains de classe, la maman de son copain, le moniteur de colonie ....
Le style est poétique (il reprend même un de ses textes de chanson) , émouvant, les mots sont justes.
Un livre qui se lit vite.
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C'est un roman autobiographique
"Tu me manques à crever maman
Jusqu'à quand vas-tu mourir?"

Bruno ,six ans ,à perdu sa mère Mireille,institutrice ,un cancer l'emporte à l'âge de 33ans et c'est toute la famille qui s'effondre.Une famille unie,qui se serre les coudes dans les durs moments où le père anéanti par le chagrin fait parfois des pauses au café du coin,le soir, en rentrant du travail.Une famille unie qui portera toute son affection et sa tendresse sur le petit dernier :Bruno,qui plongera dans les abîmes du désespoir. Et c'est vrai que l'écriture est sublime mais écrite par un adulte.On nes'imagine pas un enfant de six ans racontant ce drame avec les mots et les tournures de phrases employés. Mais cela, je l'ai oublié ,tant J'ai été émue lors de la lecture;la plume d'une rare sensibilité et émotivité m'a fait "monter "les larmes aux yeux ,à certains passages.Je ne connais pas Cali en tant que chanteur,je pense néanmoins que ses débuts en tant qu'ecrivain sont à encourager ,J'ai beaucoup aimé ce roman malgré la tristesse qui nous submerge en le lisant.⭐⭐⭐⭐
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C'est le premier roman de Cali publié en 2018, resté trop longtemps perdu dans ma gargantuseque pile à lire.

Un texte en majeure partie autobiographique, touchant, émouvant.

Bruno a 6 ans lorsque Mireille sa maman disparaît beaucoup trop tôt - à peine 33 ans - emportée par la maladie. Jugé trop jeune, il n'assistera pas à l'enterrement de la maîtresse d'école de Vernet les Bains.

Ce récit, c'est un cri d'amour, de manque d'un petit garçon qui pendant huit mois va s'adresser à celle trop tôt disparue, il va lui raconter sa vie, son quotidien et exprimer son manque, sa colère.

C'est beau, émouvant, ça remue les tripes. L'écriture est touchante, poétique, sensible.

Comment est-il possible de vivre sans amour maternel, sans pouvoir s'accrocher à ses souvenirs matériels car au lendemain de son enterrement tout, absolument tout a été réduit en cendres.

Oh l'amour il est là bien entendu, il a sa famille, son frère, ses soeurs, ses grands-parents mais il ne reverra plus jamais la robe jaune à carrés orange et le sourire de sa maman.

Comment se reconstruire ?

Dans ce roman il raconte le vide, la peur de perdre ses proches, la peur de la mort.

Heureusement la vie est faite de rencontres et il y a un nouveau qui arrive à l'école; Alexandre Jolly, Alex, celui qui devient son ami pour la vie... c'est plus qu'un frère , ils sont liés par un serment.

A la maison, c'est Sandra, sa soeur âgée de 12 ans qui s'occupe de tout, son père se terrant dans le travail et au bistrot pour chasser son chagrin. Bruno ressent cette infinie tristesse.

La vie reprend vaille que vaille, il y a Carol à l'école, Mémé Pilar. Les séparations sont difficiles pour la colo de l'été, c'est toujours la peur au ventre, celle de l'abandon, de la mort.

Un texte que j'ai dévoré, sensible, à fleur de peau, des mots sur les maux de l'enfance. C'est beau.

Ma note : 9.5/10

Lien : https://nathavh49.blogspot.c..
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CALI. Seuls les enfants savent aimer.

. L'action se situe à Vernet-les-Bains, dans les Pyrénées-Orientales, en 1974. Cali, le narrateur a six ans lorsque sa mère, trente-trois ans, décède d'un cancer.. La fratrie comprend quatre enfants, deux filles, Sandra, douze ans, Gina, huit ans, deux garçons, Aldo, onze ans et Cali, Bruno, son véritable prénom. Ils sont tous très jeunes. Seul, Cali n'a pas l'autorisation d'accompagner sa mère à sa dernière demeure. Il se souvient d'images volées entre les lames d'un volet, mal clos. Cette interdiction va l'obséder et le poursuivre. Il en fera une chanson, un livre, celui que nous avons entre les mains.

La maman décède début janvier. Cette disparition est un véritable séisme, un tsunami. La famille se replie et vit son deuil en cercle intime. Mais il faut revenir à l'école. le jeune Cali est très entouré par les maîtresses. Un nouvel élève arrive et ce sera le meilleur ami de notre héros. Cali rendra de nombreuses visites à Alexandre Jolly, son petit camarade et voisin. Toute la famille , les parents et les enfants l'adopteront.Il aura ainsi l'illusion d'avoir une seconde maman.

Ce récit très personnel s'étale sur les neuf mois qui suivent la mort de la mère. Cali nous raconte son année scolaire, la descente aux enfers de son père, la place que va occuper sa soeur aînée, pour pallier à l'absence de la mère. Des scènes de la vie quotidienne, mais un immense hymne à sa mère. Comment un enfant perçoit, la disparition de l'âme du foyer, du haut de ses six ans. Un récit intimiste et très réaliste. de la poésie, de l'amour, de l'amitié, de la sensibilité. C'est le ressenti d'un petit garçon qui cherche sa personnalité. Ce témoignage est rempli d'humanité, d'humilité. Merci Cali pour cette belle page de votre vie.
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Un récit qui commençait vraiment très bien mais qui s'est malheureusement dégonflé comme un soufflé au fur à mesure de ma lecture.
On passe d'un sentiment de tristesse justifié parce que Cali raconte la mort de sa mère lorsqu'il a six ans et la douleur qu'il ressent. Dans "Seuls les enfants savent aimer" il tente de se remettre à hauteur d'enfant avec un ton adapté.
J'ai opté pour une version audio de ce récit lu par l'auteur qui a une voix plaintive qui s'accorde avec ses souvenirs d'enfance.
Malheureusement il devient larmoyant et va jusqu'à être méprisant lorsqu'il passe l'été en colonie de vacances. Il en fait un peu trop à ce moment-là jusqu'à exagérer sa colère envers Dieu. Je ne suis pas certaine qu'à six ou sept ans on a cette conscience-là.
Et puis son amour pour Carol et Alec ne m'a pas convaincue en écho à un titre avec lequel je ne suis pas d'accord.
Ceci-dit, je pense que Cali est quelqu'un de sincère bien qu'on retrouve son état dépressif comme dans ses chansons mais c'est peut-être aussi pour cela qu'il reste attachant.


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"Inconsolable !"
Le chanteur Cali dévoile sa tendre enfance marquée par la disparition de sa Maman, après une longue maladie, alors qu'il n'avait que 6 ans.
C'est tendre, c'est beau... Les mots pour évoquer sa Maman sont terriblement touchants.
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Je ne connaissais pas Cali. Mes yeux n'ont pu éviter de voir que c'est un chanteur. Bon, encore un qui va se mettre en avant.
Apprendre que sa jeune maman est morte alors qu'il n'avait que six ans incite à l'indulgence, à la clémence.
J'ai donc lu avec intérêt comment il a vécu cette perte, cette absence insurmontable : des moments de désespoir, de larmes qui débordent, d'autant plus que le père se laisse entraîner par sa propre douleur.
Mais aussi, heureusement, des moments d'oubli, de bonheur grâce à la proximité chaleureuse de ses grands-parents, puis à l'amitié évidente nouée avec Alexandre, un nouvel arrivé qui sera son meilleur ami.
Il peut écrire : "Je suis heureux. Je vis, je vis. Dehors les copains m'attendent. Jean-Mi, Pascal. On est bien ensemble; je suis bien avec eux. J'ai besoin d'amour ."
mais aussi : "Ton absence gagne du terrain, encore. je ne peux m'y résoudre. Rien que d'y songer, j'ai la bouche emplie de dégoût".

C'est très émouvant, même si je ne pense pas qu' un enfant de six ans s'exprimerait ainsi.
Le lecteur ne peut rester indifférent à cette détresse.
J'ai apprécié l'écriture poétique qui traduit bien la douleur.
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Le démarrage est terriblement triste puisque les premières lignes relatent l'enterrement d'une jeune trentenaire, vu par son fils de 6 ans, interdit de cérémonie car trop jeune... Ce sera donc un livre sur le deuil, celui qui brise une famille, qui casse une enfance trop tôt.

L'écriture est poétique et rythmée : des phrases courtes, des mots bien choisis, on reconnaît bien là l'auteur de chansons. Cali s'adresse à sa maman et lui raconte sa vie après sa mort.

Trop émotive, trop touchée par l'histoire et la sensibilité qui s'en dégage, je préfère abandonner (p57) cette lecture pour quelques temps. J'y reviendrai à un meilleur moment...
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Cali a touché une corde sensible chez moi avec son roman Seuls les enfants savent aimer.
J'appréciais déjà beaucoup ses chansons , son style, ses mots, sa sensibilité. Désormais je comprends pourquoi. C'est étonnant de constater à quel point nous reconnaissons chez l'autre, ses propres blessures alors que nous ne connaissons pas la personne. Tout est sensation et intime intuition que quelque chose nous lie d'une manière ou d'une autre, sans que nous sachions pourquoi.
Avec son premier roman, Cali nous raconte la perte de sa mère alors qu'il avait 6 ans et sa difficulté à faire son deuil. Il raconte le traumatisme, la souffrance, le manque d'affection, la colère, l'incompréhension et la solitude face à ce gouffre qui s'ouvre sous ses pieds.
C'est très touchant, plein d'humanité, le récit est très vrai et souvent poétique. Son talent pour trouver les mots qui expriment avec tant de justesse les émotions est remarquable et plein de sensibilité.
Cali nous raconte comment le petit Bruno, à 6 ans, a trouvé les ressources pour faire son début de deuil. Il n'est qu'au début du chemin.
Ses souvenirs sont très vivants et précis; je me demande s'il a questionné les membres de sa famille pour l'aider à reformer le puzzle.
Dans l'ensemble mon avis est très positif même si d'un point de vue littéraire il manque un truc que je n'arrive pas à définir. La critique de La_Bibliothèque_de_Juju apporte un éclairage intéressant à ce sujet.
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