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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Quelle déception ! Les déboires de ce pauvre Marcovaldo aux prises avec son quotidien de misère, ses enfants et sa femme, n'ont pas su m'intéresser. C'est terriblement daté et poussiéreux. Comme il est écrit en quatrième de couverture, c'est un peu le Charlot des années 50 en Italie. Bien sûr, il s'agit de dénoncer la misère prévalente à cette époque. Mais les situations décrites paraissent tellement burlesques aujourd'hui que j'ai eu beaucoup de mal à parvenir à la moitié du livre. Je suis déçu car, il y a plusieurs décennies, "Le cavalier inexistant" ou "Si par une nuit d'hiver", sont restés longtemps mes livres de chevet. Attention, cette critique n'engage que moi et n'est que mon ressenti face à une lecture. Rien de plus.
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J'ai moyennement apprécié Marcovaldo, ou les saisons en ville d'Italo Calvino. Ce n'est pas un livre que j'aurais acheté en entrant dans une librairie, que ce soit pour le lire pour mon propre plaisir ou pour une fiche de lecture. Pas que je sois contre les lectures scolaires, loin s'en faut mais le fait est que je ne l'aurai pas choisi, bien qu'il soit intéressant de débattre de ses thèmes.

La plume de l'auteur m'a particulièrement plu. le lecteur sent, en lisant chacune de ses phrases qu'il s'agit d'un livre d'un autre âge, pas si lointain mais assez pour nous faire voyager dans un monde différent, où les gens voient la vie d'une autre manière. J'aime beaucoup examiner le style d'auteurs d'autres époques, qu'elles soient proches, comme celle de l'écriture de Marcovaldo, ou plus ancienne, comme celle de L'école des femmes de Molière, dont la lecture m'a passionnée l'année passée.

J'admire aussi grandement l'imagination d'Italo Calvino, qui a su inventer tout une ribambelle d'histoire sur un même personnage sans que ses nouvelles ne deviennent répétitives. Les récits sont semblables, toutefois il y a toujours quelque chose de neuf à y découvrir, une nouvelle facette de la psychologue du personnage à exploiter.

Malheureusement, ce personnage en lui-même, ne m'a pas tellement émue, amusée, distraite, choquée ou quoi ce soit d'autre. C'est un homme simplet qui vit des aventures, il faut l'avouer, peu banales mais qui n'est pas attachant, un gros bémol. Pour moi, un bon roman – ou, dans ce cas-ci, un bon recueil de nouvelles – est un roman dans lequel on éprouve en quelque sorte des sentiments à l'égard du protagoniste principal. Soit il nous émeut, nous attendrit, soit il nous est sympathique, soit nous le détestons. Cela fait en sorte que l'on veuille connaître la suite de l'intrigue, simplement pour savoir ce qui va lui arriver. Marcovaldo m'a laissée indifférente, je le trouvais bouffon, par moments, idiot, mais je n'ai pas crée d'autre lien avec lui, et je trouve cela regrettable.

En conclusion, mon opinion sur ce livre est très bonne en ce qui concerne le style d'écriture et le scénario, mais le personnage principal m'a déçue, ce qui la ternit gravement.
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Je n'ai pas spécialement accroché sur ses historiettes, sorte de tranches de vie d'un personnage accroché à ses rêves. Peut-être n'étais-je pas dans les bonnes conditions pour l'apprécier à sa juste valeur?
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L'intérêt de la célèbre trilogie de Calvino allait déclinant, partant d'un très remarquable et inspiré Vicomte pourfendu pour finir, après un Baron perché un peu besogneux, sur un Chevalier inexistant (comme l'inspiration de l'auteur). Calvino publie Marcovaldo dans la foulée, plus ou moins dans la même veine, mais continue sa trajectoire descendante.
Les vingt "nouvelles" qui composent l'ouvrage sont de niveau inégal en termes d'inspiration, oscillant entre un fantastique au petit pied et une critique sociale sans envergure.
Mais surtout, le personnage principal est un minable comme nous en avons tous sur notre palier, dans notre lit (et plus encore en nous-même !) sans que la moindre rédemption du "héros" vienne tirer le lecteur de sa propre médiocrité.
Quitte à lire des histoires de médiocres, autant se délecter du Brave soldat Chveik, de Jaroslav Hašek, qui se débat contre les aberrations de l'armée. Au moins, sa bêtise à lui retourne-telle contre ses chefs et ses oppresseurs, à partir de quoi nous percevons nos propres limites comme un formidable atout.
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