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sans doute pas le meilleur livre mais en tous cas , le commissaire Montalbano est vraiment, lui à son meilleur niveau, frôlant une inculpation mais bien entendu , pour retourner cela vers un succès retentissant....On y retrouve toute la complexité des intrigues de Camilleri dans cette identité sicilienne tellement particulière ( on a même parfois l'impression de sentir les fumets des plats que déguste( ou enfourne) Montalbano) à savourer comme tous les autres!
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Il gioco degli specchi . Selliero 2011

Voici le dernier de ma liste du moment. Je fais une pause avant de la compléter.
Les personnages sont les mêmes, on les connaît bien, on a l'impression de faire partie de leur équipe. Merci à Catarella, l'indispensable.
Cette fois, comme en un jeu de miroirs, quelqu'un semble vouloir compromettre personnellement le célèbre commissaire.
Les reflets trompeurs, les déformations, les demi-vérités, tourbillonnent au gré de la métaphore des miroirs.
Le commissaire est sur ses gardes : qui sont les nouveaux voisins de la villa proche de la sienne ? L'homme s'absente souvent, sa femme est seule, jeune et très belle. (Tiens,tiens)
Lorsque sa voiture ne veut pas démarrer, notre grand coeur s'offre pour la conduire jusqu'au bus.
Mais il n'est pas détendu. Peut-être parce qu'encore étourdi par ses rêves de la nuit.
Il a l'impression d'être manipulé. Quelqu'un, mystérieux et invisible se joue-t-il de lui ?
Il comprend qu'autour de lui, réalité et illusions se confondent. Les miroirs d"forment l'espace.
L'enquête est bien menée; mon intérêt n'a pas faibli.
Bien sûr, et ce n'est pas une rareté, mafia, familles rivales et drogue sont les ingrédients récurrents.
Je n'en révèle pas d'avantage.
J'aime l'humour et les prises de position de Camilleri. Quels beaux coups de griffes contre les politiques, les entrepreneurs etc..........


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N°1573 - Août 2021

Jeu de miroirsAndrea Camilleri – Fleuve noir.
Traduit de l'italien par Serge Quadruppani.

Tout saute à Vigala et on ne compte plus les commerces détruits peut-être à cause de l'impôt mafieux non payé, les fusillades et les disparitions. Pourtant une bombe est disposée de telle manière devant un immeuble comportant également des appartements qu'on aurait dit qu'elle était destinés à un résident et non pas au commerçant. Erreur ou avertissement ou simplement volonté de brouiller les pistes de la part de la sempiternelle mafia, comme dans un jeu de miroirs ? Qu'y a t-il en effet de plus trompeur d'un reflet de miroir , à la fois déformant et générateur d'imagination parce que là est souvent la frontière entre la réalité et l'illusion voire le fantasme, et en ce qui concerne Montalbano entre vérité, et fausse piste, apparence et évidence, innocence et culpabilité.
Dans le même temps Montalbano qui apporte son aide sa voisine en panne de voiture, la belle Liliana, un peu délaissée par son mari et tombe sous le charme de celle-ci. Pourtant le moteur de la voiture a été endommagé volontairement, ce qui n'est pas sans poser des questions au policier d'autant qu'il découvre qu'elle a des moeurs assez libres. Cette incivilité est peut-être le fait d'un amant éconduit ?Dans cet épisode Montalbano a quelque chose du « donnaiolo » (Don Juan) comme disent si joliment nos amis Italiens mais le sex-appeal de Liliana auquel il n'est pas indifférent peut cacher une demande de protection et peut-être un appel au secours … ou d'une volonté de le manipuler. Cette belle femme bouleverse le coeur des hommes qui la croisent mais malheureusement cela va lui porter malheur, sur fond de trafic de drogue, de jeu d'influence entre clans mafieux, de règlement de comptes et de volonté de se débarrasser du commissaire un peu trop curieux et pas mal roublard par la même occasion.
Nous retrouvons un Montablabano toujours aussi éloigné géographiquement de Livia son éternelle compagne et aussi pas mal jaloux au point que chacune de leurs conversations téléphoniques qui devraient normalement être amoureuses se terminent immanquablement en engueulades. S'il a perdu un peu de sa jeunesse et de sa souplesse, il a cependant gardé son appétit pour la cuisine italienne et nous avons droit ici à de nombreuses recettes et peut-être aussi à leur fumet.
Un bon moment de lecture en tout cas.
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Ou " ce n'est pas à un vieux singe qu'on apprend à faire des grimaces".
Montalbano a une nouvelle voisine...Ravissante et souvent seule...La voila maintenant privée de voiture et, toujours poli, notre commissaire lui propose de la déposer tous les matins à Vigata. Elle lui manifesta alors une reconnaissance...éperdue.
Montalbano ne croit pas une seule seconde que son charme légendaire soit à l'origine de ce débordement d'enthousiasme. Que lui veut-on ? N'y-a-t-il qu'une seule actrice dans cette comédie ? A-t-elle un complice ? Qui et pourquoi ? Est-elle manipulée et elle même menacée ? Par qui ?
Méfiance, prudence sont les deux maîtres mots de notre héros...
Pendant ce temps des bombes explosent, devant des magasins vides, sans faire de victimes. Là encore, de quoi s'agit-il ? Des lettres anonymes circulent...
J'avoue avoir trainé un peu dans la première moitié du livre, mais la seconde m'a complètement réconciliée avec l'auteur. Il faut dire que le cahier des charges est parfaitement respecté, tout le personnel de commissariat avec notre cher Catarella, dont on voit une fois de plus qu'il peut se rendre utile si on ne lui confie pas de message à transmettre et Enzo et Adelina aux cuisines (qu'ils me donnent faim, ces deux là)
Et bien sûr la Sicile, la mer, la plage, les terres desséchées de l'intérieur..
Encore un très bon roman...
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Un bon cru que ce polar, avec un commissaire Montalbano qui se laisse prendre à un jeu de faux-semblants en même temps qu'aux charmes d'une jolie voisine… mais son flair reprend vite le dessus, lorsque les événements dramatiques se succèdent. le contexte sicilien et les nombreux personnages sont toujours aussi bien croqués, sans oublier la langue savoureuse qui fait le charme de cette série. J'aime bien en lire un de temps à autres, et bien que l'auteur sicilien ait disparu en 2019, il m'en reste un bon nombre à découvrir.
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J'aime les romans d'Andrea Camilleri, et peu m'importe le résumé ou les critiques : je les achèterai et les lirai le plus rapidement possible. Jeu de miroirs n'a pas fait exception à la règle, et je ne le regrette pas. J'aime retrouvé Mimi, Fazio, et bien sûr l'inénarrable mais finalement indispensable Catarella.
Il semble pourtant ne strictement rien se passer – ou presque. Des explosions, sans aucune victime, sans mobile apparent, ou plutôt avec un mobile que l'on a pris tant de peine à dissimuler que Montalbano se doit de ne surtout pas se laisser éblouir par tout ce qu'on lui montre.
A ce petit jeu, sa toute nouvelle voisine est experte. Elle fait tout pour l'attirer dans ses bras, de manière subtile d'abord puis… nettement moins. le problème pour Montalbano n'est pas tant d'être dupe – il ne l'est pas, et peut aussi bien enquêter sur sa propre vie privée que sur une enquête policière. le problème est de résister – la chair est forte, elle ne se laissera pas dominer si facilement par la raison.
Comédie ou tragédie ? Au début de l'intrigue, la première domine. On peut presque entendre les portes claqués, dans le chassé-croisé des maris et des amants. Même les appels de Livia, l'éternelle fiancée, vire systématiquement à la scène de ménage. Puis, peu à peu, la tragédie s'insinue dans l'intrigue, comme si, en dépit du temps qui passe, en dépit des nouvelles manières de s'enrichir en contournant la loi ou de pourrir la vie des enquêteurs en utilisant les moyens de communications modernes, certains regrettaient le bon vieux temps des bons vieux règlements de compte.
Jeu de miroir plaira aux fans du commissaire – et j'espère qu'il lui permettra d'en avoir d'autres !
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Quatrième de couverture de l'édition 2016 du Fleuve noir :
A propos de Montalbano :
" Ce commissaire gastronome parlant un italien mêmé de sicilien s'est imposé dans les librairies comme à la télévision. Son créateur a reçu, en 2014 pour l'ensemble de son oeuvre, le prix Federico Fellini de l'excellence artistique."
Marianne

"Théâtral et facétieux, Camilleri entremêle avec maestria le pathétique et le comique dans une enquête qui va et vient au rythme du ressac et des horaires méridionaux".
Geneviève Comby, le Matin Dimanche
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Encore un grand cru. Montalbano se joue avec brio des pièges qui lui sont tendus et en profite pour nous faire rire. Pas de temps mort dans cette nouvelle enquête. Et puis toujours le petit plus grâce à la traduction de Quadruppani.
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Lire un CAMILLIERI, auteur plus que prolifique, c'est un peu comme savourer en ronronnant une gourmandise ensoleillée, sucrée ou salée peu importe.

Ouvrir un de ses romans c'est comme rejoindre la famille en vacances à Vigata. On en connait tous les membres, on sait que l'on déjeunera divinement, Catarella nous fera rire encore et encore…
Après, peu importe l'histoire : il s'agira forcément de venir à bout d'une des nombreuses familles engendrées par la pieuvre maléfique, de défaire ses pièges, d'élucider ses crimes en accompagnant pas à pas le commissaire Montalbano au sang si chaud, tout à la fois caractériel et colérique, chaleureux et sensuel et surtout accro à ses enquêtes et à la Sicile.

« Jeu de miroirs » ne déroge pas au schéma : enquête à multiples entrées, à pistes brouillées, à faux indices, à reflets trompeurs, un théâtre d'ombres, un jeu de miroirs… Tout est mis en place pour faire chuter Montalbano, mais c'est mal le connaître… N'allez pas lui faire du tracassin. Au royaume de la manipulation, il est grand maître… Et tel est pris qui croyait prendre.

L'ensemble servi par l'humanisme, la langue savoureuse d'A. CAMILIERI, un bel italien mâtiné de sicilien, un humour sans cesse en embuscade, vocabulaire et syntaxe qui s'allient pour nous plonger dans une ambiance quasi familière où l'on se balade entre comédie et tragédie.

CAMILLIERI et son petit monde, à classer parmi ces petits bonheurs qui nous évitent de désespérer.
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Montalbano s'angoisse car il ne peut plus remettre son pantalon et quand on se fait expertiser par un psychiatre c'est embêtant...Évidemment le psy lui ayant demandé «Si vous voyez un beau derrière de femme, à quoi pensez-vous ?» on comprend son émoi.

j'ai trouvé que Montalbano, dans cette investigation policière , passait beaucoup de temps chez Enzo à grignoter le hors d'oeuvre son premier plat le second et qu'il mangeait beaucoup trop. Il est vrai que Livia est a Gêne et donc loin des yeux...
Et il ne mange pas d'horribles ragougnasses mais des pâtes ‘ncasciata au four avec fromage (provolone fumé), tomate, saucisse, oeuf dur, et une grosse portion d'aubergines à la parmesane, des arancini ,grosses boulettes de riz pannées contenant un coeur de mozzarella ou de viande et des petits pois, du sartù de riz à la calabraise: timbale de riz fourrée de boulettes, oeufs durs, mozzarella (notée mozarella par Serge Quadruppani )… d'origine napolitaine, des paupiettes d'espadon, des pâtes à la charretière Avec huile d'olive, ail cru, poivre et pecorino râpé.
Pour mener l'enquête il faut bien tout ça Surtout qu'il se fait mettre le grappin par une belle radasse mais pas une cocodette qui pour lui a des yeux de velours
Des bombes posées par-ci par la, puis des catafari l'un carbonisé, l'autre égorgé, poignardé, des attaques à la mitraillette Ah la Sicile n'est pas un pays de tout repos pour la maréchaussée
Mais bon Montalbano qui n'a pas une coucourdette mais une coucourde, certes parfois fatiguée, mais bien remplie la fait travailler et ça donne de bons résultats Il faut néanmoins préciser qu'il est entouré d'une équipe performante Augello le bellâtre et Fazio le flic dans l'âme et Catarella l'indispensable portier /téléphoniste/ hôte d'accueil qui si, il a des difficultés a retenir et prononcer les noms de famille, a des qualités certaines de geek.
Sans parler du légiste Pasquano, irascible mais compétant capable de distinguer un cadavre calciné d'un morceau de charbon
Une enquête bien menée et amusante qui fleure bon la Sicile.
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Andrea Camilleri est né en Sicile en 1925. Il s'est mis au polar sur le tard, avec un très grand succès. C'était en :

1985
1992
1994
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