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3,76

sur 98 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Cela commence par un cauchemar du tonnerre , une nuit d'orage « avec un ciel, bien comme il faut, uniformément peinturluré de noir ». Salvo Montalbano, 58 ans se rend à son commissariat et Flavio lui apprend qu'il a défunté. Une attaque apoplectique pendant qu'il tiliphonait avec monsieur le Questeur. Et bien sûr, celui-ci, « ce grandissime cornard » de Bonetti Alderighi a confié l'enquête au nouveau chef de la brigade criminelle. Mais ce qui est le plus terrible, c'est que Livia, l'éternelle fiancée de Salvo ne sait pas si elle pourra se rendre à ses funérailles car une occasion s'est présentée à l'improviste. le commissaire est bien vivant mais tout tourneboulé et broie du noir.
Et puis il y a une vraie tempête, la route est quasi inondée, et Montalbano ramène chez lui une pauvre conductrice échouée. Elle s'appelle Vanna Digiulio, elle est étudiante, vit à Palerme et elle est censée rencontrer sa tante dans l'après-midi du lendemain sur le bateau de cette dernière - appelé Vanna - lorsqu'il arrivera au port de Vigata. Lorsque le yacht arrive, la police portuaire appelle Montalbano pour le prévenir qu'un homme a été trouvé mort dans un canot du Vanna en entrant au port. Montalbano, inspectant le corps, constate que le visage a été écrasé, rendant l'identification impossible. Il fait alors connaissance avec la riche propriétaire du yacht, une certaine Livia Giovannini une veuve genre croqueuse et de son Commandant genre cool. Et puis de Laura Belladonna la bien nommée, belle comme un sonnet de Pétrarque et lieutenante à la Capitainerie du port. le commissaire pourra-t-il résister au chant des sirènes et mener son enquête sérieusement ?
Ce policier de 2008 m'a beaucoup plu. Il est bien ficelé. Et tragi-comique avec une alternance de monologues, de narration et de dialogues. On suit l'enquête de Montalbano avec ses petits clins d'oeil à Simenon et puis surtout on guette l'évolution de l' humeur de Salvo . Il est tantôt acteur, tantôt spectateur mélancolique de lui-même. Il n'est jamais serein le quinquagénaire avancé ni en paix avec sa conscience. le ton est drôle et en même temps mélancolique. Salvo ment, s'enferre comme un collégien dans des mensonges dramatiques et grotesques pour échapper aux coups de fil du Questeur et de son impayable adjoint. Et aussi à ceux de sa fiancée qui l'appelle alors qu'il pense à une autre.
L'écriture est savoureuse comme les petits rougets d'Adelina. Je me suis régalée.
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Chouette, on réédite une à une les enquêtes du commissaire Salvo Montalbano en format poche ! Et je ne les ai pas encore toutes lues ... Du bonheur en perspective.
Je n’ai pas résisté en passant à la librairie et suis immédiatement retombée sous le charme du meilleur policier de Vigata, de Sicile, d’Italie, que dis-je, d’Europe ….
Sans quitter – ou presque – le bord de la Méditerranée qu’il admire depuis sa terrasse de sa maison de Marinella, ou les quais du port où ont fait escale un yacht et un navire de croisière suspects, il va résoudre une affaire d’ampleur internationale. Tout commence avec la découverte d’un cadavre dans un canot. Naturellement. On ne tardera pas à en trouver un second. Que venaient-ils faire dans cette galère ?
Là n’est que l’écume des choses. Le cœur de cette aventure, c’est une rencontre, un coup de foudre aussi soudain que réciproque entre une jolie jeune femme et Salvo. Immédiat, dévastateur, comme il n’imaginait pas qu’à plus de cinquante ans, il pouvait encore en ressentir. Montalbano va en perdre le sommeil et l’appétit, c’est dire !
La problématique de l’âge revient souvent sous la plume du célèbre écrivain. Il l’éprouve lui-même et la décrit avec une tendre affection. La réponse qu’il en donne est claire : on peut tomber amoureux à tout moment de la vie. Ce n’est pas seulement le désir de possession ou l’attrait de la chasse. C’est un sentiment d’autant plus humain et noble qu’il est ici partagé. Même si notre héros a, depuis des années, des engagements avec Livia, son éternelle fiancée. Cependant, l’histoire ne se termine pas comme on peut l’imaginer. Le devoir impose sa loi, le destin aussi.
Alors, l’espace de quelques heures, nous retrouvons les personnages familiers de cette commedia del arte de bord de mer : Mimi Augello, l'inspecteur toujours disponible pour les missions dangereuses (dans le lit d’une femme avide de caresses), le gentil Fazio et sa manie de l’Etat Civil, l’inénarrable Catarella et sa façon d’estropier les mots – j’adore les interprétations du dialecte sicilien de Serge Quadruppani – les bisbilles avec le médecin légiste bougon … Un épisode très bien troussé, une bonne cuvée.

Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Je commencerai par un avertissement : non, il n'y a pas un problème avec la traduction. Je vous invite d'ailleurs à lire la préface signée Serge Quadruppani, qui explique sa démarche, et sa volonté de retranscrire au plus près le parler utilisé par Andrea Camilleri. Après… je reconnais qu'il faut un temps d'adaptation, surtout quand je lis les propos de Catarellà, capable de déformer les mots et les noms les plus simples.
Maintenant, revenons au livre. Salvo Montalbano a 58 ans, il vieillit, et a bien conscience de vieillir – quand on ne le lui fait pas remarquer abruptement. Et s'il enquête sur ce mystérieux mort, repêché dans le port, il se questionne au moins autant sur le temps qui passe, sur ses capacités physiques et intellectuelles qui diminuent inexorablement mais aussi sur l'amour. Si Salvo est l'éternel fiancé de Livia, qui lui téléphone toujours régulièrement, il éprouve un coup de foudre pour la bien nommée Laura Belladonna, lieutenant de son état et elle-même, bien qu'elle soit plus jeune, bien qu'elle soit fiancée, ressent la même chose envers Salvo. Faut-il céder à cet amour en dépit de tout ce qui les sépare ? Faut-il au contraire se noyer dans le travail ? L'enquête qui les a réunit s'avère plus complexe qu'il n'y paraît de prime abord, et Montalbano verra son enquête le conduire – virtuellement – jusqu'en Afrique du Sud, en passant par la Sierra Leone. Elle lui rappellera également, notamment en voyant les clandestins qui arrivent au port de Vigatà, une autre enquête, menée bien des années plus tôt, mais dont il garde encore les séquelles.
L'âge du doute est un roman à lire si, comme moi, vous êtes fan d'Andrea Camilleri et de son commissaire. Il est aussi un hommage à un auteur qu'il me tarde de relire : Georges Simenon.
Lien : http://deslivresetsharon.wor..
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Depuis que l'âge avance, Montalbano se souvient de ses rêves et cela le trouble ou le contrarie. D'autant plus que celui de cette nuit...
Ce matin-là, "il fut d'un coup aréveillé par un tonnerre qui fut comme un coup de canon tiré à cinq centimillimètres de son esgourde". Ce qui n'est pas pour améliorer son humeur. D'autant plus que l'orage qui s'ensuit est très violent, que la mer "s'est mangé" un morceau de route et que le trafic est interrompu.
Enfin parvenu au commissariat grâce à Gallo qui conduit comme dans un rallye, Camilleri nous plonge dans "la plus maritime des enquêtes de Montalbano ". Elle se déroule entièrement dans le port de Vigàta entre un yacht et un bateau de croisière.
La propriétaire du luxueux yacht et de son équipage , une riche, très riche quinquagénaire au caractère difficile demande à accoster, à cause de la bourrasque et ramène un canot échoué contenant le cadavre d'un homme défiguré. Volontairement.
L'intrigue sera quelque peu compliquée :mafia, trafic, contrebande....
Montalbano devra utiliser la compétence particulière de son adjoint Mimi Augello: à savoir son côté coureur de jupon !
Notre pauvre commissaire vit mal ses cinquante-huit ans et, face à une belle, très belle femme lieutenant, en a le "souffle coupé" et éprouve les sentiments et les pulsions d'un adolescent de seize ans.
Une fois de plus, j'apprécie les références littéraires : "La solitude des nombres premiers" que j'avais aimé et la Laure provençale de Pétrarque.
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Même si l'intrigue est parfois minimale (ce qui n'est pas le cas ici), les aventures du commissaire Montalbano âgé de 60 ans, sont toujours savoureuses grâce au talent du traducteur français de ces romans qui a réussit l'exploit de traduire la poésie du parler sicilien (Ah Catare!).
Donc Salvio se sent vieillir, son histoire d'amour avec Livia toujours à distance, des douleurs dans son corps, le pousse au doute. Alors quand il rencontre Laura une jeune lieutenant de la capitainerie, il se sent différent et comprend qu'il est en train (une nouvelle fois) de succomber au coup de foudre. Sauf que l'enquête menée avec la jeune femme, est singulierement complexe. Averti singulierement par une jeune femme mystérieuse, Salvio doit mener l'enquête sur un mort découvert en mer par un yacht surveillé, dirigé par une riche veuve qui passe sa vie à aller de port en port. Rapidement il va découvrir que le mort a été jeté du port même et que tout cela sent les trafics illégaux.
Une enquête rondement menée, à la fois mélancolique et traversée de dialogues et de situations drolatiques.
Aux afficionados de Montalbano!

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Lu durant des vacances en Sicile ! J'ai eu la bonne idée de le glisser dans la valise !
Cela m'a donné envie de goûter les plats dégustés par le commissaire Montalbano : pâtes à la norma, pâtes aux sardines, espadon etc...puisque les épisodes culinaires ont toujours une large place dans ses enquêtes !
Pour le surplus, pas de surprise mais toujours une lecture agréable et une traduction assez exceptionnelle me semble-t-il car la langue est vraiment particulière et très bien rendue.
Si les enquêtes n'empêchent pas de bien dormir la nuit, les personnages sont toujours aussi sympathiques Mimi, l'inénarrable Catarella, Fazio et bien sûr Montabalno.
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17ème enquête montalbanaise, plus rusée que jamais, risquée au plan sentimental aussi...

Publiée en 2008 (en 2013 en France, dans cette traduction toujours magique de cohérence et d'astuce par Serge Quadruppani), la dix-septième enquête de l'irascible commissaire sicilien au coeur d'or le voit nettement reprendre du poil de la bête, plus rusé que jamais dans la mise au point de ses enquêtes et contre-enquêtes, avec une équipe regonflée à bloc incluant un Mimi Augello bizarrement serein dans une vie familiale qu'il fait évoluer à sa manière.

C'est au plan personnel que Salvo Montalbano, son éternelle fiancée Livia et son caractère disons particulier se trouvant toujours à distance, teste l'avancée de l'âge et sa capacité intacte (redoublée ?) à se passionner, au contact d'une flamboyante policière de la capitainerie maritime ou d'une redoutable agente de l'ONU... C'est aussi dans cette enquête que certains pièges apparemment bénins semés par lui il y a déjà plusieurs volumes (notamment sa manière de gérer l'onctueux Lactes) semblent vouloir lui revenir puissamment dans la figure...

"- Ah, dottori dottori ! Ah, dottori !
- Qu'est-ce qui fut, Catarè ?
- Ici, l'apocalypse, c'est !
- Mais qu'est-ce qui se passe ?
- le vent découvrit la couverture en tuilerie des tuiles du toit par où l'eau entra dans toutes, toutes les pièces !
- Elle a fait des dégâts ?
- Oh que oui. Par exemple, tous les papiers qui, s'atrouvant par-dessus le dessus de votre bureau, dans l'attente que vosseigneurie y apposassâtes sa signature, se trempèrent tant et si bien que ce fut de la pâte.
Un hymne d'exultation, au nez et à la barbe de la bureaucratie, s'éleva, joyeux, dans le coeur de Montalbano."
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Je guette toujours avec impatience les nouvelles enquêtes de Montalbano, ce commissaire séduisant, amateur de petits plats et de jolies femmes. Dans cet opus, voilà que notre beau Salvo est bêtement amoureux ! Comme un collègien ! le souci c'est que l'heureuse élue est bien jeune pour notre flic fatigué...
Hésitations entre raison et carpe diem, enquête sur un trafic international, les collègues qui s'inquiètent... Un pas en avant, deux pas en arrière... Trop tard ! La mort est au rendez-vous...
Ah la langue de Camilleri ! La traduction en donne certes une image un peu tronquée mais les trouvailles linguistiques de Quadruppani sont succulentes ! Et suivre le beau commissaire jusqu'au mitan de son âge, en proie aux affres de la tentation et au désespoir de vieillir, c'est un grand bonheur !
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Encore un Camilleri savoureux.
Avec toute sa finesse, son entrain, il s'engouffre dans une enquête qui va le mener également à une superbe histoire d'amour....superbe et tragique.
Il a le don de mettre en valeur les sentiments, les déchirements de chacun....
A lire.....
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Je vais certainement manquer un peu d'objectivité en parlant de ce roman car je suis un adepte des enquêtes du commissaire Montalbano. Quoi qu'il en soit, c'est déjà un élément qui permet d'imaginer que c'est du bon! Cela n'engage que moi, bien entendu.

Je dois reconnaître que c'est toujours un vrai plaisir de retrouver ce héros récurent des romans d'Andrea Camilleri. le genre de polar qui n'a pas nécessairement besoin d'une intrigue d'une extrême finesse pour en apprécier l'histoire. Les romans d'Andrea Camilleri représentent avant tout une ambiance, une atmosphère, une partie de la Sicile qui défile entre vos mains, page après page; avec ses personnages qui vont avec, bien entendu.

Ce roman débute par la propre mort du commissaire Montalbano. Non? Bon OK. C'est pourtant vrai, mais c'est juste un rêve que Montalbano nous balance dès les premières pages, un rêve qui le hante et dans lequel ses amis et collègues lui reprochent de manquer d'organisation pour ses propres obsèques. Imaginez un peu...

Le commissaire est confronté à la mort d'un homme - un clandestin? - qui a été découvert dans un canot, nu, repêché près du port de Vigata, par l'équipage d'un luxueux yacht, le "Vanna". Parallèlement, il fait la connaissance, par un grand hasard provoqué par la météo, d'une jeune femme en difficulté prénommée Vanna (comme le yacht oui) et qui lui raconte un truc abracadabrant, prétextant qu'elle s'apprêtait à se rendre au port pour rencontrer sa tante qui allait arriver à bord de son yacht, le Vanna.

Mais l'homme du canot, totalement défiguré afin de rendre l'identification difficile, n'est visiblement pas du tout un clandestin, et la fille avec qui il a eu contact s'est proprement foutu de sa gueule sur toute la ligne; identité, motif de sa venue, la totale.

L'enquête de Montalbano, en creusant un peu sur la mort de cet homme au canot, va se diriger vers deux bateaux amarrés au port, soit un bateau de croisière, "L'As de Coeur", et un luxueux yacht, le fameux "Vanna". Montalbano ne sait pas trop pourquoi il donne une si grande importance à ces deux embarcations, mais les propos de cette fille inconnue l'intriguent quelque peu et le perturbent bien assez pour aller jusqu'à placer un agent infiltré dans un de ces navires qui va leur permettre de créer enfin un lien avec des activités criminelles.

L'enquête va alors prendre de la vitesse et va enfin donner une direction précise qui nous amènera vers des trafics d'une assez grande envergure.

Comme d'habitude, on apprécie énormément le style Camilleri - en tout cas moi -, déjà par la narration qui est tout simplement hors normes et vraiment succulente. On respire à plein nez la Sicile, que cela soit par les personnages qui évoluent dans cette histoire, le contact entre eux - explosif! - ou encore par les plats cuisinés qui nous font saliver; passer un moment chez Enzo en compagnie de Montalbano, c'est dévorer les pages juste après les avoir lues. Une pause lecture est presque conseillée afin de garantir une bonne digestion.

La traduction effectuée par Serge Quadruppani, excellent écrivain aussi, auteur de "La disparition soudaine des ouvrières", - ma chronique -, est très subtile et fidèle, semble-t-il, à l'écriture sicilienne de Camilleri. Il faut reconnaître que cela doit être un travail de Titan de traduire du Camilleri. Celles et ceux qui connaissent la "musique" d'Andrea Camilleri pourront en témoigner, c'est un style - surtout au niveau du vocabulaire - très particulier, mais au combien agréable à lire, je pourrais même dire à écouter. L'auteur mélange italien et sicilien ce qui nous permet de vivre un grand moment passé sous le signe de l'exotisme; totalement dépaysant!

Le personnage de Montalbano est en lui-même toute une histoire, cet homme qui vieilli et qui se met gentiment mais sûrement à douter de tout, surtout de lui-même. Dans ce roman, notre commissaire est quelque peu déstabilisé par certaines rencontres féminines, surtout une, qui lui donne un sérieuse occasion de douter, de se remettre en question, de faire le point. L'âge du doute, comme le dit si bien Andrea Camilleri.

Je parlais avant de l'ambiance, de l'atmosphère Camilleri. C'est certain, les scènes ressemblent à une succession de pièces de théâtre à ciel ouvert, plusieurs actes qui se suivent pour finalement atteindre le dénouement, soit l'acte final, quelque peu explosif.

Les dialogues ajoutent un plus non négligeable dans cette pièce, c'est un vrai régal; du grand théâtre burlesque! Andrea Camilleri donne à ses personnages une vitalité hors du commun; nous ne sommes pas en Sicile pour rien! Les échanges téléphoniques, pour donner un exemple, sont d'une extrême subtilité constitués d'humour, de dérision ou encore de sarcasme, lors desquels les vannes fusent à tout-va. Être témoins d'un Montalbano se foutant de la gueule du Questeur (procureur), ou encore essayant de se dépatouiller suite à ses nombreuses maladresses légendaires, cela vaut le détour par la Sicile!

Pour conclure, je précise encore une fois que pour suivre les enquêtes de Montalbano, pas besoin d'avoir une intrigue à couper le souffle, l'ambiance à elle seule nous fait déjà manquer assez d'air tellement elle nous atteint par sa qualité, son originalité mais surtout par son authenticité!

Bonne lecture.
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