La Peste

Sûrement le livre le plus dur et moins intéressant à lire de toute ma vie.
Les personnages sont inintéressants, l'histoire est morne et plate.
Je n'ai pas pour habitude de ne pas finir un livre donc je me suis forcée à le terminer… en ayant dû faire des pauses et persévérer chapitre par chapitre.
Je le ne conseil pas.

La peste d'Albert Camus est présentée en apparence acyclique qui se veut impartiale et sans
camou�age. Elle présente une évolution logique et rationnelle de la propagation de l'épidémie de la
peste parmi la ville d'Oran. Mais ce roman est l'oeuvre d'un philosophe d'une rébellion et cet
épidémie n'est qu'un subterfuge pour l'épanouissement d'une pensée plus absconse . Car ce récitretrace une lutte; celle de l'humain pour la survie , celle de l'humain à la quête de son humanité.
Cette créature qui se veut humaine. Un peu plus qu'un saint! c'est l'agonie et le desespoire collectif.
Ce partage de sentiment de similitudes, cette crainte et ce désir d'euphorie qui ne peut être
personnelle mais unanime, tout cela a pu changer ces habitants d'Oran en être humain.
Celle de l'allégorie de la montée du nazisme à travers l'Europe. Pour moi, La peste est un ouvrage
universel et intemporel . Cet ouvrage a su décrire la situation humanitaire de chacun de nous
pendant l'épidémie du Coronavirus et les mesures prophylactiques qui sont presque les mêmes
dans tous les pays du monde. La peste qui est publiée dans les années 40 nous parle directement
dans notre gloire et faiblesse, notre grandeur et petitesse.
Merci de m'avoir lu.
Jafari hanie

J'ai beaucoup aimé cette lecture, la plume singulière de l'auteur à su m'emporter dans le récit. J'ai bien aimé ça façon de dépeindre les évènements. C'est une lecture qui a su me captivé, même si j'aurai aimé que les personnages soient un peu plus détaillés

J'ai découvert ce grand classique, en pleine crise sanitaire du Covid-19, au moment du confinement... Ce roman apparaît aujourd'hui comme un écho troublant de l'expérience que nous avons vécu : la souffrance, la peur, la mort, la dissolution du lien social...

Une ville qui subit une épidémie de peste et se retrouve coupée du monde. Chaque personnage incarne une façon de réagir face au malheur et à l'injustice.

C'est très descriptif, parfois un peu long. On suit l'évolution, ou plutôt le déclin au fil du temps d'une population condamnée. On voit comment ils vivent les évènements, comment la vie s'organise.

Malgré le titre, le sujet du livre est moins la peste en elle même - qui n'est qu'un prétexte - que les réactions des différents personnages face à cette force destructrice et aveugle. C'est pourquoi les dialogues sont les passages qui m'ont le plus plu. Les discussions sont belles et les personnages intéressants. J'ai beaucoup aimé ce petit témoignage de personnages se battant contre l'injustice d'un monde qui s'acharne sur eux.

Camus est un auteur qui divise énormément sur son interprétation, on peut entendre tout et sont contraire sur ce livre en particulier. Enfin bon passons ce livre est très bon dans la manière de présenter les différents protagonistes, on s'attache à tout les personnages même les « méchants » je pense que c'est aussi grave au huit clos du livre . La philosophie du livre est bien amener (même si son interprétation divise lol), l'ambiance d'une petite ville d'Algérie dans les années 30-40 est très agréable on se sent presque en vacances.
Point Bonus : j'avais eu 18/20 a l'oral de français avec ce livre

Ne pas avoir lu La peste était un peu honteux mais je reportais toujours. Avec la pandémie, plus d'excuse et je me suis plongé dans ce livre qui m'a incroyablement déçu. J'ai entre-temps oublié l'essentiel mais un aspect qui m'a frappé, pour ne pas dire choqué, c'est le rôle des femmes dans ce livre. En fait, pratiquement aucun rôle quand il s'agit d'avoir des discussions en rapport avec des idées. Pour le surplus, le parallèle entre la peste et la montée du nazisme n'a pas suffit à me détourner de l'ennui profond que m'a inspiré ce livre. Je n'arrive pas bien à comprendre pourquoi ce livre est placé sur un tel pied d'estale. Si des profs me lisent et qu'ils ne veulent pas dégoûter la jeunesse de la lecture,…Enfin, je n'ai pas de conseil à donner, c'est sans doute moi qui n'ai rien compris…

La Peste de Camus semble être une allégorie de l'Occupation des nazis en France. Néanmoins, il ne s'agit pas de représenter de manière réaliste la période marquée par le régime de Vichy mais davantage le point de vue qu'a eu Camus et qui l'a marqué durant cette époque. Par la force des choses, le livre a de nouveau connu une période de succès lors de l'épidémie de la Covid, devenant allégorie de la pandémie.

J'ai eu envie de relire ce livre deux ans après le covid-19, pour voir si ma perception avait changé, si je comprenais mieux certaines choses. Effectivement, l'histoire ressemble à de nombreux égards à ce que nous avons vécu... le stress, l'enfermement, le doute, les médecins éreintés, la peur d'envoyer un proche à l'hôpital car on ne sait pas s'il reviendra ou non, les gens qui veulent fuir, les amoureux qui se manquent, le manque de place dans les hôpitaux, la recherche du bon traitement, puis ceux qui finissent par perdre la tête... Oui, tout y est. On est bien en 2020. Peste, covid, choléra ou autre chose... on a bien tous vécu la même chose.
Par contre pour tout le reste, je n'accroche toujours pas. Une dizaine de personnages principaux ou secondaires qui font qu'au final on se mélange les pinceaux... qui était le suicidaire? Et le collègue médecin? Et le journaliste? Et l'employé de mairie? Trop de personnages, style un peu trop lent... au bout du premier tiers, je me suis mise à sauter des paragraphes, puis des pages entières. Bref, toujours pas de coup de coeur pour ce livre.