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Et je frôle délicatement ces quelques pages…
Je déshabille lentement ces phrases…
Les mots caressent mon être avant de pénétrer mon esprit.
Respirer. Désirer. S'enflammer. S'abandonner. La fusion incandescente des corps.
De courtes pensées. Une ode au désir, à la passion amoureuse s'enchaîne, pour notre plus grand plaisir de lecteur. Tout petit ouvrage, mais qui en dit tellement !
A lire sans tarder…
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"Dans L'Education sentimentale, Gustave Flaubert disait que « les désirs sont souvent ce qu'une vie a eu de meilleur ». A lire le dernier essai de Belinda Cannone, on ne saurait lui donner tort. Petit éloge du désir est en quelque sorte le prolongement charnel et sensuel de L'écriture du désir (2000), qui entrelaçait « la narration du désir qui meut l'écrivain à des réflexions sur le désir érotique dont il a parfois à écrire. » Voyage au bout du désir, embarquement immédiat.

L'autrice met ses talents de romancière au service de ses compétences d'essayiste pour écrire, transcrire et traduire un désir, défini d'une part comme « l'appétit qui gît en soi, nous disposant à la rencontre intime d'un autre corps, mouvement vital, premier – énergie pure » et d'autre part comme ce qui « représente le mouvement qui fait distinguer et élire, et qui partant de soi se dirige vers un autre choisi pour lui-même, pour ce qu'il est d'autre, différent de soi et de quiconque, et désiré, c'est-à-dire animé pour son altérité même. » (p.15) "

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Petit éloge plein de poésie, avec 250 petits chapitres, courts mais néanmoins puissants, riches de sensualité, sous une plume inspirée et inspirante. A la fin de cette lecture, je suis certaine que le Bonheur est dans le Désir. Merci à l'autrice, Belinda Cannone !

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Quelques jolies réflexions, quelques joyaux de langue, mais beaucoup de répétitions et de clichés éculés. Ce petit traité me laisse une impression en demi-teinte, peut-être tout simplement parce que le désir ne peut se résumer en une centaine de pages, peut-être parce que par définition il est infiniment personnel, subjectif, et que je ne partage pas nombre de points de vue de l'auteure...
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Un recueil court mais intense !

"Pour ceci que danser dans l'étreinte ressemble à s'avancer dans la forêt enchantée de Brocéliande, tu écris ce petit éloge que tu veux grand"

Belinda Cannone nous offre une succession de textes tous aussi sensuels les uns que les autres, certains à la fois sont très érotiques et charnels, d'autres sont une ode à la liberté et le fait de contempler la nature. L'autrice sait si bien manier la plume avec regard poétique philosophique et démontre comment s'éveille le désir mais comment aussi redéfinir l'amour et le rapport amoureux.

J'ai aimé les mots de Belinda Cannone qui apportent toujours de la joie et de la douceur dont on apprécie d'autant plus chaque textes dans un endroit calme à l'éclairage tamisé.

"L'incandescence ou rien."
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Le Plaisir ...... le Désir ....
L'envie irrépressible d'un accomplissement du corps et de l'âme !

Ah ! Désir quand tu nous tiens ...
Plaisir quand tu nous envahit
Plus rien, alors, n'existe au monde
Que deux coeurs et deux corps réunis en UN !

Le désir est si désirable et si éphémère, parfois, et s'évanouit quand l'Aura n'est plus là !

Vous faire poètes de l'étreinte ,
... mots d'amour et mots obscènes, beauté et crudité ...
Haute bassesse du Désir !

Tu lui écris : "Je te pense", malicieux il te répond : "Je te bande" (p.34)

Le Summum de tout :
Etre désirée !
Mais qui te rend si hardie ? Qui te donne cette ardeur !
Rien que le Désir !
Inespéré !
Mot qui exprime exactement le désir comblé.
L'étreinte volée, est inoubliable ....

"La sensualité ne cesse jamais de donner un sentiment d'émerveillement".

Ne pas garder les yeux ouverts pour se concentrer sur les sensations et qu'elles se déploient dans tout ton corps-esprit !

L'éloge du Désir en donne la rencontre, le délicieux abîme = - Comme des bêtes à antennes qui s'approchent l'une de l'autre, hument, palpent, tournent, antennes contre antennes, se dégagent, s'approchent, reculent, recommencent, se frôlent, s'écartent puis reviennent, s'envisagent .... se dévisagent ... murmurent et fourmillent de fastueuses pensées aussi floues que détailleuses -

Le Désir exalte la poésie du monde !

Le Désir nous garde Vivant ! Vibrant !


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Opuscule, petit par le volume, grand par l'hommage qu'il rend au désir. Petit éloge du désir en 250 notices. Tout est dit. Il suffit de se reporter aux nombreuses citations proposées. Un livre qui se grignote, chacun trouvera un écho selon sa sensibilité.

Actuellement sort en presse le dernier essai de Belinda Canonne "Le nouveau Nom de l'amour", qui développe cette sacralisation du désir.

Bel interview aussi sur cet essai et le désir dans le journal le monde du 26 décembre 2020 :
"J'éprouve ces temps-ci un désespoir et une fatigue qui résultent, je crois, de l'impression que "où que nous regardions, l'ombre gagne" (Aimé Césaire), sans qu'on n'y puisse rien...
Le désir est d'abord ce qui nous relie : contrairement au plaisir, qui peut être de pure consommation et solipsiste, le désir existe avec et par l'autre. "Je jouis" est un verbe intransitif. "Je te désire", transitif, inclut autrui au coeur de sa formulation même....
Cela étant, on sait qu'il a vocation à s'évanouir plus vite que le sentiment, d'où la relative précarité des couples actuels. Nous formons des unions successives, au point qu'on pourrait nous qualifier, par humour, de "polygames lents". On ne peut comprendre le forme contemporaine de l'amour, dont le nouveau nom pourrait être l'amour-désir, que si l'on reconnaît la nouvelle place du désir dans nos existences."

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« Petit éloge du désir » Belinda Cannone (114 pages, Folio)
250 brèves considérations personnelles (de trois lignes à une page) sur le désir tel que le perçoit, le vit et le pense Belinda Cannone. C'est donc un livre qui interpelle, tant la vérité du désir de chacun comporte sa part de vertige. Et un livre qui l'évoque (l'invoque) aussi bien mérite évidemment qu'on s'y arrête et qu'on y revienne. Certes, Belinda Cannone, avec humilité, parle d'abord d'elle, de son désir et de ses désirs, sans prétendre en faire forcément des généralités communes à tous et toutes. En féministe lucide et joyeuse qui ne rejette pas la moitié de l'humanité, mais qui sait combien l'incomplétude merveilleuse de chaque sexe est aussi soif de l'autre, elle rappelle que les différences individuelles sont sans doute plus importantes que les différences de genre ; qu'une morale sclérosée peut étouffer. Et si elle parle du chemin qui reste à parcourir pour parvenir à une véritable égalité respectueuse entre les sexes, si elle revendique en tant que femme sa part de liberté, c'est sans amertume aucune, sachant aussi que chacune et chacun doit en assumer le prix. Et elle tricote ici avec finesse le désir comme gourmandise et le plaisir comme satiété.
Il y a dans son écriture ce « tu » qui jalonne tout son essai. Ce « tu » auquel elle s'adresse c'est elle-même, dans une mise à distance sans prétention mais qui trouble : j'avais beau savoir dès le début que cette deuxième personne du singulier n'est ni l'être désiré ni moi lecteur, je me suis laissé prendre plusieurs fois, croyant qu'elle lui parlait, croyant qu'elle m'interpelait ; drôle de piège dans lequel je me suis bizarrement laissé embarquer plusieurs fois. Mais conjuguer une langue sans retenue avec tant de finesse est un bel exploit littéraire.
Son (ses) amant(s), qu'elle désigne d'une manière assez drôle sous le sobriquet générique de Beloizo (un bel oiseau qu'elle invoque - évoque, convoque - sans fausse pudeur ici et là…), son Beloizo donc c'est l'émoi qu'elle recherche dans un lien fait de sensualité et de complicité intelligente, cherchant sans cesse à marier l'esprit et le corps. Ce texte pourrait ressembler à une belle petite annonce ? Hélas, je songe à ce « messieurs, soyez beaux » de « La tentation de Pénélope », un de ses essais précédents ! Mais c'est plus sérieux que cela.
Parfois ses considérations s'articulent entre elles pour former un vrai raisonnement argumenté sur la place respective des femmes et des hommes, l'évolution de leurs liens, la redistribution des cartes de leurs positions respectives, une esquisse de théorie du désir dans ses nouvelles formes, et les modalités possibles du couple d'aujourd'hui et de demain. Et parfois son texte reste à fleur de peau, à fleur de sexe même, dans une écriture qui fredonne ici et là un érotisme élégant.
Belinda Cannone nous rappelle encore que savoir donner c'est aussi savoir recevoir, et vice versa. Et que notre sexualité n'est pas affaire banale ; qu'elle est importante, qu'elle fonde une part essentielle des liens des humains aux autres et au monde, et qu'elle mérite donc attention et respect.
Voilà un essai simple et passionnant, délicieux comme un bonbon sur la langue, profond pourtant, une sorte de vadémécum des désirs, qui a la modestie d'une réflexion qui chemine, qui avoue parfois ses impasses ou ses contradictions, et qui laisse ouverte une suite comme les points de suspension du paragraphe 250…

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Si tu cherches un livre érotique, passe !

Mais si tu as l'âme mélancolique, joueuse et poétique, ouvre ce petit éloge. Et laisse-toi porter par ces chapitres comme des pensées, émues de l'autre, de soi et du partage érotique.

Un livre qui s'ouvre sur une passion, qui monte et qui vit comme elle…

… et c'est beau comme un voyage
Lien : https://www.noid.ch/petit-el..
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Un magnifique recueil de douceur, d'une puissance érotique incroyable. Écrit sous forme de courtes pensées qui se succèdent dans une suite logique, comme la réflexion d'une vie, Belinda Canone choisit ses mots et quels mots! C'est de la poésie des sens, une belle ode au désir et à la passion amoureuse. Si bien que parfois, on aurait envie de la prendre dans nos bras et de la serrer délicatement contre nous Belinda Canon, pour lui dire merci de rendre visibles de si belle manière les émotions cachées dans notre monde intérieur.

C'est le désir qui nous fait avancer, il est source de vie et de volonté. Quand il nous manque, le monde s'estompe, perd ses couleurs pour finir par disparaitre et l'autre avec. Mais qu'est ce qui fait qu'il se dissipe et qu'est ce qui le met en mouvement?

Ce livre, il faudrait qu'on le lise et qu'on le reprenne de temps en temps, un paragraphe par ci et un par là, même choisi au hasard pour se souvenir de nous, ce qui nous unis dans le désir. Un livre de chevet surement. "ha ouais encore un!" m'a dit ma compagne. Non mais sans blague, si si, cette fois c'est encore vrai.
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