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4,34

sur 186 notes
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En vérité je vous le dit :
On peut gloser sur l'opportunisme éditorial que constitue l'immense longueur et les longueurs de : l'univers Ender et les nombreux ouvrages souvent opportunistes que contient ce cycle .

Personnellement , je me suis arrêté , quand il a fallu compter avec un personnage , les traits dans les lames du parquet , en respectant le sens de la longueur et ce , : à longueur de chapitres ( à quatre pattes en plus … ) ! …
Donc quatre tomes dans cet univers , j'ai lu , « la force était avec moi « .

Un univers intéressant certes , mais je n'ai pas que cela à faire ….

Mais bon La stratégie Ender est un roman parfaitement réussi et cette « rallonge » qui parle de la même chose , selon une perspective aussi différente que fouillée , est parfaitement réussie , aussi .
Oyez et venez revisiter la Stratégie Ender au travers du vécu du haricot , Bean un personnage pas secondaire pour deux ronds , puisque second de sieur Ender.

Bean pause beaucoup de questions , de par sa simple existence déjà et pas seulement SVP !

Ce tome brille véritablement entre autres choses , en tant que exploitant ( pour une partie du récit ) , la thématique des enfants des rues à Rotterdam .
Ces pages sont excellentes , elles sont presque sublimes .
Elles sont bonnes … tout simplement .

Indépendamment , du caractère : « retours sur des évènements déjà vus …. « , ce texte est d'une grande finesse psychologique .
Les personnages sont palpables et ils sont denses .

C'est un grand plaisir d'explorer entre autre les ficelles de la manipulation subtile et tous azimuts , dans laquelle baigne le file narratif de ce roman .
Ce point de vue : déploiement d'une intense densité psychologique , m'a fait penser au roman Cyteen de C.J. Cherryh , qui est le chef d'oeuvre ( à mon misérable avis ) sur la thématique de la manipulation psychologique , dans la SF américaine .

Vraiment à lire , en premier ou en second d'ailleurs , choisissez votre « Stratégie » comme bon vous semble .
je trouve personnellement qu'il est sympathique de lire La stratégie de l'ombre avant de lire La stratégie Ender , mais c'est encore une fois : mon misérable avis …

Ps Un coté sympa du roman c'est que l'on n'est pas dans une théorie du complot gratuite et à la gomme ( merci à l'auteur ).

On est souvent venu s'en prendre à l'auteur parce qu'il est mormon .
J'ai déjà eu l'occasion de faire un sort à ces thèses de M.. r ..de. ( pardon ) .

Mais je rajouterais ici l'estocade finale en disant la vérité , si l'auteur n'était pas mormon et bien ces textes n'existeraient pas , du moins pas avec cette coloration très spécifique …..
Et avouons que ce serait bien dommage .

Mais c'est mon misérable avis .

Bref : Très bien les haricots dans la soupe , et avec des cheveux , et bien : c'est vraiment très bon .
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Orson Scott Card a publié la Stratégie Ender en 1985 et c'est en 1999 qu'il publie la stratégie de l'ombre, premier tome du cycle « La Saga des Ombres ».

Ce cycle démarre à la même période que le cycle d'Ender mais il relate les aventures du jeune Bean que nous avons connu aux côtés d'Ender dans la bataille contre les formiques.

Comme Orson Scott Card le dit dans sa préface, il a voulu réécrire la Stratégie Ender sous un point de vue différent et il a choisi de le faire à partir d'un personnage haut en couleur ; Bean. A-t-il réussi son pari de raconter la même histoire tout en permettant au lecteur de lire une aventure totalement différente sans jamais avoir une impression de redondance ; oui je le pense.
Au passage, je trouve que le personnage de Bean a bien plus de « relief » qu'Ender, il sort des bas-fonds d'Amsterdam ou sa (sur)vie a été bien plus torturée que celle d'Ender, ce qui rend le personnage plus complexe et l'histoire plus psychologique que la Stratégie Ender. En revanche si bien des gens disent que ce livre peu être lu sans avoir lu la stratégie Ender et je pense que c'est effectivement le cas, je recommande néanmoins d'avoir lu la stratégie Ender avant, car le fond de l'histoire et les éléments qui déterminent certains passages de ce livre découlent directement du vécu d'Ender. Il est également agréable de retrouver les personnages de la stratégie Ender qui dans ce roman ne sont pas décrits comme ils l'ont étés dans la Stratégie Ender. Ainsi c'est un vrai plus d'avoir lu le premier livre avant celui-ci.

Dans ce roman, l'histoire s'emballe à nouveau. Nous sommes pris dans la spirale infernale qui mènera nos héros à la plus grande bataille spatiale que la Terre n'ait jamais connue pour s'assurer de sa survie. Et plus que jamais Bean, y a joué un rôle de première importance au côté d'Ender. On pourrait même dire que sa contribution a été tout aussi déterminante que celle d'Ender.

Pour ceux qui ont beaucoup aimé la Stratégie Ender, je vous conseille fortement la lecture de cette formidable « aventure parallèle »
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Bean est un très jeune enfant à l'intelligence prodigieuse et avec une mémoire infaillible. Cela va lui valoir de se retrouver à l'école de guerre en compagnie d'autre enfants surdoués, dont Ender Wiggin, le héros de "La stratégie Ender".

Ce roman est une vision différente de "La stratégie Ender", focalisée sur les aventures de Bean.

Malheureusement, pour moi, j'avais souvent une impression de déjà vu et ça avait un air de réchauffé.

J'ai pensé lui mettre 3 étoiles à cause de la réutilisation de la même histoire et du manque de surprise, mais, finalement, je lui ai donné 4 étoiles car il m'a beaucoup plu à cause du talent de conteur de Card. Mais, j'aurais préféré qu'il emploie son talent sur une histoire complètement nouvelle.
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Extrait d'un ancien quatrième de couv :
« Tu ne vaux même pas un haricot, dit-elle.
- C'est vrai.
- Eh ben, t'as un nom maintenant. Retourne t'asseoir sur la poubelle que je réfléchisse.
- Faut que je mange », dit Bean, le haricot, le plus chétif de tous.
Sa petite enfance était un combat de tous les jours pour la survie dans les rues de Rotterdam, parmi les bandes de gamins affamés. C'est là qu'il attire l'attention des recruteurs de l'Ecole de Guerre en orbite autour de la Terre, où l'on entraîne des enfants supérieurement doués pour en faire les commandants à venir dans la guerre sans merci que l'humanité livre aux « doryphores ».
Et c'est à l'école de Guerre qu'il va rencontrer celui de ces enfants qui déjà devient une légende : Andrew « Ender » Wiggin.
Voici l'histoire de Bean, qui allait être son ombre, son bras droit, son stratège et son ami. Bean dont la naissance demeure entourée de mystère. Est-il le fruit d'une manipulation génétique secrète ? Peut-on se fier à cet être à part, calculateur, dont on ignore s'il est encore humain ?

Si il est dit que ce livre peut se lire indépendamment, je conseille moi, vivement, la lecture de : le Cycle d'Ender, tome 1 : La Stratégie Ender.
Vous apprécierez d'autant plus ce livre et vous verrez Ender sous un jour nouveau.

La lecture est toujours aussi aisée, passionnante, on s'attache très vite aux personnages et on dévore le livre, pressé de connaitre le point de vue de bean sur toutes les situations qu'on a découverte dans la stratégie Ender.
Même après avoir relu la stratégie ender et connaitre les tenants et aboutissants de l'histoire, on vibre toujours autant, la pression, le suspense, l'action sont toujours au rendez-vous.

Un très grand moment de sf militaire.
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J'avais adoré le cycle d'Ender du même auteur. Je me suis donc penché sur cette saga parallèle. C'est juste une façon différente de voir l'histoire, de découvrir des personnages secondaires, de savoir comment les gens perçoivent certaines choses comparé à Ender...

Enfin bref, c'est un complément de l'histoire sous une vision autre que notre Wiggin. À noter qu'il y a 15 ans d'écart entre les deux sagas ! Donc l'écrivain a mûri dans ses opinions et sa façon de voir la vie et cela peut se ressentir.

Ici, nous allons rencontrer Bean un orphelin des rues recruté pour l'école de guerre grâce à son intelligence hors norme. de la clinique clandestine où il a été créé artificiellement, aux rues de Rotterdam et enfin à la flotte intergalactique... Bean va nous offrir un spectacle incroyable ♥
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Phénoménal... on reconnait un bon livre lorsque celui ci terminé, on passe plusieurs jours à y repenser... et celui ci en fait parti
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pour ajouter aux critiques déjà parues...
la première partie du roman qui raconte l'enfance de Bean est passionnante, bien plus, à mon avis que le début de la stratégie Enders. Par contre la deuxième partie dans l'école de guerre ne bénéficie plus de la découverte des batailles dans la stratégie Enders. La troisième partie de la stratégie de l'ombre vaut celle de la stratégie Enders car le point de vue de Beans brillant second ajoute une dimension nouvelle à l'histoire du combat final racontée dans le premier roman.
en conclusion, il est bien agréable de lire la statrégie de l'ombre après avoir lu la stratégie enders
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Ecrit quinze ans après la Stratégie Ender, ce roman réussit l'exploit de reprendre la même intrigue, déjà connue du lecteur, sans jamais la dénaturer ni effectuer de redite. Dans la stratégie Ender, le jeune Ender entre à 6 ans dans une Académie militaire, chargée de former les officiers qui commanderont la bataille finale contre des envahisseur extraterrestres. La stratégie de l'ombre met en scène un autre enfant, entré à l'Académie en même temps qu'Ender, bien plus intelligent, mais moins humain et charismatique, qui comprend les enjeux de ce qui se passe autour d'Ender et agit dans l'ombre... La comparaison entre les deux romans est donc inévitable... mais non pertinente. J'avais aimé le premier pour sa simplicité, son intrigue linéaire et son côté initiatique. Dans la stratégie de l'ombre, il n'y a pas de place pour l'enfance et l'apprentissage. Bean, le héros, est dès la première page un génie qui ourdit des manipulations complexes, dans un monde sans pitié dont il est à la fois victime et maitre. Un contrepoint parfait au premier roman, qui explique, étoffe et refonde l'intrique.
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Une belle découverte qui permet de s'immerger dans l'univers de l'auteur, et surtout une réussite puisqu'il parvient à nous tenir en haleine avec une histoire déjà connue, racontée du point de vue d'un autre personnage, en l'occurence Bean, camarade d'Ender dans ses jeunes années.
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Tout d'abord je dois préciser 2 choses. Premièrement j'ai lu ce livre dans sa version originale, c'est à dire en Anglais. Deuxièmement c'est un ouvrage que l'on m'a prêté, je n'avais jamais pris connaissance de cet univers, de l'auteur, etc. Que cela soit le livre “La Stratégie Ender” ou le film du même nom. Pour moi c'était la découverte totale.

Ensuite si vous êtes comme moi et que vous regardez la note avant de lire la critique, vous savez donc que c'est un coup de coeur … c'est même bien plus que ça.

Alors commençons. Tout d'abord le style d'écriture est excellent, pour ne pas dire génialissime. Je vous concède que c'est un peu flou dans les 2 ou 3 premiers chapitres, on ne sait pas trop qui nous parle, s'exprime hors-dialogues. Mais là où le talent de l'auteur se fait ressentir, c'est dans la suggestion et la compréhension. Je m'explique. Bean est un enfant extrêmement intelligent, tout au long de son séjour et de sa formation à la Battle School, il mène l'enquête et fait des recherches pour trouver toute information pouvant être utile afin de découvrir la vérité concernant cette guerre qui à ces yeux n'a aucun sens. Et c'est dans cette quête que l'on peut s'identifier à lui, l'on comprend ce qu'il recherche sans qu'on nous le dise, nous faisons nous même le lien entre les différents éléments mis à jour. le lecteur mène directement l'enquête avec Bean. Et, dans mon cas du moins, l'on découvre, l'on comprend la vérité et la réalité quelques lignes avant que Bean ne l'exprime. C'est alors un sentiment assez puissant, presque jouissif qui nous motive à continuer de tourne, frénétiquement, les pages.

Le personnage de Bean est également le principal point positif de cette oeuvre. C'est un personnage très attachant, très intelligent, mais cette faculté le bloque dans l'expression de ses sentiments. Il tente toujours d'agir de la manière la plus rationnelle et logique possible. Ce qui peut parfois le faire passer pour un sociopathe froid et calculateur. Mais c'est quelque chose dont il a conscience et même s'il ne peut l'empêcher, il fait tout son possible pour protéger le peu d'amis qu'il possède même si ces derniers ne s'en rendent pas compte. Mais c'est la plus grande peur de Bean, perdre ses amis. Et c'est pour cela qu'il est toujours prit dans un dilemme entre émotions et stratégie militaire. Dilemmes qui le déchire et le pousse à agir contre ses émotions ou contre sa raison. C'est dans ces moments que l'on se rend compte qu'il n'est pas juste un stratège calculateur et extrêmement intelligent, mais aussi un enfant qui a grandi dans un monde difficile et cruel.

Les relations entre Bean et les différents personnages sont également très bien écrites. Car il est de base formidablement intelligent, mais c'est via ces interactions qu'il se construit socialement et émotivement. C'est grâce à cela qu'il arrive à percevoir et comprendre le monde qui l'entoure sous en autre angle, qu'importe que ces relations soient positives ou néfastes, voir dangereuses pour lui. En règle générale, tous les personnages secondaires sont d'une grande qualité et surtout ils sont tous utiles, importants et même indispensables à l'histoire. Bean reste le fil rouge, mais chacun d'entre eux le fait avancer dans l'histoire.

Un “détail” qui a aussi son important c'est l'histoire en elle-même, plus précisément la situation dans laquelle se trouve la Flotte Internationale et de la comparaison faite avec l'histoire militaire qui ravira amateurs de Science-Fiction et de stratégie militaire (comme moi !). Il y a toute une réflexion sur comment se défendre dans un espace gigantesque en 3 dimensions, car même avec l'aviation, le batailles sur Terre sont en 2 dimensions, et face à un ennemi en surnombre et bien plus avancé technologiquement. Et bien entendu, Bean a la réponse : une stratégie défensive n'a aucun sens et se révélera complètement inutile car la réorganisation des défenses pourrait prendre des jours, des semaines voire même des mois ou des années.

Et c'est là l'un des seuls points noirs du livre. Tous les enfants de la Battle School ont été sélectionnés pour leur intelligence remarquable, ils ont été des centaines, voir même des milliers avant Bean. Et il n'y a pas que lui ou Ender qui remarquent ce genre de choses. Mais il est le seul à questionner des tactiques militaires complètement absurdes, voir grotesques, qui feraient passer la Ligne Maginot et la Campagne de Russie pour des idées de génie … Mais surtout ce sont des tactiques en place depuis des dizaines d'années. Et désolé je ne peux pas me résoudre à croire que les centaines, les milliers d'enfants les plus intelligent et brillants de toute la planète, futurs commandants, stratèges et capitaines de la Flotte Internationale soient tous aussi naïfs.

Enfin, il faut se rappeler que le premier livre “La Stratégie Ender” est paru il y a 31 ans et il y a 17 ans pour celui-ci. Pourtant je trouve la morale de cet ouvrage toujours très actuelle. L'homme s'est toujours fait la guerre à lui-même, depuis des siècles maintenant, il n'y a eu que quelques dizaines d'années de paix totale sur Terre. Et les hommes et nations ne se sont unis que pour faire face à des ennemis communs, mais tout en gardant frontières et rivalités. Donc même si l'on vient un jour à découvrir une espèce extra-terrestre intelligente, il est probable que nous cherchions d'abord à trouver comment la combattre plutôt que de la comprendre. Et quand bien même les nations s'uniraient dans un objectif commun, elles chercheront toujours à profiter de la situation à la tourner à leur avantage.


Retrouvez la critique complète sur le plaisir de lire : http://www.leplaisirdelire.fr/la-strategie-de-lombre-orson-scott-card/
Lien : http://www.leplaisirdelire.f..
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