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4,09

sur 464 notes
isbn:9791036000379
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- Pas De spoilers -

Les tomes des chroniques d'Alvin le Faiseur comptent parmi les lectures les plus marquantes de mon adolescence.
En passant de lectures de Fantasy assez classiques à ce premier tome, j'avais eu l'impression de tomber sur un ovni. Je n'avais pas encore lu la Stratégie Ender et le style de cet auteur inconnu m'avait impressionné.
La magie de ce roman vous déconnecte du monde pendant que vous plongez dans ses pages. L'ambiance, l'histoire, les personnages etc. tout est réussi.

Après avoir été déçu par la fin de la saga (et les derniers livres de l'auteur en général), je n'ai plus jamais eu envie de relire les fantastiques premiers tomes.
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restera sans doute dans l'histoire de la littérature comme le créateur du célébrissime La stratégie Ender. Un roman d'initiation SF qui a rencontré - à juste titre - un tel succès que l'auteur continuera pendant des décennies à multiplier les suites, les préquels et les dérivées.

Outre de nombreux autres cycles, l'incroyablement prolifique Card a également publié quelques romans SF de haute volée, comme Les maîtres chanteurs, mais aussi le magnifique récit fantasy Enchantement.

Mais cela ne serait pas lui rendre justice que d'oublier ce qui est, à mon avis, son oeuvre la plus accomplie, Les chroniques d'Alvin le faiseur.

Ecrits après La stratégie Ender, tout au long des années 90, les six volumes de cette saga de fantasy forment un ensemble magique.

Magique est vraiment le terme approprié, car Orson Scott Card a tout simplement développé au long des 2 500 pages une uchronie contemporaine de la constitution des Etats-Unis.

Une réalité historique alternative où, dans une Amérique des pionniers du XVIII° siècle, la civilisation baigne dans un bain de magie diffuse qui modifie imperceptiblement la vision que l'on peut avoir de l'histoire telle que nous la connaissons.

L'histoire commence quand Alvin, le 7ème fils (qui est en fait le 7ème fils d'un 7ème fils comme l'explique le pitch) est en train de naître. Ce premier volume, le plus court de la saga, raconte sa petite enfance.

Dès le premier chapitre, absolument magistral, Orson Scott Card plonge le lecteur dans une atmosphère étonnante, hors du temps puisque nous sommes là effectivement hors du temps que nous connaissons.

[Lire la suite de ma critique sur mon site le Tourne Page]
Lien : https://www.letournepage.com..
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J'ai lu ce cycle lorsque j'étais jeune et j'en ai gardé un très bon souvenir. Dans ce premier roman, l'auteur plante le décor avec son monde inspiré par els Etats Unis des années 1800 tout en étant fondamentalement autre chose, comme un monde parallèle dans lequel les gouvernements sont très différents, tout comme les institutions politiques. On découvre celui qui va devenir le héros du cycle : Alvin, doté de pouvoirs puisqu'il est le 7ème fils d'un homme qui fut lui même le septième fils de son père. Alvin n'est pas le seul à avoir des pouvoirs et va devoir combattre une puissance : le défaiseur dont on ne sait pas grand chose. L'auteur a une écriture immersive qui permet au lecteur de se sentir plongé au coeur de l'histoire. C'est un don que n'ont pas tous les auteurs... bon roman de fantasy.
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En voilà un livre qui m'a beaucoup plu, pourtant le couverture ne me plaisait pas. J'avais peur de m'embarquer dans une histoire identique à "La petite maison dans le prairie" mais pas du tout.
Le roman commence fort, avec un titre de chapitre accrocheur : la reine sanglante ! Je n'ai pas été déçu en découvrant de qui Orson Scott Card voulait parler. J'aime bien les titres de chapitre, ca donne une indication sur ce qu'il va se passer dans les prochaines pages et on est souvent surpris par la tournure des évènements.
Dans ce premier tome, Orson Scott Card nous conte la vie d'Alvin, depuis sa naissance jusqu'à ses 10 ans. C'est agréable de suivre les aventures d'un héros depuis sont plus jeune âge, on a l'impression de mieux le connaitre, de mieux comprendre ses choix aussi. Et puis, Alvin est tellement attachant, il dégage une telle innocence que l'on aimerait le protéger de tout le mal qui l'entoure. Parce qu'en fait, Alvin à un don, il est le septième fils d'un septième fils et ca, c'est pas rien !
J'ai beaucoup aimé l'entourage d'Alvin aussi, la famille Miller, Mot pour Mot, la petite Peggy. Ils ont un parler bien a eux qui m'a fait sourire un nombre incalculable de fois.
La façon dont les phrases sont tournées font parfois très poétique, Orson (Allez, on est presque pote maintenant) arrive à tourner ses phrases d'une telle manière que même les pires moments restent supportable.
En ce qui concerne le contexte, l'histoire se déroule en Amérique, c'est peu fréquent pour un roman de fantasy, en général, le monde est imaginé de toute pièce, ce qui fait que l'on peut facilement penser que notre petit Alvin a vraiment existé. Tout (ou presque) pourrait être réelle ce qui rend le récit vraiment immersif.
Je vais assurément continuer ma lecture avec le 2e tome, le premier étant surtout une mise en bouche pour la suite des aventures d'Alvin.
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XIXème siècle en Amérique, Conquête de l'Ouest. Petite précision : ce n'est pas notre XIXème siècle. Les Chroniques d'Alvin le Faiseur est une uchronie de Fantasy. Les États-Unis ne comprennent ici que sept états, qui sont en conflit avec les français et les espagnols. L'Angleterre est sous la République dominée par un Lord Protecteur et possède une colonie. La Monarchie évincée a également une colonie. Nous sommes donc loin des USA que l'on connaît. L'auteur utilise également des personnages historiques bien connus : Georges Washington est ainsi un rebelle anglais qui a refusé de se battre contre les insurgés par exemple. Il finira décapité. Les lieux géographiques sont également modifiés (Terre de l'Hio pour l'Ohio...).
Vous comprenez donc pourquoi il s'agit d'une uchronie.
Fantasy ? Oui, car la magie existe. Certains possède une sorte de talent qui leur confère certaines capacités (assemblages de choses...). Et le septième fils d'un septième fils est particulièrement puissant car il s'agit d'un Faiseur... Toute cette magie est bien entendu niée par l'Église qui considère tout cela comme des superstitions à éradiquer.
Nous suivons dans ce premier roman Alvin, septième fils d'un septième fils, de sa naissance jusqu'à ses dix ans.
J'ai beaucoup apprécié le style d'écriture, qui nous immerge totalement dans le récit. le traducteur a fait un excellent travail, notamment dans la traduction du patois local qui confère au récit une touche d'authenticité.
Les personnages sont attachants et l'univers (expliqué plus haut) est vraiment intéressant.
Il s'agit ici d'un tome d'introduction où la mythologie se met doucement en place. On apprend ainsi l'existence d'une entité malveillante, le Défaiseur, Némésis d'Alvin.
Pour conclure, un très bon livre qui donne envie de lire la suite.
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Salut les Babelionautes
J'ai lu pour la première fois "Les chroniques d'Alvin le Faiseur", d'Orson Scott Card en 1991, il y a plus de trente ans.
Et a sa relecture je m'aperçois que j'en ai un souvenir nébuleux, pourtant je m'en rappelle des passages significatif.
Tout commence par la naissance d'Alvin, septième fils d'un septième fils, ce qui dans la légende populaire doit lui conférer un certain pouvoir.
Mais Alvin a un ennemi surnaturel, le Défaiseur, et toutes son enfance est parsemé d'accidents qui auraient dû lui coûtait la vie.
Mais à sa naissance était présente une Torche, Peggy, une personne qui voit les possibles chemins de l'avenir qu'emprunteront les gens.
Elle va devenir son ange gardien et lui sauvera la vie un nombre incalculable de fois.
Ce premier tome est paru sout le titre "Seventh Son" en 1987 et il a obtenu le prix Locus 1988, la même année sortira le tome deux "Le Prophète rouge" (Red Prophet, 1988), qui lui aussi obtiendra le prix Locus 1989 et "Le Compagnon" (Alvin Journeyman, 1995) le prix Locus 1996.
Autant dire que Orson Scott Card est un Auteur de talent et au fil des ans j'ai lu toute son oeuvre, mais c'était avant que naisse Babelio, c'est pourquoi j'ai décidé de me replonger dans ses écrits.
Merci à Patrick Couton qui a oeuvré pour assuré la traduction de ses Chroniques, sans son travail une oeuvre magistrale me serait a jamais resté inaccessible.
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Quand j'ai vu cette nouvelle édition, ça m'a décidé d'enfin commencer cette série dont j'avais entendu parlé depuis pas mal d'année. Je me suis donc lancée dans la lecture de Les chroniques d'Alvin le Faiseur T1 : le septième fils d'Orson Scott Card, publié chez les éditions L'Atalante. Un roman de fantasy original, qui me donne envie de découvrir ce que la suite réserve.

Ce roman nous plonge au coeur de la terre des pionniers d'Amérique, dans les année 1800. Nous y suivons principalement la famille Miller qui vient s'installer dans les territoires de la Wobbish à Ouest de l'Appalachie. Leur voyage ne sera pas de tout repos, surtout que la mère de famille est enceinte de son 7ème enfant et que la famille finira endeuillée avant d'arrivée à destination.

Nous suivons principalement le destin de Alvin junior, le septième fils d'un septième fils, qui est destiné, selon la croyance populaire, à avoir des talents spéciaux. Cette croyance en la magie est assez ancrée dans la population, or cela ne plaît pas à l'église qui veut faire disparaître ces croyances païennes/superstitions, et le prêtre de Vigor Church compte bien éduquer et convertir les habitats à sa façon de voir les choses.

Alvin est un garçon spécial, il a le don de travailler la matière, que ce soit le bois, la pierre…. Et même d'autres matières surprenantes (je n'en dis pas plus de peur de spoiler^^). Mais depuis avant même sa naissance, il est également constamment en danger, l'« eau » cherche à lui faire du mal, voir à le tuer, de toute les manières possibles.

On découvre donc sa vie, sa famille, ses rencontres qui vont lui faire ouvrir les yeux sur son don, son but et les dangers qui l'entoure.

L'histoire est assez complexe et donc difficile à résumer, mais l'histoire est vraiment prenante, la famille Miller est très intéressante et Mot-pour-mot, un personnage qui apporte une bonne explication sur le contexte historique de l'époque et qui a une vision des choses originale.

Au final, la lecture est agréable, l'action pas très présente, je m'attendais à ce qu'il se passe plus de chose, mais comme Alvin est encore jeune et n'est qu'au balbutiement de son don, cela risque de changer par la suite. C'est donc un bon 1er tome qui me donne envie de découvrir ce que la suite réserve !
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En 1987, Orson Scott Card, connu en particulier pour le Cycle de SF « le Cycle d'Ender », proposait le premier ouvrage d'un cycle de Fantasy qui prévoit 7 livres, dont actuellement 6 sont parus: Les chroniques d'Alvin le faiseur: le septième fils.
Orson Scott Card expliquait vouloir développer un cycle de Fantasy prenant racine dans l'histoire Américaine, suites aux multiples inspirations de Mythologie Nordique, au premier rang desquelles, Tolkien bien sûr.

C'est la maison d'édition Nantaise L'Atalante qui a eu la bonne idée de traduire ses oeuvres, et qui en 2020 a entrepris de relancer la série.

Orson S.Card a donc inscrit son intrigue à la frontière américaine dans les années 1820, utilisant l'accent Montagnard de l'époque. le traducteur Patrick Couton a utilisé le français des exilés acadiens pour traduire ce parler populaire américain, malin. Bien sûr ce genre de parler ne plaira pas à tout le monde (ex: « Qu'esse t'as oublié ? »; « Dis-y une bonne fois pour toute »).

L'Auteur a un réel talent de conteur, et l'histoire est originale. Alvin Junior est le Septième fils d'Alvin Miller, lui-même septième fils, ce qui dans les traditions et croyances populaires signifie un enfant très spécial, avec des capacités.
Orson S.Card nous fera découvrir sa naissance, dans des conditions puissantes et merveilleusement bien écrites (les scènes du passage de la rivière et de l'accouchement sont marquantes), puis les premières années de sa vie jusqu'à ses 10 ans. L'occasion pour l'auteur de nous faire découvrir les croyances populaires dans la sorcellerie du quotidien , ainsi que l'éclosion de la religion chrétienne en opposition à ces croyances.

La thématique est réellement originale, il ne s'agit pas d'un copier-coller de déjà vu en Fantasy, la forme est proche du conte initiatique, et certains passages sont puissants.
Toutefois j'y ai trouvé une perte de rythme à partir du chapitre IX (sur XV) qui vient un peu amoindrir l'ouvrage.
Un sentiment partagé pour moi, car bien qu'ayant apprécié ce volume, je ne suis pas sûr de vouloir me jeter sur les cinq autres.

« Le septième fils » reste en tout cas un livre de Fantasy à découvrir, plus fin que beaucoup d'autres.

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L'univers d'Orson Scott Card m'intrigue depuis longtemps à travers des titres comme "enchantements"ou encore la saga "La stratégie d'Ender", alors je n'ai pas hésité une seconde lorsque j'ai eu l'occasion de découvrir le premier tome des Chroniques d'Alvin le Faiseur, dans la belle édition de l'Atalante. L'ouvrage s'ouvre sur une belle illustration monochrome qui permet tout de suite au lecteur de s'immerger dans l'atmosphère de cette époque de la grande ruée vers l'Ouest.

La famille Miller a entassé tous ses biens dans un chariot et se dirige vers les terres de leur avenir. Fidelity Miller, enceinte jusqu'aux yeux attend ses délivrance d'un instant à l'autre, et toute la famille est pressée de rejoindre la prochaine auberge, lorsque leur progression est stoppée par le lit peu profond d'une rivière. C'est alors que leur vie bascule. de ce drame naîtra le septième fils d'un septième fils, porteur d'un destin exceptionnel.

Orson Scott Card plonge le lecteur au coeur de l'Amérique des premiers pionniers. Sa plume fine et précise esquisse une atmosphère captivante de cette époque. le registre langagier est très travaillé et totalement adapté à cette période historique.

De plus, l'auteur instille une certaine magie ancestrale à cet univers, proche du paganisme, avec des charmes de protection et des présences bienveillantes - la plupart du temps - ou pas. Cette aura de fantaisie prend progressivement de l'importance dans le récit, au fur et à mesure qu'Alvin Junior grandit. Les oppositions et les conflits prennent de plus en plus d'importance jusqu'au climax.

Chaque personnage est soigneusement développé avec les croyances et ses contradictions. Ses doutes également. Parmi tous, Alvin doit suivre ce destin encore incertain qui guide ses pas. Un point étonnant, les noms des personnages choisis par Orson Scott Card sont assez déroutant, avec des prénoms comme Mesure, Armure ou Mot-pour-mot.

Ce premier tome, avec quelques événements marquants, met en place un univers fantastique original et une destinée hors du commun. Autour d'Alvin Junior, tous sont convaincus de son exceptionnel destin. J'attends avec impatience l'édition du second tome des Chroniques d'Alvin le Faiseur. Cette lecture me conforte dans mon idée de découvrir l'oeuvre d'orion Scott Card.
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