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Chaque 27 juillet Barnabé organise une mega-fête dans son jardin. le 27 juillet 2014, au milieu de l'apéro, la jeune Thea se précipite vers la falaise et saute. Ce roman déroule le fil de l'histoire de Théa, et de sa maman décédée quand elle était enfant. La construction du roman est originale: il alterne sur plusieurs années la soirée du 27 juillet organisée par Barnabé, les lettres de la maman de Thea et enfin le journal de la jeune fille. Au début cela semble décousu, puis petit à petit on s'attache aux personnages, le puzzle d'une vie se met en place et on découvre un petit bijou d'humanité. Les thèmes des blessures d'enfance, de l'amour maternal , de la filiation sont abordés avec beaucoup de douceur. J'aime beaucoup la plume élégante d'Alia Cardyn.
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Chaque 27 juillet, Barnabé Quills organise une fête somptueuse dans sa propriété dominant l'océan. Cette année, la ville côtière de Black, en Californie, est en émoi. Lors de la fête annuelle, la jeune Théa Vogue a sauté dans le vide.

Un roman cathédrale qui nous raconte la vie de plusieurs personnages de Black avant le saut de Théa, pour comprendre ce qui l'a menée à ce geste, puis ce qui s'en est suivi après son saut.

J'avoue avoir eu un peu de mal à entrer dans l'histoire au début, beaucoup de personnages se croisant, avec chacun ses moments de vie. Celle de Théa, les lettres de sa maman mais également plusieurs autres habitants de Black.

Mais une fois les protagonistes bien ciblés, j'ai passé un très bon moment de lecture. Un roman sur les blessures de l'enfance, sur les moyens mis en oeuvre pour se reconstruire en essayant de vouloir éviter les erreurs et douleurs du passé. le personnage de Théa est touchant, elle qui a perdu sa mère tôt et a essayé de grandir dans un foyer avec un père qui ne lui a pas manifesté beaucoup d'amour.

Au final, un roman rempli de douceur, de poésie, qui nous emmène chaque 27 juillet, en découvrant comment la vie de chacun a évolué. Il ne faut pas s'arrêter aux premières pages, il faut le continuer pour en saisir tout l'intérêt.
Pas de coup de coeur mais une belle découverte pour ce roman et son auteure
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L'envol est le troisième roman que je lis de l'auteure. J'ai été une nouvelle fois conquise par sa plume et l'histoire qu'elle nous offre.

Une vieille légende dans le village de Black dit que chaque 27 juillet, on peut renaître. Alors chaque 27 juillet, Barnabé, un habitant de cette petite ville organise une grande fête. Mais en 2018, Thea saute de la falaise au cours de cette soirée. Pourquoi ce geste ?

D'année en année, nous assistons à chaque 27 juillet, pour apprendre à connaître différentes personnes de Black, leurs joies, leurs peines, et ainsi découvrir les causes du choix de Thea. L'auteure diversifie la façon de nous raconter cette histoire entre le journal de Thea, des lettres et des chapitres où l'on s'attarde sur d'autres personnages.

J'ai beaucoup aimé la construction du roman. L'auteure maîtrise la choralité et les chapitres courts donnent du rythme. J'ai été immergé dans la vie de cette ville dès les premières pages, et j'ai dévoré cette lecture.

J'aime beaucoup la plume de l'auteure, belle, poétique et pleine de sensibilité. Les thèmes abordés sont bien exploités : l'amour mais aussi le désamour entre un enfant et ses parents, la quête de soi. Comment grandir quand nos parents se désintéresse de nous ?

C'est donc un coup de coeur pour moi. L'envol est un petit bijou que je vous recommande. Alia Cardyn est une auteure qui mérite d'être découverte si vous ne la connaissez pas encore, que ce soit avec ce roman ou un autre.
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Cela ressemble à une vie de village avec ces habitants qui connaissent tous des autres, passionnés par les moindres soubresauts du quotidien. Ce village avec un accès direct à la mer et des habitants qui gravitent autour de cet air marin et de la fête annuel de Barnabé Quills. le 27 juillet est LE jour de l'année où tout le monde s'apprête plus que de raison. On s'interroge sur les couples qui vont se former, se séparer ou s'officialiser.
Le roman se focalise sur différents personnages auxquels on s'attache vite. Il y a la jeune Théa que le père ne regarde pas et dont la mère est décédé à ses 6 ans. Il y a Barnabé Quills qui cherche a fuir son passé en tombant amoureux de très belles femmes. Il y a Charlotte et Jane, deux amies qui se soutiennent l'une et l'autre malgré les déceptions de la vie. Il y a les amis de Théa et son amour secret ... Bref ! Nous ne nous ennuyons pas dans ce roman !

Le traitement des personnages et de leur sentiment est très bien réalisé. C'est un éventail des coups dur et espoirs que nous portons en regardant l'horizon. J'ai particulièrement aimé les séances chez la psy, catharsis nécessaire pour comprendre tous les traumatismes ignorés. le roman parle des petites douleurs du quotidien, des absences et du manque d'amour. La narration est sans jugement, elle ne malmène pas ses personnages. Chacun trouve sa place.

J'ai adhérer difficilement aux choix de Théa mais j'en comprend la teneur. C'est le bémol du récit pour moi. Je ne sais pas ce que j'aurais aimé à la place à vrai dire ... car la marche à atteindre est si grande. Il faut sans doute être fou pour pouvoir se libérer ... Je ne sais pas !

Je recommande cette lecture, elle est douce et rappelle que l'insubmersible vie ne tient individuellement qu'à un fil.
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Alia Cardyn et son roman "Une vie à t'attendre" a été ma toute première lecture de chez Charleston, et je m'en souviens parfaitement, cette lecture a été un peu une révélation : je voulais lire d'autres romans comme ça, j'ai ainsi découvert cette merveilleuse maison d'édition et les pépites qu'elle publie.

Chaque année, Barnabé Quills organise une fête somptueuse le 27 juillet. Dans la petite ville de Black, où tout le monde se connaît et se cotoie de génération en génération, c'est l'apothéose de l'année. le soir de se montrer sous son meilleur jour, de séduire qui l'on veut et peut-être même de renaître. le 27 juillet 2014, alors que tout le monde s'apprête à regarder le feu d'artifice, Théa se met à courir et saute du rebord de la falaise. Pendant l'espace d'un instant, elle s'envole, puis vient la chute et la réalité qu'elle entraîne avec elle...

Particulier, c'est le mot qui me vient en rédigeant cet avis. Ce roman est particulier, le début est un peu confus je dois le dire, j'ai eu du mal à démêler chaque chapitre, chaque personnage, les temporalités et surtout où l'autrice voulait nous emmener. Et pourtant, j'ai adoré, tout finit par se rejoindre pour peu qu'on s'accroche au récit. Au fil de la lecture, un lien se forme entre nous, lecteurs, et les passages de vies que l'on traverse aux côtés de Théa, Arthur, Barnabé, Charlotte, Jane, Jill... Un lien étrange et unique.

C'est une histoire à la fois très poétique et très triste, presque douloureuse à lire. Une telle douceur et une telle délicatesse émanent de l'écriture de l'autrice qu'on ne peut qu'être subjugué. Des mots doux sur de grands maux.'

Pour découvrir ce roman, il faut choisir le bon moment.

Il ressort une vraie souffrance de chaque personnage et moments de vie racontés mais aussi beaucoup d'espoir. C'est une histoire sublime sur l'amour, la parentalité, la famille. Ce roman est presque un cheminement de questions et d'instropection des personnages, pour en arriver à l'épique conclusion : jusqu'au faut-il aller pour se sentir aimé ?

L'originalité du roman repose sur sa manière d'être conté de 27 juillet en 27 juillet, et de comprendre pourquoi Théa a finalement décidé de prendre son envol... et de sauter. La lecture est fluide, prenante et on se laisse très vite emporter par cette vague.

En bref : un roman saisissant, je conseille de se laisser porter sans forcément tout comprendre pour apprécier !
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Une lecture addictive de la plume d'Alia Cardyn !
J'ai été envoûtée tout au long de ma lecture. Cette façon de découvrir les liens entre les personnages est merveilleuse. J'ai ressenti chaque émotions avec eux...
Beaucoup de sujets sensibles sont abordés notamment le trouble de l'attachement mais avec une douceur infinie.
Un très bon moment passé pour moi lors de cette lecture... petit pincement au coeur à la fin au moment de quitter les habitants de Black !
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😍Magnifique roman😍

L'envol, d'Alia Cardyn

Ce roman est complexe à résumer car il aborde plusieurs thèmes, et suit plusieurs personnages, sur plusieurs temporalités.

Amitiés, amours (parental, marital, etc.) réalisation et découverte de soi, ce livre est réellement très riche dans les sujets abordés, les personnages sont finement ciselés, le récit est intelligement construit et ne laisse aucun répit au lecteur 😵
En tout cas c'est mon avis: un véritable page turner !

Et quelle écriture 👌😍 j'ai découvert là une autrice que je vais suivre.

Un très beau roman, dans tous les sens du terme. Un de mes chouchous que je prendrai plaisir à relire, assurément 💖
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J'ai beaucoup aimé cette lecture qui nous embarque de 27 juillet en 27 juillet jusqu'à l'année fatidique du suicide de la jeune Théa. Que lui est il arrivé? Pourquoi a-t-elle fait ce geste? C'est ce que l'auteur nous mène à découvrir à travers différents procédés narratifs.

D'un chapitre à l'autre nous découvrons différents personnages, différents points de vue. Nous pensons au premier abord qu'il n'y a aucun rapport avec l'histoire de Théa alors que tout est lié. Il est vrai que certains pourraient se retrouver perdus avec ce type de procédé, personnellement je trouve que cela rythme l'histoire.

Je me suis attachée à Théa et j'ai compris sa peine et sa douleur, mais je ne m'attendais pas à m'attacher autant aux personnages secondaires. Jusqu'à la fin du livre j'avais hâte de découvrir comment l'histoire allait tourner pour chacun d'entre eux.
C'est une lecture que j'ai adorée et qui a su me convaincre jusqu'à la fin, je compte le relire!
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L'envol aurait pu être la confirmation définitive de ma tendresse et de mon attrait pour les écrits d'Alia Cardyn. En un sens, ça a été le cas puisque l'auteure a été fidèle à elle-même. J'aime retrouver dans les romans de cette autrice, son implication, sa sensibilité et un peu d'elle-même dans les sujets qu'elle traite. Ici, le thème de l'amour brille par son absence dans les vies des protagonistes que l'on va suivre, et certains passages et personnages m'ont vraiment beaucoup parlé et/ou émue. J'ai retrouvé la tendresse dont Alia Cardyn m'a habituée et j'ai apprécié me retrouver, de nouveau, dans ce cocon que seule cette auteure sait faire, et qu'elle perpétue avec la même adresse. Mais à utiliser les mêmes stratégies, on peut se demander si l'on a pas cette impression de toujours lire la même chose. Concernant les sujets et la façon dont ils sont traités, on peut trouver des similitudes, probablement ; si on les cherche. Je n'ai rien relevé de flagrant à ce niveau-là dans les romans de l'autrice que j'ai lus, et au contraire je trouve que les sujets qu'Alia Cardyn aborde sont plutôt rares dans cette façon très personnelle qu'elle a de les traités, et individuellement très différents. En revanche, sur un autre aspect, eh bien ça y est, c'est le roman de trop. Mais pour expliquer cela, je dois reparler des romans de l'auteure que j'ai déjà lus, et vous allez vite saisir mon souci.

Le choix d'une vie, premier roman que j'ai lu d'Alia Cardyn et que je conseille (et offre) sans hésitation, était construit sous forme de chapitres chacun consacré à un unique et différent personnage, entrecoupés d'extrait de journal intime et de lettres. C'était le premier roman que je lisais de l'autrice, j'ai trouvé la construction sympathique, suffisamment dense pour proposer une intrigue étoffée et complète et j'ai adoré le sujet.
Une vie à t'attendre, passé après la première expérience totalement réussie, ne m'avait pas totalement convaincue, tant le lecteur est ballotté entre différentes époques et personnages. Une fois de plus, l'auteure jouait sur plusieurs tableaux, et les récits étaient entrecoupés d'extraits de journal intime.
Plus récemment, c'est Mademoiselle Papillon qui a relevé le défi haut la main, en proposant des thèmes forts, tendres, durs, mais qui fonctionnent toujours avec l'autrice grâce à son investissement. Vraiment, on sent que les sujets la touchent et qu'elle les traite peut-être avant tout pour elle. C'est très bien fait, très bien raconté et saupoudré d'une sensibilité qui me touche particulièrement. Dans ce roman, on suit deux histoires de femmes, l'une dans le présent, l'autre à travers un manuscrit.
Mais peut-être voyez-vous déjà le souci qui ressort de ces différentes lectures et qui a éclaté avec L'envol, d'autant que je n'ai pas totalement accroché avec l'ensemble de l'intrigue : la construction.

Dans tous les romans de l'auteure, on retrouve le même type de construction et de mise en page : l'histoire d'un ou plusieurs personnages dans le présent, et le récit d'autres personnages et histoires à travers un format écrit (journal intime, carnet, manuscrit), en italique dans le texte. En soi, ce n'est pas un problème. L'auteure est à l'aise avec cette construction-ci, elle la gère d'ailleurs bien mieux que certains qui s'y sont frottés, mais au bout de quatre romans, j'aurais aimé voir plus d'audace et de prise de risque. le fait de retrouver pour la quatrième fois consécutive (je l'avais déjà relevé dans Mademoiselle Papillon, mais l'ai vite oublié grâce à l'histoire qui a pris le dessus) la même construction, a rendu cette lecture plus pénible qu'elle n'aurait dû l'être.

Le thème du désamour est un thème censé me toucher, surtout lorsqu'il est abordé par Alia Cardyn, et s'il ne m'a pas laissée indifférente, il n'a pas eu les effets escomptés. Je trouve vraiment dommage la récurrence de la construction alors que la sensibilité de l'autrice, ses choix de thèmes et ses personnages valent le détour, et il fallait ce livre pour le dire.
Lien : https://aufildelhistoire.com..
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Chaque année à Black le 27 juillet Barnabé Quills organise une magnifique fête rassemblant toute la ville dans sa superbe propriété au bord de l'océan.
Chaque année les amours se font et se défont mais cette année marquera à jamais l'histoire de Black. Cette année la jeune Théâtre Vogue a sauté dans le vide.

J'ai déjà lu plusieurs livres d'Alia Cardyn que j'avais beaucoup aimés et qui m'avaient chaque fois touchée c'est donc avec un grand plaisir que je retrouver sa plume et le charme a une fois de plus opéré.

Les premières pages m'ont quelque peu déroutée, alternant différents points de vue que je ne parvenais pas à relier entre eux. La curiosité l'emportant j'ai découvert pages après pages ces personnages d'une douce fragilité lié par une même personne: Théa, traversant la vie en marchant sur un fil.

Dans ce livre il est question d'amour ou plutôt de désamour et de recherche d'identité. On cherche à comprendre ce saut, cet envol qui survient dès les premières pages et auquel on assiste bien impuissant. Puis très vite on s'envole nous aussi, bercés par la musicalité de l'écriture de l'auteure, par cette douceur qu'elle place en chacun et qui nous emporte.

Ce livre m'a émue profondément, cette quête de soi si douloureuse m'a bouleversé, je vous recommande de le lire au plus vite...
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