J'ai su dès son arrivée que tu étais son point de repère. [....] tu es le centre de son univers - de la même façon que tu es le mien.
Pas tout à fait. Inutile n'est pas le mot. Je dirais plutôt qu'elle n'a plus besoin de moi, et je n'en ai pas l'habitude.
Je me blottis contre lui, gravant ce moment dans ma mémoire pour ne pas oublier les sentiments d'unité, d'amour et de compassion qui me comblent.
La vie est belle. J'ai de nombreuses raisons d'être heureuse, et l'homme que je vais épouser est en tête de liste.
Des milliers d'émotions se disputent la première place dans mon coeur, et je ne connais qu'une façon de m'en débarrasser rapidement.
Tu vois comment elle me traite, Rach ? Elle n'a vraiment aucun respect. Je devrais révéler à la presse quelque chose de dégueulasse à propos du mois que j'ai passé avec elle.
Tête levée vers le ciel, je regarde, fascinée, les flocons tomber. Chacun est unique et fragile. Je sors la langue pour en attraper un dans ma bouche où il fond immédiatement. Je suis hypnotisée, envoûtée. Je cligne plusieurs fois des yeux, puis je souffle, propulsant un nuage blanc devant moi. J’ouvre grand les bras et tourne sur moi-même, laissant la neige recouvrir mon visage et les paumes de mes mains. – Quand tu auras fini de t’amuser, on pourra rentrer à l’hôtel ? s’écrie Wes en riant. Je me les gèle ! Il vient derrière moi et enfouit son nez glacé dans mon cou chaud. – C’est tellement cool ! À Las Vegas, je n’ai vu de la neige qu’une ou deux fois et il n’y en a jamais à Los Angeles. Il me serre contre lui et m’embrasse dans la nuque.