David Allman [...] : "Donnez aux autres la possibilité de lire dans votre esprit et dans votre coeur. Entraînez-vous ) rendre vos pensées et vos idées claires, que vous parliez à une personne, à un groupe ou à un grand public. Vous découvrirez, en persévérant dans cette voie, que votre personnalité rayonne et marque votre entourage comme jamais auparavant.
J'ai fait plusieurs fois le tour du monde, mais je connais peu de choses qui procurent un plaisir plus grand que celui de tenir un auditoire en haleine par la puissance du verbe. Cela donne une impression de force et un sentiment de puissance.
Contrairement à ce que de nombreux manuels pourraient nous faire croire, parler en public n'est pas un art difficile, qui nécessiterait des années consacrées à perfectionner sa voix et à sa battre avec les mystères de la rhétorique.
... c'est par la qualité de ce qu'il dit qu[e l'homme] exprime le mieux son individualité, l'essence même de son être. Lorsqu'il est incapable de dire clairement ce qu'il pense par émotivité, ou parce que ses idées sont floues, sa personnalité est limitée, effacée et incomprise.
Je cherchais des exemples de la vie dans cette région, il y a cinquante ans.
Qu’ai-je découvert?
Que tout était orienté vers l’avenir. L’accent était mis sur l’espoir. »
Cet exemple illustre bien la recommandation:
«Parlez à votre auditoire de ce qui l’intéresse.»
Persévérez
Quand nous apprenons quelque chose de nouveau, qu'il s'agisse de l'anglais, du golf ou de la parole en public, nous ne progressons pas régulièrement. Nous avançons par bonds, avec de brusques départs et des arrêts soudains. Puis nous piétinons pendant un certain temps ; il peut même nous arriver de faire marche arrière et de perdre du terrain. Ces phases de stagnation ou de recul sont bien connues des psychologues. Ces dont des "paliers dans la courbe de la connaissance".
Le moyen peut-être le plus facile pour capter l'attention est de montrer quelque chose. Presque tous les êtres, du plus fruste au plus intellectuel, réagiront.
L'intervenant qui commence par une histoire vécue est sur un terrain sûr, il ne court pas le risque de chercher ses mots ou ses idées.? Ce qu'il raconte, il l'a vécu. Il en revit les épisodes, c'est une partie de sa vie et de sa personne. Le résultat ? Une assurance accrue, une aisance qui aideront l'orateur à établir le contact avec le public.
Je souhaiterais peindre en lettres de feu de trente centimètres au-dessus des portes franchies par les étudiants, cette phrase de Napoléon : "L'art de la guerre est une science où rien ne réussit qui n'ait été pensé et calculé.
Il n'y aurait qu'à mettre l'art de parler au lieu de l'art de la guerre.
Aucun homme sensé ne construirait une maison sans un plan ; pourquoi prononcerait-il un discours sans savoir où il veut aller ?