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2,78

sur 299 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Être le premier ou la première à rédiger un commentaire sur un ouvrage est toujours un moment à la fois plaisant mais aussi stressant dans la mesure où l'on se trouve seul face à son propre regard ce qui , vous me comprendrez sûrement , engage peut être un mouvement favorable ou pas à l'auteur . Bon , après, pas de panique non plus , ce roman a obtenu un prix reconnu et attendu chaque année. Les membres du jury connaissent le monde littéraire et ” la vie des poulets " n'a pas de secret pour eux . Oserai - je ajouter que l'auteur n'est pas un” perdreau de l'année " et que son " palmarès " d'écrivain est loin d'être anodin .
Quand on connaît le règlement plutôt sévère de ce prix , le doute n'est guère permis .
D'abord , ce qui me plaît, c'est cette atmosphère plutôt " vieillotte " qui se trouve dans le rappel nostalgique et émouvant de ce que fut le fameux " 36 " , véritable héros cinématographique des polars , institution d'une époque que les moins de vingt ans ne voient plus , désormais que dans les cinémathèques. Nostalgie quand tu nous tiens ! Moi , j'adore cette équipe soudée autour , bien entendu , du cerveau capable de dérouler le fil d'une histoire alambiquée qui va commencer par l'empoisonnement d'un éminent professeur devant le regard médusé et choqué d'élèves en recherche , c'est le cas de le dire , mais surtout en recherche de notoriété . Les egos démesurés suscitent bien des jalousies , et des histoires d'amour ou de désamour ne facilitent ni la sérénité ni le respect .
Un vrai panier de crabes cette grande école. le mystère est épais .
Les pistes sont nombreuses , les hypothèses crédibles mais toutes s'effondrent comme château de cartes sous les coups de boutoir , de coups de théâtre du plus bel effet .
Le rythme est plutôt lent dans la première moitié du roman et s'accélère bigrement dans sa seconde partie , même si la crédibilité peut être mise en doute en certaines circonstances .
L'écriture est parfaitement adaptée et le monde policier se reconnaîtra sans doute à travers quelques habiles situations et expressions .
Je dirai que ce roman m'a plu , pour ce côté un peu " vieillot " ( ce n'est en rien péjoratif) et un peu aussi pour son aspect livre d'aventures , de ceux qui régalèrent mes années de jeune adulte .
J'attends avec impatience d'autres retours , par curiosité, même si je suis heureux d'avoir écrit ces mots avec sincérité et en toute modestie . C'est mon ressenti mais je n'ai que mes raisons à vous proposer et ...je n'ai pas toujours raison . Tant mieux !
Allez , passez une bonne journée amis et amies avec une pensée pour les poilus de 1914 et une autre pour ces ” gens du Nord ” qui traversent une bien pénible période .
A très bientôt. JF
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Tous les ans, je lis le roman qui a obtenu le prix du quai des Orfèvres, prix attribué par des policiers.
Cette année, l'intrigue se passe dans le milieu de la recherche scientifique. Il s'agit d'un laboratoire consacré au climat. Un professeur, Jacques Gaubert, meurt empoisonné en plein cours. Les policiers du 36 quai des Orfèvres, vont alors enquêter dans ce monde très fermé où règne la rivalité entre chercheurs ayant un bon ego. Qui l'a tué ? Pour quelle raison ? D'autres chercheurs jaloux ? Des thésards ? L'enquête est un peu lente au début puis tout s'accélère. J'avoue ne pas avoir deviné qui était le coupable, ce qui est gage de qualité.
Un bon moment de lecture même si j'ai préféré d'autres romans ayant obtenu cette récompense.
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Polar on ne peut plus sympathique ! Et puis j'avoue, j'aime le prix du quai des Orfèvres...

Les enquêteurs sont plutôt crédibles, pas trop atypiques, et le milieu de la recherche universitaire très bien décrite.

Pour l'intrigue, classique mais efficace. Mention spéciale à l'arme du premier crime !!!

J'ai surtout aimé le style de l'auteur, qui parsème son texte de petites incursions poétiques, là, comme ça, sans chichis.

Excellent moment de lecture, je vous le conseille pour un moment de détente...
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Je n'ai jamais été déçue par les romans primés par le Quai des Orfèvres. le récipiendaire 2024 ne fait pas exception à la règle ! 

Tout commence dans un amphi de fac, où le professeur expert en géologie et spécialiste des diatomites, bafouille, puis s'effondre en plein cours.

Empoisonnement aux diatomées, conclut le légiste. le défunt étant un amateur de fruits de mer qui en consommait plusieurs fois par semaine, la vengeance des algues ferait presque sourire ... Mais la quantité retrouvée porte indubitablement la marque d'un assassin particulièrement retors.

Le 36 est chargé de l'affaire, et interroge autant que faire se peut l'entourage du chercheur, collègues, étudiants, thésards, Directrice qui dressent un portrait peu reluisant du personnage : imbu de lui même, couchant avec ses élèves féminines, et n'hésitant pas à s'approprier les travaux de ses collaborateurs voire de ses pairs ! 

Bref, tous ou presque ont un mobile.

Comme il se doit, après de nombreux rebondissements où on voit les suspects décéder les uns après les autres, les enquêteurs mettront la main sur le coupable, après une enquête à l'ancienne ... pas d'ADN laissé sur les scènes de crime, pas de suivi téléphonique des déplacements des suspects qui se trouvent presue toujours tous dans le même labo ! 

Une enquête à l'ancienne donc, avec des enquêteurs toujours basés quai des Orfèvres et non au Bastion, qui renforce le choix de l'auteur d'éviter toute police trop scientifique.

Un roman qui m'a donné envie de découvrir les autres productions de l'auteur. 

A suivre, donc ! 
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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Je viens de découvrir Martial Caroff à travers le prix du quai des Orfèvres et j'ai bien aimé.
Une semaine d'enquête dans le milieu scientifique par une équipe de bons policiers sans grande particularité.
Ça se lit facilement, c'est bref, efficace, avec un peu d'humour.
L'idéal pour passer un bon moment sans trop se casser la tête.
Gaubert, un scientifique meurt empoisonné. Toute son équipe a une bonne raison de le haïr, donc tout le monde est suspect... Sauf que les morts s'enchaînent...
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Un bon policier qui se lit vite et bien. l'auteur est précis et connaît bien le milieu policier. La preuve en est, le prix du quai des orfèvres. Mais il connaît également le monde de la recherche universitaire. Bien sûr il pousse le curseur mais je ne m étonné m'as qu il soit lui même universitaire ! le suspense fonctionne bien et les personnages également. A suivre !
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Un assez bon prix du quai des orfèvres.
Un mort empoisonné par des diatomées une algue nécessitant un bon savoir-faire.
Le nombre de suspects est limité mais le tueur est machiavélique.
Fausses pistes à volonté.
Les policiers sont menés en bateau pour le plaisir du lecteur.

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Évidemment c'est un bon polar puisqu'il a eu le prix du quai des orfèvres ; tout y est : des enquêteurs au caractère trempé, plusieurs suspects possibles, un suspens bien mené, et encore les locaux du 36 quai des orfèvres à Paris, avant le grand déménagement de la Cité judiciaire dans les nouveaux bâtiments des Batignolles.

Ce qui est original ici, c'est que les protagonistes travaillent dans un laboratoire de Paléoclimatologie et Paléoenvirronement, ainsi que dans celui de Glaciologie voisin ; grâce à des fossiles d'algues minuscules, les chercheurs peuvent connaître les climats du passé et comparer avec les événements actuels.
Donc un thème "moderne", puisque certains de ces scientifiques vérifient une hypothèse, celle que le bouleversement climatique en cours n'est pas dû qu'aux activités humaines, un semblable réchauffement ayant eu lieu il y a quelques dizaines de millions d'années. Les mêmes scientifiques pensent également pouvoir prévoir ce qu'il risque de se produire dans les cent prochaines années...

Il sera donc question des diatomées, petites algues microscopique au squelette siliceux, les mêmes qui ont empoisinné le professeur Jacques Gaubert ; un pénible celui-là, n'hésitant pas à menacer ses étudiantes et surtout à voler le travail et les résultats de ses collègues. Mais il y aura d'autres morts dans ce laboratoire, de quoi mettre à rude épreuve la perspicacité des policiers...

Sur fond de ressentiment entre chercheurs et ingénieurs, de publications indispensables pour se faire connaître et faire reconnaître son travail de recherche, d'égos un peu démesurés et de relations amoureuses entre collègues, le récit nous entraîne sans temps mort, dans une aventure scientifique et policière inédite et passionnante.

Premières phrases : " Soudain, le silence dans la petite salle. Des épaules se haussèrent, des sourires s'échangèrent, se muèrent en soupirs. Les étudiants ne connaissaient que trop les effets de manches de Jacques Gaubert en vue d'accrocher l'attention de son public. D'effet, en réalité, ça leur en faisait de moins en moins. Aux garçons, du moins..."

Lien : https://www.les2bouquineuses..
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Chaque fin d'année, depuis quelques décennies, j'ai rendez-vous avec le lauréat du Prix du quai des Orfèvres, la prestigieuse récompense littéraire décernée par la Maison Poulaga et consorts.
Le Prix du Quai des Orfèvres, c'est la garantie de lire un polar conforme aux us et coutumes policières.
Et cette année, comme beaucoup d'autres, j'ai encore fait une belle découverte : Ne me remerciez pas ! de Martial Caroff met en scène une équipe de flics hauts en couleurs dans une enquête qui se déroule dans l'entre-soi du milieu scientifique.
Alors qu'il est en train de donner un cours à ses étudiants, le professeur Gaubert, un universitaire au pedigree impressionnant, s'effondre et décède quelques jours plus tard sans avoir repris conscience.
Les analyses toxicologiques concluent à un empoisonnement aux diatomées, des petites algues unicellulaires sur lesquelles travaillait justement l'universitaire.
Il devient vite évident que le meurtre a été commis par un des collaborateurs de Gaubert et l'équipe du 36 chargée de l'enquête va devoir évoluer dans ce microcosme au sein duquel les tensions s'exacerbent pour des motifs incompréhensibles aux yeux du commun des mortels.
Avec Ne me remerciez pas ! Martial Caroff nous propose un polar très efficace, qui sort des sentiers battus, tout en gardant une progression logique et parfaitement crédible.
Dans cette enquête où chaque nouveau suspect innocente le précédent, Paul Varenne et sa brigade vont devoir garder les idées claires et faire preuve de sagacité pour confondre le coupable.
Servi par une plume aussi fine que croustillante, le Prix du quai des Orfèvres 2023 est un très bon cru !
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Sort de l'ordinaire par le ton du rédacteur. Les doutes et les incertitudes de l'enquêteur sont perceptibles, ce qui m'a laissé croire que peut être, pour une fois, je ne connaîtrai pas le fin mot de l'histoire, autrement dit que l'ouvrage ne s'achèverait pas par l'identification et l'arrestation du coupable. Je fus presque déçu de constater que comme ses semblables, cet ouvrage s'achevait par une enquête résolue. Presque dommage, je prenai fait et cause pour l'enqueteur et souhaitai qu'un
autre que lui l'aide à trouver, par d'autres voies, inattendues, la solution de l'énigme. A quand un roman policier qui laisserait le lecteur sur sa faim, sur l'incertitude d'une confrontation qui n'aboutirait pas à une inculpation, sur le doute face à un personnage qui serait remis en liberté « faute de preuves » comme cela peut arriver parfois ? Ou encore sur une absence de poursuites, parce que l'humain traque a su brouiller les pistes et laisse les enquêteurs sur des pistes improbables, possibles néanmoins, mais sans élément suffisamment discriminant pour aboutir - comme dans la vie parfois. Ce que nous ignorons existe, mais sans nous. A vos plumes !
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