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2,78

sur 299 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Je vais dire adieu au prix du quai des orfèvres. 1 étoile, uniquement parce que c'est moins mauvais que le précédent (fils de personne, 0,5 étoile) ce qui ne veut pas dire que c'est bon. L'idée de départ est originale, dommage que ça s'arrête là. Trop de protagonistes, trop de rebondissements qui ne rebondissent pas, trop d'images pas éblouissantes, un style médiocre et un final raté.
Et le cliché, usé de chez guenilles, c'est pas un grand jour qui se prépare, c'est déjà un trou dans lequel on peu passer la tête, le sempiternel ancien du 36 VS jeunots du 36. La bonne vieille nostalgie des vieux contre la nouvelle génération et sa technologie, le flair et l'intuition qui s'oppose aux fichiers et à la méthodologie. Quelle surprise ! Où sont les caméras de Marcel Beliveau ?
C'est comme le coupable. On l'avait presque pas vu venir.
Stop. Honnêtement, c'est pas bon.
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Voilà un roman policier, qui malgré son prix prestigieux ( Prix du quai des orfèvres 2024 ) sera heureusement oublié aussitôt la dernière page du livre terminée.
Pas vraiment d'originalité dans ce livre, même si le genre n'en demande pas beaucoup, l'intrigue est bien sûr convenue et le suspense est .....insoutenable, non, je plaisante !
Bref, c'est tout juste passable, cependant quand on n'a pas un millième du talent de Simenon, on évite de qualifier Maigret de ringard...
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Le jury du Prix du Quai des Orfèvres a récompensé le polar le plus plan-plan qu'il m'ait été donné de lire depuis longtemps. Personnages caricaturaux – avec dédicace spéciale pour le lieutenant Riwan Menguy, « armoricain » – intrigue paresseuse, saynètes déconcertantes soulignées d'un humour assez lourd, dialogues improbables et argot des années 50 : ringard ! Ne me remerciez pas, il n'y a pas de quoi !
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"Ne me remerciez pas !" Oh rassurez-vous, il n'y a pas de risques 🫤...

Alors commençons par l'histoire.

Jacques Gaubert, un enseignant-chercheur, meurt en plein cours. Après des analyses toxicologiques il s'avère qu'il a été empoisonné aux diatomées, des algues microscopiques. Et ô surprise, c'est exactement l'objet de ses recherches au sein de son laboratoire universitaire. Bougre, quelle coïncidence ! Mais qui donc a tué le Colonel Moutarde ? Pardon, le professeur Gaubert ? La belle doctorante italienne, la directrice du laboratoire, un ingénieur de recherche, des techniciens de laboratoire ? Suspense... (ou pas).

Pour commencer, "ce n'est peut-être qu'un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup", je trouve que la couverture du livre n'est vraiment pas attrayante et encore moins explicite. Pourquoi ne pas avoir choisi une illustration en rapport avec un laboratoire de recherches !? Mystère...

Poursuivons avec l'histoire et les personnages de ce polar. La première est simple, plate, convenue, sans relief. Les seconds sont simples, plats, convenus, sans relief. Je n'ai donc accroché ni à l'une ni aux autres. L'enquête n'a ni queue ni tête avec des indices qui sortent d'un chapeau magique à l'envi, des situations improbables, des recoupements invraisemblables. A ce titre, je suis vraiment étonnée que ce roman ait eu avec ce Prix du quai des Orfèvres 2024 cette "caution policière". Parce que franchement, si c'est comme cela que les enquêtes sont menées, je trouve ça effrayant 😱 ou risible 😂 ou un truc entre les deux 😐, je ne saurais être plus précise. Quant aux personnages ils n'ont aucun caractère, aucune personnalité, aucune psychologie et sont donc ni intéressants, ni attachants, ni remarquables, ni... rien du tout.

Que dire de plus... Ah oui, le style de l'auteur ! Il a... comment dirais-je... une plume sacrément "lestée". Et un humour du même acabit. Vous ne me croyez pas ? Attendez de lire ces quelques exemples :

"Il prétendait garder secret ce qui en fait se voyait comme un poisson à travers la paroi d'un aquarium. Son amour nageait dans une boîte transparente." (p.168)

"Nez en trompette et lèvres de trompettiste, elle était fille de musiciens." (p.173)

"Des faits un poil rectangulaires qu'on a du mal à faire entrer dans les trous carrés [...]" (p.243)

Et encore, je vous épargne là le festival des premières pages !

Pour alourdir un peu plus, on retrouve également des enfilades de clichés.
Exemples :

"- Comment voulez-vous qu'une telle cafetière fêlée ait pu monter un meurtre aussi sophistiqué ?
- Ceux qui souffrent de pathologies de ce genre sont parfois des génies [...]" (au sujet des personnes atteintes de schizophrénie) (p.134)

"[...] habitants raidis dans le troisième âge, couchés dès vingt heures. [...] [Ils] n'avaient même plus la curiosité - ou la force - de se traîner jusqu'à leur fenêtre pour espionner les alentours." (p.145)

Et pour finir, je ne pouvais pas passer à côté de la mention d'un "concerto pour clavecin et saxophone" qu'écoute Isabelle, une des chercheuses. Bigre (ou bougre, comme vous voulez) ! Qui donc a bien pu composer une telle oeuvre musicale ? Après des heures et des heures de recherches (non, je plaisante!), j'ai trouvé une seule vidéo avec un duo de musiciens polonais qui "bidouille" effectivement des musiques dans un genre hybride de jazz et de je ne sais trop quoi. Baroque ? Pas vraiment. Bref, c'est tout de même fort d'avoir été "pêcher" cette musique. Par curiosité, vous pouvez la trouver en tapant "Harpsichord (clavecin en anglais) and sax" dans un moteur de recherche. Quoi qu'il en soit il ne s'agit pas d'un concerto puisque ce qui caractérise ce genre musical est le fait que ce soit un ou plusieurs instruments solistes accompagnés par un orchestre symphonique. Et toc 😉 ! Certes, ce n'est pas une remarque capitale à émettre dans la critique d'un polar, mais ça va mieux en le disant 😁.

En conclusion, je peux dire que les diatomées me sont restées sur l'estomac et que plus jamais je n'en mangerai. Et "Ne me remerciez pas" de vous avoir épargné une possible intoxication 😂 !
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Décidément je n'ai pas de chance avec le Prix du Quai des Orfèvres, c'est la troisième année consécutive que je me farci une lecture indigeste. je crois que je vais m'arrêter là avec ce prix.
Ecriture aux godillots, bien lourde, totalement indigeste. Pour faire plaisir aux policiers qui font partis du jury (je suppose) les personnages sont caricaturaux au possible dans leurs médiocrités et leurs masculinités avec un "humour" bien lourdingue qui, à mon avis, ne reflète pas la réalité. C'est pénible à lire et totalement sans intérêt, ce n'est pas avec une telle lecture que je vais enrichir mon vocabulaire si ce n'est de blagounettes et de jeux de mots bas de gamme. dont je n'ai pas envi de me rappeler. D'ailleurs je ne me souviens déjà plus de l'histoire. Me reste seulement un mauvais goût dans la bouche.
A éviter...
Ne me remerciez pas !
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Non, effectivement, je ne vous remercie pas !
Et je m'étonne même que ce roman ai obtenu ce prestigieux prix.
Le contexte scientifique est intéressant, on sent la passion de l'auteur pour la géologie et nous apprenons deux trois petites choses. Pour ceux qui connaissent cet univers, c'est vrai, on y retrouve des querelles d'enfants assez absurdes.
Mais c'est bien le seul point positif de ce roman.
L'intrigue ne tient pas la route, elle est pleines incohérences et brouillon et peu crédible.
C'est bourré de clichés, ça part dans tous les sens, et on ne peut dire que le style aide à améliorer.
Seul le format court et l'univers scientifique m'ont permis d'arriver jusqu'à la fin.
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Un livre à éviter un manque d'inspiration du jury ou bien la sélection 2024 était en dessous de tout !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!c'est pénible 250 caractères quand le livre est nul
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Bien écrit (scolaire) mais fade. Histoire alambiquée aux personnages sans relief et sans aucune pointe d'humour. Il y a de la matière et un univers exploitable mais dans lequel on entre à peine. La psychologie des personnages est pauvre et on peine à les distinguer ou a s'y identifier. Dommage.
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Fan de roman policier dès la première heure, acheteuse compulsive du prix du quai des Orfèvres dès sa sortie, je me suis retrouvée une fois de plus déçue quant à la lecture d'un de ces prix. Quel prodige y a-t-il dans ce nouveau roman des éditions Fayard ? Devons nous supporter, tolérer, l'encensement du flic de base plus longtemps ? Est-ce là, la vraie vie ? Certes, non ! Alors laissez nous rêver à d'autres enquêtes plus romanesques par pitié ! Revenons aux temps des Pierre Magnan, Suzanne le Viguelloux, Francis Didelot, Robert Thomas et tous ces auteurs qui nous ont vendu du rêve obscur ! Non ce n'était pas la réalité, mais qu'il est bon de rêver...
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J'avais un bon souvenir de mon dernier livvre estampillé "prix quai des orfèvres" (les cicatrices de la nuit), qui était (de mémoire) plutôt sympatoche (sans être exceptionnel non plus hein). Et là, je tombe sur celui-ci, qui certes a une illustration de couverture passablement dégueulasse, mais dont l'intrigue, qui se déroule dans un laboratoire de géologie, a eu le mérite d'attirer mon attention. Je pêche par nostalgie, vu que j'ai traîné mes guêtres dans une fac de géologie quand j'étais étudiant ;ça c'est pour le côté non pertinent. Mais pour le côté pertinent du choix, on pourra dire : que le fait que l'auteur est apparemment un spécialiste de la volcanologie (si je me rappelle bien), m'a fait penser qu'il devait bien connaître l'ambiance et le fonctionnement d'un labo CNRS.
Et bien, je ne sais pas si je me trompais, mais en tout cas ses connaissances en la matière ne transparaissent pas dans son livre. Livre qui n'est pas folichon, il faut bien l'admettre.

Car au final, cette intrigue capillotractée aurait pu se passer n'importe où ailleurs, les diatomées sont importantes surtout dans le 4ème de couverture, après c'est limite un détail...
Les personnages principaux, ce sont les flics. Flics qui sont d'ailleurs une bonne grosse poignée (autant de flics que de suspects). Et qui ne sont vraiment pas des flèches.
Entre les boulets qui ne sont pas fichus de prononcer (/lire) d'une traite "paléoenvironnement", comme un exemplaire d'abruti congénital parfaitement conservé dans le formol de son institution, entre ceux qui interrogent les témoins pour bien "sentir" leurs réactions et être sûrs de leur innocence (n'ont-ils pas entendu parler de l'hypocrisie et du mensonge ??? ), et celui (/ceux) qui inventent des analyses longues comme une liste de course de 3km pour expliquer le déroulé des faits, en se basant uniquement sur une chronologie curieuse (car sujette à interprétation), et de toute façon trop compliquée (ou mal expliquée) pour le lecteur (/ou en tout cas pour moi : j'ai trouvé leurs explications fallacieuses au possibles, pour ne pas dire tirées par les cheveux).

Bref, ça fait déjà beaucoup. Ca plus le fait qu'aucun personnage n'est sympathique, ni mémorable, qu'au final le mobile est risible, l'exécution ridicule (ça fait "too much", si vous voyez ce que je veux dire), et l'enquête ni linéaire, ni claire, ni rien du tout...

Le fait que ça se passe dans un centre de recherche n'a aucune incidence sur l'histoire, ça se passerait dans les cuisines d'un restau que ça serait pareil, et c'est dommage. Les interactions humaines y sont curieuses, les dialogues manquent de réalisme.
Le meilleur passage du roman c'est son 4ème de couverture... ^^'

Bref, je suis extrêmement déçu par cette lecture, à la fois l'histoire, les personnages, le style d'écriture, rien ne m'a emballé (ça serait même plutôt l'inverse). Avec le gros bandeau rouge "prix quai des orfèvres" je pensais que ça donnerait une caution de crédibilité policière, ou que ça serait un gage de réalisme (dans le déroulé de l'histoire, de l'enquête, que sais-je), mais là non, ça sert juste à appâter le chaland qui cherche une nouvelle lecture dans sa librairie...
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