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2,78

sur 298 notes
Je ne suis pas un lecteur assidu du prix du quai des orfèvres, le dernier était Les cicatrices de la nuit d'Alexandre Galien que j'avais apprécié.
Ici, on est dans un polar à l'ancienne avec ses défauts et ses qualités. Les défauts, un manque de suspense et de rythme dans la première partie et un peu trop dans la deuxième, une ambiance un peu trop cluedo et des personnages ans grands reliefs. Les qualités, une intrigue alambiquée, même si elle n'est pas très crédible (les polars sont de toute façon rarement crédibles, ce n'est pas ce qu'on leur demande!), une ambiance rétro qui m'a plutôt séduit même si je comprends qu'elle puise en rebuter beaucoup et un style qui, s'il n'est pas extraordinaire, est tout de même assez digeste pour lire cet opus en à peu près trois heures.
Tout commence dans une grande école-laboratoire de recherche en géo-biologie. Un professeur meurt en plein cours. Il a été empoisonné et les suspects ne manquent pas. le personnage était ignoble et les mobiles nombreux. C'est la partie cluedo où chaque personnage ou presque devient suspect.
Dans un polar whodunit (qui a tué?), je met toujours en place ma stratégie Agatha Christie, à avoir que le moins suspect ou celui qui n'a pas pu commettre le crime est souvent le coupable, mais ici pas la peine, tout le monde est suspect et tout le monde a pu le commettre.
L'enquête est d'abord poussive et les policiers sans grand charisme, c'est un fait. On a du mal a s'attacher des personnages un peu trop superficiels.
Mais un deuxième meurtre booste l'intrigue et le grand chef en personne prend les rênes de l'enquête. J'avoue que j'ai eu l'impression que l'auteur n'arrivait pas à a déterminer qui devait être le principal détective de son roman. C'est peut-être plus réaliste, mais ça peut aussi déstabiliser le lecteur.
Ensuite l'histoire s'accélère, les événements se précipitent, l'action prend le pas sur la réflexion, jusqu'à ce que… la réflexion reprenne ses droits pour la révélation finale que pour ma part, je n'ai pas vu venir. C'est pourquoi, je suis très tolérant avec ce polar.
J'ai eu l'impression de me plonger dans ces livres de collection policière de mon adolescence, à la qualité très irrégulière, mais qu'on lisait quand même avec plaisir car le style permettait une lecture rapide, le temps d'un trajet en train, en bus ou en métro (la littérature SNCF, on appelait ça à l'époque avec un peu de morgue contre les genres populaires).
Je ne relirai sans doute plus cet auteur, mais j'ai passé un moment de lecture somme toute pas désagréable.
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Être le premier ou la première à rédiger un commentaire sur un ouvrage est toujours un moment à la fois plaisant mais aussi stressant dans la mesure où l'on se trouve seul face à son propre regard ce qui , vous me comprendrez sûrement , engage peut être un mouvement favorable ou pas à l'auteur . Bon , après, pas de panique non plus , ce roman a obtenu un prix reconnu et attendu chaque année. Les membres du jury connaissent le monde littéraire et ” la vie des poulets " n'a pas de secret pour eux . Oserai - je ajouter que l'auteur n'est pas un” perdreau de l'année " et que son " palmarès " d'écrivain est loin d'être anodin .
Quand on connaît le règlement plutôt sévère de ce prix , le doute n'est guère permis .
D'abord , ce qui me plaît, c'est cette atmosphère plutôt " vieillotte " qui se trouve dans le rappel nostalgique et émouvant de ce que fut le fameux " 36 " , véritable héros cinématographique des polars , institution d'une époque que les moins de vingt ans ne voient plus , désormais que dans les cinémathèques. Nostalgie quand tu nous tiens ! Moi , j'adore cette équipe soudée autour , bien entendu , du cerveau capable de dérouler le fil d'une histoire alambiquée qui va commencer par l'empoisonnement d'un éminent professeur devant le regard médusé et choqué d'élèves en recherche , c'est le cas de le dire , mais surtout en recherche de notoriété . Les egos démesurés suscitent bien des jalousies , et des histoires d'amour ou de désamour ne facilitent ni la sérénité ni le respect .
Un vrai panier de crabes cette grande école. le mystère est épais .
Les pistes sont nombreuses , les hypothèses crédibles mais toutes s'effondrent comme château de cartes sous les coups de boutoir , de coups de théâtre du plus bel effet .
Le rythme est plutôt lent dans la première moitié du roman et s'accélère bigrement dans sa seconde partie , même si la crédibilité peut être mise en doute en certaines circonstances .
L'écriture est parfaitement adaptée et le monde policier se reconnaîtra sans doute à travers quelques habiles situations et expressions .
Je dirai que ce roman m'a plu , pour ce côté un peu " vieillot " ( ce n'est en rien péjoratif) et un peu aussi pour son aspect livre d'aventures , de ceux qui régalèrent mes années de jeune adulte .
J'attends avec impatience d'autres retours , par curiosité, même si je suis heureux d'avoir écrit ces mots avec sincérité et en toute modestie . C'est mon ressenti mais je n'ai que mes raisons à vous proposer et ...je n'ai pas toujours raison . Tant mieux !
Allez , passez une bonne journée amis et amies avec une pensée pour les poilus de 1914 et une autre pour ces ” gens du Nord ” qui traversent une bien pénible période .
A très bientôt. JF
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Je vais dire adieu au prix du quai des orfèvres. 1 étoile, uniquement parce que c'est moins mauvais que le précédent (fils de personne, 0,5 étoile) ce qui ne veut pas dire que c'est bon. L'idée de départ est originale, dommage que ça s'arrête là. Trop de protagonistes, trop de rebondissements qui ne rebondissent pas, trop d'images pas éblouissantes, un style médiocre et un final raté.
Et le cliché, usé de chez guenilles, c'est pas un grand jour qui se prépare, c'est déjà un trou dans lequel on peu passer la tête, le sempiternel ancien du 36 VS jeunots du 36. La bonne vieille nostalgie des vieux contre la nouvelle génération et sa technologie, le flair et l'intuition qui s'oppose aux fichiers et à la méthodologie. Quelle surprise ! Où sont les caméras de Marcel Beliveau ?
C'est comme le coupable. On l'avait presque pas vu venir.
Stop. Honnêtement, c'est pas bon.
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Tous les ans, je lis le roman qui a obtenu le prix du quai des Orfèvres, prix attribué par des policiers.
Cette année, l'intrigue se passe dans le milieu de la recherche scientifique. Il s'agit d'un laboratoire consacré au climat. Un professeur, Jacques Gaubert, meurt empoisonné en plein cours. Les policiers du 36 quai des Orfèvres, vont alors enquêter dans ce monde très fermé où règne la rivalité entre chercheurs ayant un bon ego. Qui l'a tué ? Pour quelle raison ? D'autres chercheurs jaloux ? Des thésards ? L'enquête est un peu lente au début puis tout s'accélère. J'avoue ne pas avoir deviné qui était le coupable, ce qui est gage de qualité.
Un bon moment de lecture même si j'ai préféré d'autres romans ayant obtenu cette récompense.
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Voilà un roman policier, qui malgré son prix prestigieux ( Prix du quai des orfèvres 2024 ) sera heureusement oublié aussitôt la dernière page du livre terminée.
Pas vraiment d'originalité dans ce livre, même si le genre n'en demande pas beaucoup, l'intrigue est bien sûr convenue et le suspense est .....insoutenable, non, je plaisante !
Bref, c'est tout juste passable, cependant quand on n'a pas un millième du talent de Simenon, on évite de qualifier Maigret de ringard...
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Le jury du Prix du Quai des Orfèvres a récompensé le polar le plus plan-plan qu'il m'ait été donné de lire depuis longtemps. Personnages caricaturaux – avec dédicace spéciale pour le lieutenant Riwan Menguy, « armoricain » – intrigue paresseuse, saynètes déconcertantes soulignées d'un humour assez lourd, dialogues improbables et argot des années 50 : ringard ! Ne me remerciez pas, il n'y a pas de quoi !
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Prix du quai des orfèvres 2024.
Cette année je suis plutôt déçue.
En fait (formule bateau très utilisée.. )j 'ai moyennement aimé ce polar.
Trop de personnages : entre les membres de l'Institut des études climatiques européen (l'I2EC) et ceux du groupe de la brigade criminelle de Paris (36 quai des orfèvres, avant le déménagement),plus le monde mystérieux des diatomites (roche siliceuse très légère, très poreuse, friable de couleur claire...) .
Le roman commence par la mort d'un professeur au milieu de son cours, puis celles d'un certain nombre de membres de l'I2EC.
Histoire un peu embrouillée ! le coupable, l'un des survivants ?

A la décharge de ce prix 2024 c'est surtout qu'il succède au prix 2023 "Fils de Personne" l'un des meilleurs que j'ai lu depuis.....40 ans ?
Ce n'est que mon avis personnel.
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"Ne me remerciez pas !" Oh rassurez-vous, il n'y a pas de risques 🫤...

Alors commençons par l'histoire.

Jacques Gaubert, un enseignant-chercheur, meurt en plein cours. Après des analyses toxicologiques il s'avère qu'il a été empoisonné aux diatomées, des algues microscopiques. Et ô surprise, c'est exactement l'objet de ses recherches au sein de son laboratoire universitaire. Bougre, quelle coïncidence ! Mais qui donc a tué le Colonel Moutarde ? Pardon, le professeur Gaubert ? La belle doctorante italienne, la directrice du laboratoire, un ingénieur de recherche, des techniciens de laboratoire ? Suspense... (ou pas).

Pour commencer, "ce n'est peut-être qu'un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup", je trouve que la couverture du livre n'est vraiment pas attrayante et encore moins explicite. Pourquoi ne pas avoir choisi une illustration en rapport avec un laboratoire de recherches !? Mystère...

Poursuivons avec l'histoire et les personnages de ce polar. La première est simple, plate, convenue, sans relief. Les seconds sont simples, plats, convenus, sans relief. Je n'ai donc accroché ni à l'une ni aux autres. L'enquête n'a ni queue ni tête avec des indices qui sortent d'un chapeau magique à l'envi, des situations improbables, des recoupements invraisemblables. A ce titre, je suis vraiment étonnée que ce roman ait eu avec ce Prix du quai des Orfèvres 2024 cette "caution policière". Parce que franchement, si c'est comme cela que les enquêtes sont menées, je trouve ça effrayant 😱 ou risible 😂 ou un truc entre les deux 😐, je ne saurais être plus précise. Quant aux personnages ils n'ont aucun caractère, aucune personnalité, aucune psychologie et sont donc ni intéressants, ni attachants, ni remarquables, ni... rien du tout.

Que dire de plus... Ah oui, le style de l'auteur ! Il a... comment dirais-je... une plume sacrément "lestée". Et un humour du même acabit. Vous ne me croyez pas ? Attendez de lire ces quelques exemples :

"Il prétendait garder secret ce qui en fait se voyait comme un poisson à travers la paroi d'un aquarium. Son amour nageait dans une boîte transparente." (p.168)

"Nez en trompette et lèvres de trompettiste, elle était fille de musiciens." (p.173)

"Des faits un poil rectangulaires qu'on a du mal à faire entrer dans les trous carrés [...]" (p.243)

Et encore, je vous épargne là le festival des premières pages !

Pour alourdir un peu plus, on retrouve également des enfilades de clichés.
Exemples :

"- Comment voulez-vous qu'une telle cafetière fêlée ait pu monter un meurtre aussi sophistiqué ?
- Ceux qui souffrent de pathologies de ce genre sont parfois des génies [...]" (au sujet des personnes atteintes de schizophrénie) (p.134)

"[...] habitants raidis dans le troisième âge, couchés dès vingt heures. [...] [Ils] n'avaient même plus la curiosité - ou la force - de se traîner jusqu'à leur fenêtre pour espionner les alentours." (p.145)

Et pour finir, je ne pouvais pas passer à côté de la mention d'un "concerto pour clavecin et saxophone" qu'écoute Isabelle, une des chercheuses. Bigre (ou bougre, comme vous voulez) ! Qui donc a bien pu composer une telle oeuvre musicale ? Après des heures et des heures de recherches (non, je plaisante!), j'ai trouvé une seule vidéo avec un duo de musiciens polonais qui "bidouille" effectivement des musiques dans un genre hybride de jazz et de je ne sais trop quoi. Baroque ? Pas vraiment. Bref, c'est tout de même fort d'avoir été "pêcher" cette musique. Par curiosité, vous pouvez la trouver en tapant "Harpsichord (clavecin en anglais) and sax" dans un moteur de recherche. Quoi qu'il en soit il ne s'agit pas d'un concerto puisque ce qui caractérise ce genre musical est le fait que ce soit un ou plusieurs instruments solistes accompagnés par un orchestre symphonique. Et toc 😉 ! Certes, ce n'est pas une remarque capitale à émettre dans la critique d'un polar, mais ça va mieux en le disant 😁.

En conclusion, je peux dire que les diatomées me sont restées sur l'estomac et que plus jamais je n'en mangerai. Et "Ne me remerciez pas" de vous avoir épargné une possible intoxication 😂 !
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Décidément je n'ai pas de chance avec le Prix du Quai des Orfèvres, c'est la troisième année consécutive que je me farci une lecture indigeste. je crois que je vais m'arrêter là avec ce prix.
Ecriture aux godillots, bien lourde, totalement indigeste. Pour faire plaisir aux policiers qui font partis du jury (je suppose) les personnages sont caricaturaux au possible dans leurs médiocrités et leurs masculinités avec un "humour" bien lourdingue qui, à mon avis, ne reflète pas la réalité. C'est pénible à lire et totalement sans intérêt, ce n'est pas avec une telle lecture que je vais enrichir mon vocabulaire si ce n'est de blagounettes et de jeux de mots bas de gamme. dont je n'ai pas envi de me rappeler. D'ailleurs je ne me souviens déjà plus de l'histoire. Me reste seulement un mauvais goût dans la bouche.
A éviter...
Ne me remerciez pas !
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Polar on ne peut plus sympathique ! Et puis j'avoue, j'aime le prix du quai des Orfèvres...

Les enquêteurs sont plutôt crédibles, pas trop atypiques, et le milieu de la recherche universitaire très bien décrite.

Pour l'intrigue, classique mais efficace. Mention spéciale à l'arme du premier crime !!!

J'ai surtout aimé le style de l'auteur, qui parsème son texte de petites incursions poétiques, là, comme ça, sans chichis.

Excellent moment de lecture, je vous le conseille pour un moment de détente...
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