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Cette lecture fait partie de la sélection Jury Seuil Policier.
Guido Guerrieri, avocat, est chargé d'enquêter sur la disparition d'une jeune fille, Manuela. Etudiante à l' Université, elle n'a pas donné signe de vie depuis six mois. Ces parents, alors que le Procureur a décidé de classer l'affaire, vont se rapprocher de Guerrieri afin que celui-ci tente de lever le mystère sur cette disparition.
Dès le départ, notre enquêteur jettera son dévolu sur l'ancien conjoint de Manuela, mais cette piste sera un échec. C'est alors que l'intrigue s'épaissit.
Le silence pour preuve est un polar dont le genre m'est tout à fait étranger. Outre l'enquête, l'auteur octroie une place considérable aux pensées et agissements de notre avocat. Les pensées, puisqu'à travers une odeur, une scène, un bruit, voici Guerrieri parti dans les tunnels de son passé. Les quatre cents coups de sa jeunesse, ses études, ses compagnons de faculté, ses amours...Les agissements, par la suite, d'abord, notre héros n'est pas enquêteur, mais avocat, d'ailleurs il a quelques affaires sur le feu, rien de transcendant certes, mais la transaction pénale qu'il obtient pour ses clients nécessite tout de même du professionnalisme. Ensuite, notre protagoniste a un pêché mignon : les sorties nocturnes, en solitaire, sur sa bicyclette, s'achevant bien souvent dans un bar gay...
Malgré, une construction de l'intrigue qui me semble quelque peu farfelue. Il n'en reste pas moins que le dénouement m'a surprise. de plus, ce polar nous offre quelques situations ou réflexions désopilantes servies par un texte fluide et bien construit.
Merci à Babelio et aux Editions Seuil Policiers pour la sélection.
Lien : http://www.athena1-lire.blog..
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Les époux Ferrara sont angoissés, leur fille a disparu depuis six mois et les pistes suivies jusque-là n'ont mené à rien. Guerrieri accepte de se charger de l'affaire et commence par interroger les proches de Manuela, son ex-fiancé, suspect numéro un mais doté d'un alibi solide.
Carofiglio Gianrico, ancien juge anti mafia nous livre ici une nouvelle enquête de l'avocat Guido Guerrieri. Un polar qui comme son héros aime les promenades, pas un polar palpitant , mais un bon roman qui se lit d'une traîte.
Lien : https://collectifpolar.com/
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Qu'est-ce qui fait le charme de cette enquête informelle? le personnage principal, réussi... le reste est accessoire.
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Ce livre est un policier en apparence tout simple. Pourtant il réserve des passages de pur poésie. le style de l'auteur es t vraiment très agréable. L'atout majeur de ce livre réside dans le fait qu'il a été écrit par un véritable juriste. Ce livre est vraiment différent je vous le conseille vivement.Bonne lecture à tous.
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Guido Guerrieri 4 : le silence pour preuve (2009)

Dans cette 4e enquête de l'avocat Guido Guerrieri, Corofiglio affine encore son style, ajuste l'équilibre entre les chapitres consacrés à l'investigation et les digressions qui nous permettent de nous familiariser encore davantage avec le quotidien de cet attachant personnage. Ainsi, sur ce roman déjà court (à peine 250 pages), une moitié du texte nous emmène dans les lieux de distraction de Guido, égrène nombre de réflexions personnelles sur ses autres clients et affaires, ses états d'âme à défendre des pauvres types, ordures standardisées telles qu'en produit en des quantité ingérable notre merveilleuse société capitaliste et de consommation qui abandonne sa loi au pouvoir du pognon (désolé pour ce cliché indéboulonnable ; on peut toujours dire qu'il y a bien pire ailleurs, ce ne sera jamais une excuse). Je ne résiste pas à en reproduire ici quelques échantillons :

"M. de Santis était, comme on dit, un self-made-man. Il avait commencé sa carrière de constructeur à l'âge de quatorze ans en tant qu'apprenti maçon et s'était peu à peu enrichi en balayant tous les détails qui auraient pu entraver son ascension sociale : payer ses impôts, respecter les règles de sécurité au travail, observer les normes urbanistiques. Petit, les yeux globuleux, la moustache teinte en un noir incongru et ridicule, il arborait une chevelure certainement constituée d'implants et dégageait une odeur d'après-rasage digne des années cinquante. (...). Il conduisait comme un chauffeur de taxi de Bombay au son de tubes italiens des années soixante-dix qui auraient soutiré des aveux aux membres les plus radicaux d'al Qaida."

Plus loin, au sujet d'un autre client aussi peu attractif :

"Le professeur était à coup sûr coupable d'un délit que je jugeais odieux, c'était un vantard mielleux et surtout il portait des mocassins à glands. Certains accessoires suscitent chez moi une condamnation impitoyable : les mocassins à glands, justement, ou les cordons à lunettes, les stylos Cartier, les pinces à billets, les sacs en simili-cuir, les cardigans à torsades, les bracelets d'homme en or massif, les sprays pour rafraîchir l'haleine".

Comment Guido Guerrieri pourrait-il ne pas m'être sympathique ?
Alors, comme dans les épisodes précédents, il me faut tout de même passer sur ses références culturelles parfois un peu douteuses. Cette fois-ci, il se lance avec une amie dans un catalogue de mélos et, pour un seul chef d'oeuvre cité (un Chaplin incontestable), énumère un paquet de films à succès qui vont du juste correct au navet intégral (La ligne verte !). Il me brûle de recommander à Guido/Gianrico certains monuments du genre, de Mankiewicz (L'aventure de Mme Muir), Huston (Gens de Dublin), ou encore Lynch (Elephant man), d'un tout autre calibre.

Ce n'est plus une surprise, ça devient presque une marque de fabrique : Carofiglio conduit son intrigue avec un feint dilettantisme, tout en maintenant l'intérêt du lecteur à son niveau le plus intense. Les personnages sont tous définis avec beaucoup de subtilité (en particulier celui de Caterina, une jeune fille bien retorse). Comme pour l'épisode précédent et avec un égal bonheur, la traduction a été confiée à Nathalie Bauer. On a donc là un objet infiniment aimable, recommandable sans aucune réserve.
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Guido Guerrieri se transforme en enquêteur. Il chercher à retrouver une jeune femme disparue.
C'est toujours un plaisir de lire du Carofiglio. Son personnage est très attachant, plein d'humanité, d'incertitude, de failles.
Et ces seconds rôles sont toujours aussi important.
Quel plaisir ces scènes toutes simples de discussion autour d'un verre, où en marchant dans la rue le soir. L'histoire principale passe alors au second plan.
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vraiment bien aimé ce livre d'un auteur que je ne connaissais pas. Ecriture brute bien en phase avec l'histoire qui n'a rien de romantique. On se sent en Italie dans le monde des arrangements et de la mafia et le héros y apporte une énergie et une droiture qui frisent le déraisonable! J'ai dévoré le livre et le recommande....
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Pour cette troisième lecture, je pars à la rencontre d'un roman Policier Italien. Guido Guerrieri n'est pas flic ou détective privé mais avocat, il est donc aussi étonné que nous lorsqu'un de ses collègues lui demande de retrouver la fille de ses clients qui a disparu depuis déjà quelques mois. le procureur menace de clore l'affaire, Guido est donc chargé de trouver la moindre petite preuve possible afin que cela n'ait pas lieu.
Manuella était une jeune étudiante sans histoires qui a disparu au cours du voyage qui la ramené chez elle après un week-end passé avec des amis.

L'histoire se déroule dans la ville de Bari qui se situe dans la région des Pouilles et se focalise immédiatement sur le personnage de l'avocat qui en nous le rendant plus intime nous amène tout de suite à lui accorder notre sympathie et empathie de lecteur. Guido est un homme solitaire, seule depuis sa rupture qui aime se balader dans Bari, tard le soir. Un personnage attachant et consciencieux, un brin anti-héros qui sera pourtant capable de découvrir la vérité. Malgré quelques maladresses et quelques longueurs, ce roman comme son personnage principal est touchant, ils sont capables tous deux de capter l'attention du lecteur et de l'amener dans cette ville de Bari qui était pour moi jusqu'alors inconnue.

Lien : http://l-ivresque-des-livres..
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Guido Guerrieri, avocat de renom en Italie est contacté par un confrère dont les clients souhaitent lui confier une affaire délicate. En effet, leur fille Manuela, majeur est portée disparue depuis plus de six, et la police locale souhaite classer l'affaire sans suite, face au peu de preuves récoltées lors de l'enquête. Guido est alors leur ultime chance pour permettre de relancer l'enquête.

De prime abord, la configuration de ce policier peut surprendre: en effet, il s'agit ici d'un avocat qui mène l'enquête et non un agent habilité à le faire. Mais justement, c'est dans ce fait que réside le meilleur du livre. Guido enquête à la manière d'un avocat, et même s'il ne connait pas tous les filons des interrogatoires, il ne perds jamais de vu quelles attitudes adopter dans les situation délicate afin de ne jamais se retrouver en porte-à-faux vis à vis de la loi.

L'enquête est menée de façon intelligente et précise. L'inexpérience du personnage principal donne de l'intérêt au récit et apparaît comme un personnage vraiment plausible et pas du tout caricatural (comme dans beaucoup de policiers). Pour preuve, je me suis attaché à Guido et j'ai vu en lui les failles d'un homme lambda, sans la prétention des héros qui d'ordinaire mènent ce type d'enquête.


L'issue de l'enquête est vraiment fantastique, je n'ai absolument pas vu venir cette fin assez déroutante. J'en ai été ravie car cela faisait bien longtemps que la fin d'un polar ne m'avait pas autant tenue en haleine.


Un livre que j'ai beaucoup aimé car il sait mêler, en plus du caractère d'enquête, des passages permettant au lecteur de découvrir Guido, qui il est, ce à quoi il aspire, professionnellement et sentimentalement parlant. En somme, un très bon policier qui a su retenir mon intérêt.


Ma note: 9/10

Ce 3ème titre pour le jury Babélio-Seuil policier est une belle découverte. Je pense d'ailleurs lire un autre titre de l'auteur.
Lien : http://gerry.vefblog.net/153..
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Depuis que je fais partie du jury Seuil Policier, je découvre, j'explore de nouveaux mondes de polars, des mondes dont je n'aurais peut-être, de mon plein gré, jamais foulé les terres. C'est une chance de pouvoir découvrir et lire de nouvelles histoires, de nouvelles affaires. Voilà un nouveau roman : le silence pour preuve. le titre m'intriguait, fortement. Un titre accrocheur, somme toute. J'avais hâte de voir ce qui se cachait derrière ces lettres, derrière cette annonce énigmatique. Cependant, je n'aurais jamais pensé que ce titre, ces 3 mots inscrits en gros et en jaune sur la couverture, me donnerait la clé de toute l'histoire…

Dehors, les inspecteurs et autres policiers enquêteurs. Fini. Terminé. Exit les vieux commissariats, ici on pénètre dans l'intérieur moderne et soigné d'un cabinet d'avocat. Ah ! Premier changement, première brise fraîche qui annonce un polar un peu éloigné des carcans rigides. Un avocat sérieux, sympathique, aux cheveux grisonnant, mais qui ne se laisse pas aller pour autant. Non, au contraire, il boxe, il s'entraîne chez lui, sur un sac suspendu dans son appartement. Un sac qui devient presque un ami, ou un psychanalyste. Son ballottement et ses bruits étouffés pourraient avoir quelques significations. le sport qui lui permet de réfléchir, sainement, sur ses affaires, publiques ou privées.

« Tout commença par un coup de téléphone innocent » Premiers mots de l'affaire, premiers mots du livre. Innocent ? Ironique, bien sûr. Un ancien ami avocat l'appelle et lui confie ses deux clients, au bord du gouffre. Une ancienne histoire, toujours non résolue par la police, mais les faits sont bien là : la fille des deux clients, Manuela, a bien disparu depuis six mois et vivre dans l'espoir qu'elle vit encore, espoir qui s'efface de jour en jour, n'est plus soutenable. Il faut donc que notre cher Guido Guerrieri questionne, enquête à son tour, et tente de trouver, ne serait-ce qu'une réponse, à cette mystérieuse disparition. Pas facile, certes, mais le désespoir des deux parents vaut bien qu'on tente le coup. Alors, le voici engagé, l'avocat, dans une série d'interrogatoires. Il faut retrouver les amies de Manuela, ses ex, les témoins, tout ce beau monde qui paraissait un peu trop silencieux à son goût. Commencent alors les dialogues, beaucoup de dialogues, dans ce roman. Des dialogues qui accélèrent le récit, le rendent fluide, efficace, direct. Il écoute ces paroles, trébuchantes, hésitantes, et tente de poser les bonnes questions. Puis, des liens se tissent, et un thème revient sans cesse, dans les différents témoignages : la drogue. Comme une ombre surplombant l'affaire déjà sombre, la drogue est là, on n'en parle, ou on refuse d'en parler. Quels liens avec cette Manuela ? Puis vient Caterina, une jeune amie de la jeune fille, qui semble charmer l'avocat. Voilà de quoi complexifier l'affaire. Ou la simplifier … Bref, le roman est assez court, concis, il va à l'essentiel, sans grandes fioritures. Efficace, donc, jusqu'à la révélation finale. Ce qu'on nous annonçait comme une « illumination décisive » se règle en quatre pages, et l'histoire s'effondre comme un soufflet au fromage, par sa stupéfiante simplicité. Je n'ai pas compris pourquoi l'écrivain avait construit cette fin. Délais trop courts, envie de terminer l'histoire. Il est facile de spéculer sur les motivations d'un écrivain. Mais je ne suis pas là pour ça. Je constate juste, en tant que simple lecteur, que parcourir ces 200 et quelques pages n'ont servi à rien. Rien, puisque la solution était là, évidente, comme le sont ces 3 mots de la couverture. Vraiment dommage, l'univers me plaisait, l'avocat, les cafés italiens, Rome, les italiennes, qui me rappellent mes voyages et les décors de la Cinécitta. En parlant de film, le silence pour preuve se voit attribuer, cette année, la Palme d'Or de la fin complètement raté.
Lien : http://bookkingdom.wordpress..
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