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sur 202 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'avais vu ce livre au moment de sa sortie et j'avais eu envie de le lire. Mais je n'étais pas tombée dessus au bon moment. Début mars, j'ai pu le récupérer sur ma liseuse et je me suis donc lancée.

Je n'ai pas la télévision, donc je ne connaissais l'auteur que de nom. Je savais vaguement qu'il était journaliste et chroniqueur dans l'émission « On est pas couché », mais comme je ne la regarde pas, j'ai pu aborder cet essai assez librement, sans avoir sa manière d'être, sa réputation en tête.

J'ai hésité à faire tout un article sur ce livre. Je ne suis pas végétarienne, ni végétalienne, ni vegan. Je mange régulièrement de la viande même, mais pas à tous les repas, loin de là.

Mais c'est un thème qui m'intéresse de plus en plus, non pas absolument pour le devenir, mais pour comprendre un peu mieux comment fonctionne l'industrie de la viande et quelles sont les différentes options qui s'ouvrent à nous. Ce livre, je l'ai dévoré, même s'il m'a mise très mal à l'aise.

Seulement, il est clair que c'est un sujet assez délicat, on passe rapidement à juger/ être jugé, quelque soit notre « bord » et je n'avais pas du tout envie de faire un article pro-quoi-que-ce-soit.
Ce sera donc un article assez court, parce que cela m'a manqué de ne pas en trouver sur le net, quand je me suis renseignée sur ce livre.

Ce que j'ai aimé, c'est le côté « vulgarisation » de cet essai et de toutes ces notions. Tout le monde peut le lire et comprendre ce livre et se faire une idée. C'est une bonne manière de commencer si on veut en savoir plus, avant de passer à d'autres essais, peut-être plus fournis.

Il m'a permis de mieux comprendre en tout cas comment fonctionnait l'élevage industriel, la vision que l'être humain a des animaux en fonction de l'endroit où il se trouve et de quel animal il s'agit. On aborde énormément de thèmes dans cet essai, dont les droits des animaux, que je connaissais très mal.

Cet essai est découpé en plusieurs chapitres (8) qui à chaque fois reprennent les idées reçues et donnent des explications, puisque pour l'auteur, il est clair que l'homme finira par devenir végétarien.

Voici en gros les raisons (titres des 8 chapitres) :


Raison 1 : Parce que la viande détruit la planète

Raison 2 : Parce que nous sommes incohérents avec les animaux

Raison 3 : Parce que l'on n'assume pas la mort de l'animal que l'on mange

Raison 4 : Parce que l'amour de la viande est culturel, par naturel

Raison 5 : Parce que nous n'avons pas besoin de viande pour vivre

Raison 6 : Parce que les animaux que nous mangeons nous ressemblent

Raison 7 : Parce que la morale nous commande d'arrêter la viande

Raison 8 : Parce que le végétarisme est moderne depuis des millénaires


Il serait difficile de résumer cet essai avec juste ces quelques raisons, sans faire une dizaine d'article.
J'ai apprécié que l'auteur soit très « neutre » dans sa manière de parler. Disons que bien évidemment, il est tout sauf neutre, puisqu'il est végétarien, qu'il a donc certains principes, mais j'ai trouvé qu'il avait réussi à éviter au maximum le prosélytisme, en se contentant d'énoncer des faits, sans tomber dans le « n'importe-quoi-larmoyant » et l'agressivité. J'ai été souvent obligée de reconnaître la justesse de ses arguments, même si cela me rendait très mal à l'aise.

Parfois, il se laisse emporter un peu loin, on se demande où est-ce qu'il veut en venir, parfois, il s'agit de pages et de pages de faits. Après, à quel point dit-il la vérité? Il est tellement simple de manipuler les chiffres, les faits comme on le souhaite. Donc à quel point est-ce qu'on peut le croire? Mais j'ai apprécié qu'il cite les sources de chacun des faits énoncés, disons que cela fait sérieux, on peut aller vérifier la véracité de certains chiffres.

Bien évidemment, avant de lire cet essai, je savais déjà que l'élevage intensif des animaux est une horreur absolue, sur laquelle on ferme lâchement les yeux. Après avoir lu ce livre, il est clair que je n'avais pas du tout envie de manger de viande. Disons que je ne pourrais plus me cacher derrière le « je ne savais pas, je me rendais pas compte ». Je poursuis donc ma réflexion sur le végétarisme et sur l'élevage industriel.

————————————–

Un essai que j'ai donc trouvé intéressant, que je suis contente d'avoir lu, car s'il n'a pas changé ma vie, il m'a permis de réfléchir et d'apprendre beaucoup de choses. Je le conseille aux personnes qui se posent des questions sur le végétarisme et sur l'élevage industriel.
Lien : https://writeifyouplease.wor..
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On m'a conseillé de lire ce livre, après avoir été sensibilisé au végétarisme.

C'était une erreur! le livre est vraiment pas terrible.

J'en ai retiré pas mal d'informations intéressantes, c'est vrai. L'auteur ne dit pas que des bêtises, c'est vrai.

Mais franchement il y a tellement mieux, et Caron, en tant que personne, n'en vaut tellement pas la peine, qu'il vaut mieux lire autre chose (Je recommande perso "Faut-il manger les animaux?" de Jonathan Safran Foer).

Caron n'est pas un philosophe ni un écrivain, ce n'est qu'un (mauvais) journaliste, partial, qui n'analyse que peu le sujet qu'il traite, que ce soit dans ce livre ou autre part. J'invite à regarder quelques unes de ses interventions dans l'émission "on n'est pas couché" pour se faire une idée du personnage... (regardez n'importe lesquelles. Il rapporte bêtement des citations, des faits, sans réfléchir dessus, juste pour contredire l'invité. le tout avec la fierté mal placée de celui qui ne comprend même pas l'image qu'il véhicule réellement auprès du public. Bah dans son livre c'est pas vraiment différent)
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Cet essai est tombé dans mes mains à un moment de remise en question alimentaire. Je suis très sensible à la souffrance animale.
Le début du livre est très objectif , des faits et des faits. Ca m'a beaucoup plu de voir de façon factuelle quelles sont les effets de l'élevage intensif sur l'environnement. Il y a aussi eu un passage sur la souffrance animal que j'ai trouvé utile même si très dur. Quant au reste c'est de l'autobiographie mal écrite sur son histoire "de victime" végétarienne. Il y a aussi de la pseudo philosophie sur notre mode alimentaire. J'ai trouvé que les arguments étaient parfois de mauvaise foi et mal venu. C'est dommage. J'ai finalement abandonné ce livre qui finalement tourne en rond et s'agite dans le vide.
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Soyons clair, je ne suis pas végétarienne. de base, c'est même plutôt éloignée de mes convictions. Mais comme il serait idiot de ne pas se renseigner sur cette façon de voir l'alimentation, et même la vie, je jette un oeil par ci par là, en attendant de voir si un jour je change d'avis. Et honnêtement, après les premières pages, j'étais à deux doigts de réellement me remettre en question. En effet, il attaque avec la raison "mondiale" du pourquoi on devrait arrêter la viande. Tout simplement parce que si tous les humains en mangeaient comme on en mange (et encore, je ne mange pas des steaks tous les jours...), la terre n'y suffirait pas, et très rapidement.
Puis il attaque les autres arguments. Tous les autres, mais qui se résume à un seul : quand vous mangez de la viande, ça vient d'un animal mort, et qui a potentiellement souffert. ( voir la vidéo L214 qui tourne en ce moment sur les abattoirs...). le problème de cet argument, c'est qu'il touche essentiellement ceux qui sont déjà sur ce questionnement du "comment arrêtez la viande.". Les gens qui, comme moi, (fustigez moi allez y), ont toujours considéré la viande comme issue d'un animal, qui ont été élevé dans ce domaine ( eh oui, toute petite on choisissait la poule avec ma grand mère, on la tuait, on la plumait etc.), ne seront pas forcément convaincus par ça. Tout au mieux tenteront-ils, s'ils sont un minimum sensible, de s'orienter vers des élevages raisonnés et des conditions de vie et de trépas pour les animaux moins tragique. C'est dommage, j'aurai préféré un développement plus long des arguments plus objectifs, et moins détaillés de ceux inhérents à chacun. Qui sont dit et redit depuis des années...

Dernier point que j'ai trouvé très désagréable: cette façon de mettre des mots du langage familier voire vulgaire dans son développement. Ex: "bouffe" "s'en foutre". C'est un livre, un essai, pas un livre façon "langage de la rue"...Et ça n'est certainement pas un langage grossier qui aide à convaincre!

Lien : http://mangepages.over-blog...
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'enquête menée par le journaliste est sérieuse et complète, très documentée et argumentée.
Elle souffre des travers connu d'Aymeric Caron : ce n'est plus la démonstration d'une hypothèse, ni même d'une thèse mais d'un véritable dogme (celui de l'obsolescence programmée du régime omnivore humain). Là où le converti passionné s'emporte, le lecteur en mal de faits s'ennuie. L'enquête se dévore tout de même comme un reportage bien construit.
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