Philip K. Dick pensait être un pauvre bougre d'écrivain d'écrivain prolétaire, condamné pour gagner mal sa vie à taper le plus vite possible des histoires pour adolescents qui le détournaient de l’oeuvre littéraire sur laquelle il comptait pour laisser son empreinte dans les sables du temps.
L'important, ce n'est pas ce qu'on fait, mais de le faire bien et de pouvoir en être fier.
Le malheur émousse le sens du ridicule, il tourne vers Dieu : c'est même à cela qu'il sert, selon les chrétiens.
Il avait, depuis vingt ans, fait de son organisme un shaker à cocktails chimiques et on lui présentait l'addition
Maintenant qu'Anne, abrutie par les médicaments, ne pouvait plus lui donner tort, il n'était plus si sur d'avoir raison
Un ecrivain de science fiction n'a pas le droit de se mettre à croire à ce qu'il raconte. Sinon imaginez la confusion
Bien qu'il n'en eut jamais repris après sa seule et affreuse expérience, il posait au vétéran de l'acide et soutenait comme Timothy Leary que "poursuivre une vie religieuse au XXe siècle sans LSD revient à étudier l'astronomie à l’œil nu"
Ce qui est corrompu par la faute des hommes peut être réparé par le travail des hommes.
Il riait parce que ses ennemis ne parvenaient pas à l'atteindre; il ne savait pas qu'ils s'exerçaient à le manquer.
Le psychiatre est par définition le pire interlocuteur possible puisque, quoi qu'on lui dise, il ne se demandera jamais si c'est vrai ou non, mais seulement de quoi c'est le symptôme.