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3,71

sur 265 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Le pensionnat de Mlle Géraldine n'est pas un pensionnat classique, comme va très vite le découvrir Sophronia. Cadette d'une grande famille, très peu féminine, Sophronia se fait jetée hors de la maison par sa mère qui est trop soulagée de pouvoir mettre sa fille si catastrophique en pensionnat. Or, dès les premières pages, Sophronia découvre que quelque chose cloche. Et ce n'est pas en arrivant en dessous du pensionnat (oui oui, en dessous) et en rencontrant un loup-garou au chapeau-melon qu'elle va être rassurée. Je ne vous parlerais pas du moyen utiliser pour monter dans le pensionnat, mais sachez que c'est peu féminin.

Et enfin, la découverte du pensionnat enlève les quelques doutes que pouvait encore avoir Sophronia quand à un avenir assez classique. Les professeurs sont fous, voir pas vraiment humains. Les étudiantes sont assez excentriques, ou insupportables. Ou les deux aussi. Mais pour alléger le quotidien de Sophronia, rien de tel qu'un petit animal de compagnie... au nom imprononçable.

Les cours débutent, et Sophronia se retrouve assez vite à fureter là où elle ne doit pas, et à enquêter là où elle ne devrait pas fourrer son nez. Elle fait rapidement ami-ami avec les soutiers et avec un personnage haut en couleur de la série d'Alexia. le club va néanmoins s'agrandir avec un autre personnage d'Alexia et de celle qui deviendra sa meilleure amie. A eux, ils vont tenter de retrouver un drôle de prototype que des bandits cherchent à dérober pour eux-mêmes.... Ahhh si vous saviez pour quelle invention est lié ce prototype, vous ririez!

Entre trois personnages et une invention qui font un sympathique clin d'oeil à Alexia, la nostalgie s'estompe un peu. Et chapeau à Gail Carriger qui a su faire de Sophronia une jeune personne différente d'Alexia. Leur don pour se fourrer dans des ennuis est identique, mais leur façon de voir les choses est assez différente. de plus, Sophronia (navrée, je n'aime pas ce prénom!! pas vous?) a 14 ans et elle les fait. C'est donc un peu plus jeunesse, mais cela permet de découvrir autre chose tout en gardant l'humour, le monde et quelques détails que j'aimais tant dans la série d'Alexia.

Le seul point négatif a été pour moi cette fille, Monique, une étudiante insupportable, pimbêche et calculatrice. Elle tombait trop dans le cliché de la méchante fille qui va faire des coups bas pour discréditer Sophronia et ses amies. Au bout d'un moment, j'avais compris mais.... non, c'était coup bas sur remarques désobligeantes et c'était un peu lassant à force.

En gros, vous l'avez compris, ce livre est génial. J'ai passé un très bon moment, j'ai ri ou souri bien souvent. J'ai tourné les pages facilement et avec plaisir. J'ai adoré Sophronia, l'univers retrouvé mais différent d'Alexia. Vraiment, un livre à découvrir!!!
Lien : http://samlor-en-livre.eklab..
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Le streampunk c'est encore nouveau pour moi, ici j'ai vraiment pu découvrir cet univers et j'ai beaucoup aimé ! Bien que les personnages soient jeunes, ils ont du caractère et l'intrigue de ce premier tome est assez sympa, l'auteur pose bien le décor et j'ai hâte de découvrir la suite !
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Sophronia est une jeune fille agitée et avide de découvertes dont sa mère ne sait plus que faire. Elle finit par décider de mettre sa fille dans un pensionnat. Mais Sophronia découvrira bien vite que ce n'est pas un pensionnat comme les autres; aux cours où elle devrait apprendre les bonnes manières elle étudie l'espionnage et les différentes façons de se battre en toute élégance. Mais le temps de la surprise passé, elle se prend rapidement au jeu de cette étrange école et va même jusqu'à mener ses propres enquêtes!
J'ai beaucoup apprécier ce livre d'espionnage et je le conseille à tous!
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ce livre parle d'une jeune fille qui enchaîne les bêtises sa mère décide alors de l'envoyer dans un pensionnat. Sophronia, qui s'attend a un pensionnat où elle doit apprendre les bonnes manières va être surprise et va devoir finalement suivre un entraînement où elle va apprendre à devenir une espionne. Accompagnée de ses amis Sophronia va vivre beaucoup de choses!
Elisa

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J'ai adoré ce livre
l’histoire est super, pleine de découvertes, de suspens...
on ne sait pas à quoi s'attendre, ce qui donne toujours envie de continuer!!
on rentre dedans dès les premières pages et on n'en sort plus!
Les personnages sont très attachants et différents, on découvre leurs traits de caractère, et toutes les aventures qu'ils vivent ensemble, ainsi que les mystères qu'ils résolvent et les risques qu'ils ont a prendre..
je conseille vivement ce livre aux fans d'aventures.. mais surtout aux filles!!
Jade
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J'ai passé un très bon moment avec ce livre. le cadre victorien/steampunk/fantastique est assez chouette. L'humour surtout dans ce livre est merveilleux. Les jeunes lady qui apprennent à la fois la danse de salon et l'art de bien choisir son couteau, l'arithmétique et l'empoisonnement...toutes les bonnes manières de ses demoiselles peuvent cacher de mauvaises intentions ou de dangereuses armes. J'ai adoré!
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Un très bon livre qui m'aura surpris du tout au tout. J'avais hâte de le lire, d'après son résumé.
Une jeune lady, envoyée dans un pensionnat pour apprendre les bonnes manières. Sauf que l'école se révèle être également une école pour devenir espionne...
L'idée me plaisait... Jusqu'au moment où j'ai vu dans le premier chapitre que c'était du steampunk... N'étant pas une grande fan du genre, j'ai été très déçue mais par principe, j'ai poursuivi ma lecture.
J'ai adoré ! Dans un style victorien futuriste, voici une histoire très bien écrite avec une bonne intrigue.
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(À propos de la série « le pensionnat de Mademoiselle Géraldine »)


Après s'être attaquée l'Angleterre coincée de la haute société dans « le protectorat de l'ombrelle », Gail Carriger s'attaque à l'éducation non moins coincée de l'élite de sa gracieuse majesté, toujours dans le même univers.
Avec le même humour, elle nous livre cette fois une série destinée aux jeunes adultes.


Nous y suivons les péripéties de la jeune Sophronia, jeune recrue du pensionnat de Mademoiselle Géraldine, où lui sont enseignées les règles de bienséance, l'espionnage distingué et l'art de tuer avec distinction.
Bien entendu, ces leçons lui serviront très rapidement. Aussi bien pour déjouer une étrange énigme qui pourrait bien menacer la sécurité de l'Empire que pour survivre dans un environnement peuplé de pestes issues des familles les plus distinguées du royaume.


Situé quelques années avant « le protectorat de l'ombrelle », « le pensionnat de Mademoiselle Géraldine » est beaucoup moins ambitieux mais tout aussi drôle. Gail Carriger manie toujours aussi habilement les subtilités de l'étiquette avec une langue joyeusement piquante.
Si l'histoire ne parvient pas à soutirer au lecteur des exclamations admiratives, l'humour et les protagonistes assurent de passer un (très) agréable moment. Et quel plaisir de retrouver certains des personnages secondaires hauts en couleurs de « le protectorat de l'ombrelle » !


JM
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Avec ce roman les éditions Lumen nous prouvent encore une fois qu'elles ont le nez pour les pépites et nous donnent encore plus envie de découvrir leurs prochaines sorties. Car jusqu'à présent je n'ai encore jamais été déçue par leur choix de titres ou de design.

Pour commencer et pour tout vous dire j'avoue avoir été déjà attirée par la couverture, ce coeur mécanique laisse fonctionner l'imagination et m'a interpellé de façon à ne pas pouvoir ne pas lire ce livre.
De plus j'ai aussi trouvé très bien fait les premiers pages de chapitres avec ce fond Steampunk grisé. Cela met une touche supplémentaire de modernisme dans cette Edition et m'a fait particulièrement apprécié de le tenir dans mes mains. C'est un livre qui de par sa couverture ou sa tranche et son intérieur aura une belle place dans ma bibliothèque. En plus bien entendu de par son contenu dont je vais vous parler maintenant.

Charlotte a 16 ans, vit dans un monde souterrain, les Catacombes pour fuir les Britanniques de l'Empire. Ils sont nombreux ainsi à vivre cachés et à sortir de temps en temps pour se tenir informés.
C'est au cours d'une de ces sorties que Charlotte ramène un jeune homme avec elle. Celui-ci était poursuivi par les cueilleurs, des machines articulées pilotées appartenant à l'Empire.

Les Catacombes, lieu de vie des enfants des résistants avant leur 18 ans, âge auquel ils peuvent prétendre rejoindre leurs parents dans la lutte contre l'Empire. de nombreuses grottes sous la terre, aménagées de façon à ne pas se faire remarquer et à vivre en sécurité loin des Britanniques.

Ashley, le chef des Catacombes est le frère de Charlotte. Il est proche de ses 18 ans et donc de son départ à l'extérieur pour continuer la lutte de façon active. C'est un jeune homme sérieux et plein de charisme qui tient les enfants des Catacombes en sécurité par son côté froid et sévère de prime abord. Il est cependant attentionné pour sa soeur et les autres et surtout empreint d'inquiétude à leur sujet.

Charlotte est tout son contraire. Elle est impétueuse, pleine de verve et d'ironie, surtout envers Jack, téméraire et casse-cou. Elle se veut adulte mais reste aussi impulsive et parfois irréfléchie comme la fois où elle ramène Grave avec elle.

Jack, dès le départ m'a plu. Il est arrogant, plein de morgue, il adore taquiner Charlotte au maximum, mais en même temps il est sérieux et très utile dans leur sortie pour récupérer du matériel. Et puis la suite va le rendre encore plus utile et attirant. Il a un petit côté espion qui me fait frétiller les neurones même si les secrets qu'il cache font le faire un peu baisser dans mon estime il reste un personnage que j'aime beaucoup.

Meg, la bonne amie de Charlotte, leur guérisseuse et confidente est douce et compatissante pourtant la suite va nous la montrer aussi pleine de secrets.

Et enfin Grave, notre malheureuse victime poursuivie par les Cueilleurs. Amnésique, pâle, empreint d'une inquiétude grandissante sans savoir d'où lui vient cette impression, tout ce qui se rapporte à lui est mystérieux. La suite de nos découvertes ne va pas nous faire changer d'avis non plus sur lui et l'énigme qu'il représente. Et lorsque la réponse nous apparaîtra ce ne sera que le début d'autres questions plus importantes les unes que les autres.

Pourtant lorsque les événements vont se bousculer et amener nos jeunes amis dans un monde inconnu pour eux et plein de danger alors l'aventure qui était déjà là va tout à coup devenir un vrai périple.
Que de chamboulements cela va-t-il amener dans leur vie!
Toujours est-il que nous allons alors être plongés avec eux dans la politique, la bataille des adultes et les dangers inhérents à cette situation nouvelle et complexe.
Pourront-ils, sauront-ils faire face à tout cela?

Ce sont les questions qui vont nous tenir en haleine.

Car même si le rythme n'est pas particulièrement soutenu, l'auteur nous campe le décor de façon plus qu'intéressante et captivante. L'ambiance, les détails décoratifs ou costumiers, les nouveaux personnages et aussi les changements qui s'opèrent chez nos héros, tout cela nous imprègne un peu plus dans ce style Steampunk qui me plait énormément je l'avoue.

Les personnages se dévoilent au fur et à mesure et ça complexifie le récit.
Car tous ne sont pas ce qu'ils semblent être et nous allons de découvertes en découvertes, de surprises en secrets dévoilés. Ils sont savamment distillés dans le récit et nous tiennent ainsi en haleine.

De plus les petites merveilles technologiques que nous découvrons tout au long du récit m'ont émerveillée par leurs descriptions et leur utilité. L'imagination de l'auteur sur ce point est magique.
Qu'ils s'agissent des petites souris mécaniques, du canon à double polarité ou de la libellule, les imaginer m'a fait rêver et voyager dans le Steampunk de façon irremplaçable. Ce sont pour ces inventions surprenantes, ces anachronismes voulus entre le XIXe et ce modernisme que j'ai commencé à apprécier ce style de roman. Andrea Crémer sait nous plonger dedans avec style et une facilité déconcertante.
Sa plume m'a donc entraînée avec elle au point de ne pas lire mais dévorer son roman et d'en redemander encore. Car les derniers chapitres vont nous laisser dans l'expectative sur de nombreux points et en même temps nous attacher encore plus aux personnages qui vont développer devant nous une grande maturité et une conscience de leur mission digne du meilleur des adultes.
C'est donc un coup de coeur pour moi que ce roman, ce style Steampunk ainsi que le livre lui même par son design. J'ai hâte de suivre à nouveau les aventures de nos jeunes héros et particulièrement de Charlotte qui a su mûrir contre vents et marées et nous donne un aperçu magnifique de la jeune femme qu'elle va devenir.
Alors , maintenant à quand la suite??
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L'univers du roman

Toujours steampunk !

On retrouve tous les éléments que l'on apprécie tant dans ce genre, plein de mécanique en tout genre et d'inventions incroyables pour l'époque !

Quelques exemples :

« La calèche était stupéfiante, pourvue du dernier cri en matière de toit ouvrant automatisé, de marche pied rétractable et de boîte à thé escamotable. »

Le dirigeable des bandits de haut vol : « Au centre du panier jaillissait un mât, plus haut que les ballons, avec une voile déployée. Des hélices orientables étaient suspendues dessous. »

Le pensionnat flottant de Mlle Géraldine : « Ce n'était pas tant un dirigeable mais trois engins agglutinés pour former une longue chaîne de ballons oblongs et dilatés. Sous eux pendillait une série de ponts à niveaux multiples […] de colossales hélices brassaient lentement l'air et au-desssus d'elles ondulait une immense voile. […] Une grande quantité de vapeur dérivait à l'arrière des ponts inférieurs […] Trois grandes cheminées soufflaient paisiblement de la fumée noire. »

Tout le roman est teinté de dirigeables, d'automates et de créatures surnaturelles telles le vampire ou le loup-garou. On découvre également le Mécanimal, un petit robot en forme de chien, qui se nourrir de charbon et obéi aux ordres. Il sera recueilli par Mlle Sophronia Temminnick et s'appellera Bumbersnoot. On sait aussi ce qu'est un obstructeur, il permet de désactiver l'espace de 6 seconde les automates pour ne pas se faire repérer !

Tout le roman se base également sur la quête d'un prototype qui permettrait d'améliorer la communication sur de longues distances. Voilà des petits éléments totalement détonants pour le début 19ème siècle et on se régale à les restituer dans ce contexte !

Ce qui est également agréable, c'est que cette série est davantage destinée aux adolescents, aussi, lorsqu'on débute dans le steampunk on ne se sent pas du tout perdu. Les termes récurrents du genre, liés aux machines et à la mécanique, commencent à bien s'imprégner dans l'esprit du lecteur.

Les personnages

Pas de personnages réellement secondaires ici, ils ont tous une importance dans le déroulement du récit.

Mlle Sophronia Angélina Temminnick, notre héroïne, est effrontée mais très attachante. Elle a des manières de garçon pour une jeune fille, elle est cascadeuse, beaucoup trop curieuse et bien maladroite ! On a plaisirs à lire toutes ses péripéties et on en redemande à chaque fin de chapitre ! L'humour est omniprésent dans ce livre, les petites remarques sarcastiques de Sophronia sont un pur régal ! On s'imagine tout à fait à sa place si l'on se retrouvait avec des filles hautaines et guindées ! Sa curiosité l'emmène loin, et en même temps qu'elle, on en apprend nous aussi lecteurs, sur la petite mécanique !

Ses ami(e)s ou ennemi(e)s ont tous des caractères bien différents. Nous avons sa meilleure amie Mlle Dimity Plumleigh-Teignmott, une apprentie espionne qui s'évanouie à la moindre goutte de sang, Lady Sidheag Maccon, du rang le plus élevé et élevée par une meute de loup-garou (petit clin d'oeil à Lord Maccon dans la saga Sans âme ;-) ), Mlle Preshea Buss future copine de Mlle Monique Pelouse; la grande rivale de Sophronia. Et Mlle Agatha Woosmoss qui ne se révélera pas bonne à grand chose si ce n'est aux mathématiques ! Nous rencontrerons également Pillover, le jeune frère de Dimity admis au pensionnat des Génies du mal de Bunson. Vieve, nièce de l'une des professeurs qui passe son temps habillée en garçon et se promène avec les soutiers. Elle rêve de créer bon nombre d'inventions, c'est elle qui a d'ailleurs mis au point l'obstructeur. Et nous avons Savon, jeune soutier qui nous rappelle que Mlle Sophronia est une jeune fille qui a du charme :)

Outre ses camarades, parmi les professeurs nous avons un vampire et un loup-garou. Tout cela sans que la véritable Mlle Géraldine directrice du pensionnat pour le Perfectionnement des jeunes dames de Qualité, ne sache quelles matières y sont réellement enseignées.

Tous ces personnages sont extravertis, ont des manières inappropriées à la situation à un moment ou à un autre. On souhaite réellement en savoir davantage sur chacun d'eux car ils apportent tous quelque chose d'important à l'histoire. Ils portent des noms et prénoms dont on ne soupçonnerait même pas l'existence ce qui provoque une petite touche d'humour tout au long du roman.

L'intrigue

L'intrigue du roman est essentiellement basée sur le prototype de communication dont veulent s'emparer les bandits de haut vol. Mlle Monique Pelouse possède ce prototype et fait ainsi du chantage aux professeurs. Sauf que Mlle Sophronia s'en mêle et que lorsque son intérêt est piqué au vif elle ne s'arrête plus !

Une histoire simple à suivre, mais des rebondissements fréquents qui font qu'on ne s'ennuie pas ! Les personnages apportent leur lot de connaissance sur les histoires de mécaniques et de machines, on suit du coup très bien les dialogues qui pourraient être un peu plus poussés parfois.

Mlle Géraldine n'est qu'un pion, elle ne sait pas que ses élèves sont également éduqués dans l'art de l'espionnage et pas seulement de la bienséance! Hormis les cours de danse et les cours de révérence, on apprend à manier les couteaux, on apprend les bonnes doses pour les empoisonnements, on apprend aussi quels sont les points faibles des être surnaturels. Mlle Géraldine est un prétexte, chaque apprentie espionne doit jouer son rôle à merveille pour ne pas éveiller ses soupçons, c'est donc un excellent entraînement !

J'aurais pour le coup bien aimé que le roman soit davantage adulte pour approfondir toutes mes connaissances actuelles sur le steampunk mais il n'en reste pas moins très prenant pour n'importe quel tranche d'âge.
Lien : http://www.wonderbook.fr/eti..
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J'ai un peu honte, ce livre a été lu (une première fois) voilà plusieurs mois et je n'ai pas fait de chronique ! C'est une première. Je viens donc me rattraper et pour être sûr de bien me souvenir de l'histoire, j'ai fait une relecture (rare aussi pour moi).

Dans un 19ème siècle ou les bonnes manières côtoient les machines, Sophronia Temminnick, 14 ans,est une jeune femme d'une famille modeste partageant le quotidien de sa mère et ses nombreux frères et soeurs. Décrite comme turbulente, Sophronia est plutôt pleine d'énergie et a ce besoin de toujours bouger, découvrir les secrets qui peuvent l'entourer. C'est pour ces raisons qu'elle sera choisis pour intégrer le pensionnat de Mlle Géraldine, une femme distinguée, où elle apprendra à devenir une Lady digne de ce nom. Enfin, dans sa globalité... Certains cours sont plutôt inhabituels comme apprendre à tuer une personne sans se faire prendre.

Pour commencer, je parlerais de cette couverture, qui a titiller ma curiosité avant son histoire. Je la trouve tout simplement magnifique, simple, mais décrivant bien l'ambiance et l'histoire de Sopronia ♥ Utilisée aussi dans la version VO, je trouve que le Livre de Poche a fait un très bon choix en ne changeant rien.

Maintenant, place à l'histoire ...

Sophronia est un personnage débordant d'énergie, qui entraîne facilement, donne envie de bouger aussi (un peu difficile pour lire ...), mais grâce à cette école peu commune, elle va apprendre bien plus que les bonnes manières, elle va mettre en application ses cours d'espionnage pour découvrir ce monde dans lequel elle vit maintenant. J'ai tout de suite accroché au personnage, incompris par son entourage et à qui on donne une chance dans la vie, encore enfant et que l'on voit grandir en quelques pages !
Au cours de son apprentissage dans ce pensionnat, l'entourage de Sophronia va se composer des ladies qui l'accompagne, toutes avec des noms aussi originaux : Dimity, Savon, Pillover, etc.

J'ai adoré retrouver l'univers, ici steampunk,de l'auteure, Gail Carriger, qui m'avait déjà comblé avec la saga Protectorat de l'ombrelle, avec Alexia Tarabotti. Comprendre l'auteure est assez simple, ici un peu plus simple que dans l'autre saga, mais très pratique pour amener les plus jeunes, ayant l'âge de Sophronia, à découvrir cette saga !

Pour un premier tome, il plonge parfaitement bien dans cet univers, en donnant l'envie de poursuivre, j'ai toutefois mis longtemps avant d'en donner mon avis. La relecture n'a fait que confirmer mon adoration pour cette saga et enchaîner avec le second tome était comme Noël avant l'heure ! Mais ceci est une autre histoire ...
Lien : https://livres-et-compagnie...
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