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3,71

sur 264 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'avais beaucoup aimé le protectorat de l'ombrelle, il était donc assez évident pour moi de ma lancer dans le pensionnat de melle Géraldine. Je savais plus ou moins de quoi parler la série sans m'y être plus intéressée que cela, et en un sens, ce ne fut pas plus mal car j'ai été agréablement surprise.

Il n'est pas nécessaire d'avoir lu le protectorat de l'ombrelle bien que l'ayant fait, j'ai trouvé que certaines choses étaient plus facilement compréhensible, car oui, nous nous trouvons dans le même univers. En fait, cette nouvelle saga se passe quelques années avant les aventures d'Alexia. On retrouve donc le style steampunk avec ses vampires et ses loups-garous. Un point que j'ai adoré car cela me donnait un peu l'impression de me replonger dans le protectorat. D'ailleurs, cerise sur le gâteau, nous retrouvons même certains personnages secondaires ! Une très bonne idée, je trouve. J'espère même que nous allons faire d'autres rencontres dans le même style !

L'histoire par contre est totalement différente mais toujours un brun… loufoque en quelque sorte. Sophronia (oui, ne cherchez pas… les prénoms des personnages sont étranges), notre jeune héroïne se retrouve embarquée dans un pensionnat volant des plus étranges. On y apprend à devenir une lady mais pas que… Cours d'espionnage, de poison, de combat, de diversion… On prépare ces jeunes dames à être des espions. Pour qui, dans quel but ? Mystère. Mais pour l'instant, j'avoue que cela ne me préoccupe pas trop. Ce premier tome nous donne surtout l'occasion de rencontrer les personnages principaux, de planter le décor, de découvrir cette école très particulière et de plonger dans un univers proche de la saga d'origine bien que je dirais qu'elle est plus « jeunesse ». le fait est que Sophronia a quatorze ans et que ses amies ne sont guère plus âgées. Il y a un peu de romance dans l'air mais on est loin du côté un peu frivole des aventures d'Alexia.

Cependant, pas d'inquiétude, on ne s'ennuie pas une seconde. Dès le départ, notre jeune héroïne se montre très inventive, vive, curieuse et n'a peur de rien. Elle trouve d'ailleurs très vite sa place dans son nouveau pensionnat. Elle n'a rien d'une lady et c'est tant mieux. Elle me rappelle d'ailleurs beaucoup Alexia, même si Sophronia n'a pas ce manque de tact ou d'empathie. On s'attache tout de suite au petit bout de femme qui se cherche une place en fin de compte et qui veut bien faire. Les autres personnages sont aussi pas mal du tout. Dimity est plutôt drôle, Savon est un amour, Geneviève donne du piment et de l'effronterie à l'histoire. Un petit groupe très sympathique à suivre. J'ai aussi un faible pour le professeur vampire. le courant passe bien avec Sophronia et puis, c'est la touche masculine adulte du pensionnat qui pour moi sort le plus du lot. Les autres professeurs m'ont laissé quelque peu de marbre.

En plus de la découverte du pensionnat, nous avons droit à une première enquête/aventure qui est pas mal menée. Elle se termine assez rapidement en ne nous donnant pas trop de détails sur le pourquoi du comment, mais je pense que cela est fait exprès. Un peu de mystère mais aussi, selon moi, un reflet du jeune âge de notre héroïne. Elle se montre curieuse mais elle a rempli sa mission et c'est ce qui compte pour elle. Je ne pense pas qu'elle en soit pour l'instant à s'inquiéter d'un plus grand complot. A son âge, on se préoccupe plus de ses amies et de sa petite vie (sans que cela soit un défaut, j'entends bien). J'aime beaucoup d'ailleurs les différents liens que tissent Sophronia et j'ai hâte de voir ce qu'ils vont advenir par la suite.

Un premier tome bien réussi pour moi. Pas à la hauteur du Protectorat mais cette saga a un bon potentiel avec tout ce qu'il faut pour vous faire passer un bon moment.
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Ah, Gail Carriger, c'est spécial !

Déjà rien que les noms de ses personnages. Mme Barnaclegoose, Mlle Dimity Plumleigh-Teignmott, ça me fait rire d'entrée de jeu.

Le style est très vivant, avec beaucoup de dialogues, beaucoup d'action, et comme toujours, beaucoup d'humour (parfois potache dans ce bouquin, mais on a affaire à de toutes jeunes filles donc ça passe bien). Les personnages sont bien caractérisés, attachants (ou intrigants selon les cas... La description du Capitaine Niall est très amusante !).

Le fond est assez léger toutefois, je ne sais pas si l'auteure a prévu d'approfondir un peu tout ça dans les tomes suivants. Disons que pour l'instant, si je compare au tome 1 de son autre série, "le protectorat de l'ombrelle", je suis moins accrochée et je ne vais pas sauter immédiatement sur la suite.

Il n'empêche que c'était un moment de détente tout à fait bienvenu après deux lectures glauques (bons livres, "Bioshock", et "Marche ou Crève", mais durs), j'ai bien apprécié !
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Tout d'abord merci à Babelio et aux édition Orbit pour ce livre.

Angleterre, XIXème siècle, Sophronia est une demoiselle difficile. Plutôt que de se conformer aux usages de sa caste et plutôt que passer son temps à broder ou à préparer sa garde-robe en vue de son bal d'introduction, elle préfère escalader les monte-charges et espionner les conversations de sa mère. C'est ainsi qu'elle se retrouvera prise en charge par Melle Géraldine, directrice d'un pensionnat de jeune fille d'un genre un peu particulier puisqu'on y prépare les jeunes filles présentant des aptitudes particulières à l'espionnage en bonne société. Seulement cette Melle Géraldine n'est qu'une élève de dernière année: Monique de Pelouse, chargée en guise d'examen final d'acheminer un prototype ultra secret sous couvert de recruter de nouveaux élèves. Attaquées par des bandits de haut-vol, Monique échoue à sa mission et est sauvée par Sophronia aidée de Dimity et Pillover, le frère et la soeur recrutés, l'un par le pensionnat, l'autre par l'école de futurs génies du mal qui y est associée. du coup celle-ci est rétrogradée en première année et développe une haine viscérale pour Sophronia.

Cette histoire est très plaisante et bien adaptée aux préado: aventure, action, jolies robes, amitiés et une pointe d'histoire de coeur...
J'ai trouvé de nombreuses similitudes avec une recette qui a bien fonctionné: un pensionnat hors norme pour une élève qui ne se sent pas à sa place dans sa famille bien pensante; des cours assez singuliers; une ennemie déclarée dès les premiers pas dans ce nouvel univers, notre héroïne ne connait pas l'univers dans lequel elle met les pieds contrairement aux autres recrues qui sont issues de familles vivant dans l'univers de l'espionnage, du meurtre ou des génies du mal. de plus, elle présente des,aptitudes particulières pour certaines matières... Je trouve que çà fait très "Harry Potter" au féminin version steampunk-bit-litt.

L'univers dans lequel évolue notre Sophronia est celui du protectorat de l'ombrelle, série destinée à un public peut être légèrement plus âgé. Dans la chronologie, les aventures de Sophronia sont antérieures à celles d'Alexia mais les cross-over sont fréquents: incursion de personnages plus jeunes tels que Sidheag ou Vieve, le capitaine Niall... Références à d'autres tel que l'arrière-arrière-arrière-grand-père de Sidheag... Les mêmes restrictions pour les vampires et loup-garous... et la mise au point d'un système de communication éthérique en toile de fond.

J'ai beaucoup aimé les petites pointes de cynisme que l'on peu trouver à droite et à gauche: "Il ne faut pas trouver son mari dans une école de génies du mal- trop difficile à tuer" ou plus discrètement les critiques sur la superficialité des filles en général et comment s'en servir de couverture pour parvenir à ses fins.

Bref, même si j'ai été surprise de trouver un livre de jeunesse, j'ai fini par apprécier cette aventure. Je vais passer le livre à ma nièce.
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J'avais déjà lu la série du « Protectorat de l'Ombrelle » de Gail CARRIGER, et donc j'étais très contente de me plonger dans le « Pensionnat de Mlle Géraldine » suite à la « Pioche » de Witchblade dans ma PAL pour ce mois de mars.

On se retrouve exactement dans le même univers Steampunk du XIXème siècle et en Angleterre que dans la précédente série. Sauf que l'on va découvrir, et ceci est fait de manière très subtile par l'auteur, que chronologiquement parlant nous sommes en fait quelques années avant le « Protectorat ».

Pour commencer par le début, on va suivre les aventures de Sophronia Temminick, une jeune fille qui préfère escalader des monte-charges pour espionner sa mère plutôt que de travailler sa révérence correctement ou choisir des robes comme ses soeurs.
Elle va se retrouver à suivre la fameuse Mlle Géraldine (que Sophronia trouve étrange) dans son fameux Pensionnat pour y faire sa bonne éducation. Enfin, ça c'est ce que croit sa mère.
Parce que dès le départ elle va être confrontée à des bandits de haut vol qui cherchent un certain « prototype » et attaquent la calèche dans laquelle se trouve Sophronia, Mlle Géraldine, ainsi qu'une jeune demoiselle, Dimitry et son frère Pillover !
Et c'est Sophronia qui va les sauver, se rendant compte au passage que Mlle Géraldine n'est pas Mlle Géraldine, mais une simple élève, Monique de Pelouse.
Allant de surprise en surprise, Sophronia va apprendre qu'elle va se rendre dans ce Pensionnat afin qu'on lui enseigne l'art de l'espionnage et du meurtre !

J'ai vraiment accroché au style que j'avais apprécié dans le « Protectorat », et si cette série paraît faite également pour un public plus jeune, si l'on a aimé le « Protectorat », on aimera le « Pensionnat ».
Habilement l'auteur nous fait découvrir des personnages que l'on a déjà découverts, à savoir Vieve, Sidheag, le capitaine Niall, des références à Lord Maccon.
Et même si l'on n'a pas lu le « Protectorat », on ne se sent pas en manque de compréhension car les deux sont distincts.

La galerie des personnages est à la fois un peu attendue : Sophronia l'héroïne casse-cou, sa bonne amie Dimitry parfois un peu gnan-gnan, Sighead le garçon manqué, Agatha la timide, Monique la pimbêche et Preshea qui fait partie de sa cour, Polliver le garçon rat-de-bibliothèque déception de ses parents, Vieve qui passe son temps à inventer un tas de choses et qui se passionne pour la mode et surtout les chapeaux, Savon le soutier noir…
Sans oublier les professeurs, dont le loup-garou Niall et le vampire Braithwope. Ce dernier m'a vraiment beaucoup plu comme personnage secondaire, c'est un de mes préférés !

Sinon pour parler quand même un peu de l'intrigue, elle tourne surtout autour du fait de retrouver le prototype. Mais l'histoire est essentiellement axée sur le fait de nous faire découvrir les pratiques de ce pensionnat si particulier, d'autant que je ne vous l'ai pas encore dit, mais il est flottant ! Il s'agit de plusieurs dirigeables !

Je vais lire la suite parce que ce premier tome est réussi, mais j'avoue que c'est avant tout parce que j'aime énormément l'univers de ce livre et que l'auteur a une plume vraiment propre à elle, son style est vraiment agréable à lire, et on ne le retrouve pas de partout, elle fait preuve de beaucoup d'humour et de flegme à la fois.
Je pense cependant que c'est un bon livre à conseiller à des adolescents, il y a un petit côté Harry Potter, sans la magie et sans Voldemort bien entendu.
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On retrouve l'univers du Protectorat de l'ombrelle, quelques années avant les aventures d'Alexia Tarabotti ; d'ailleurs, vous pourrez croiser quelques personnages de la série précédente, mais dans leur jeunesse cette fois-ci, c'est étonnant et très amusant ! Quelques maladresses de traduction rendent le style un peu moins savoureux que d'habitude, mais c'est un excellent roman de steampunk pour adolescents, plein d'action et d'intelligence. Il peut être lu indépendamment des autres romans de Gail Carriger.
Lien : http://chezradicale.canalblo..
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Un excellent premier tome qui pose un univers original et intrigant.
Les personnages sont attachants ou détestables.
Les intriguent prenantes et palpitantes !
J'ai hâte de découvrir la suite et je vais rapidement tester l'autre série de l'auteure !
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Cette série prend place une vingtaine d'années avant le Protectorat de l'Ombrelle, dans une Angleterre où les gens aisés sont servis par des machines et très peu de domestiques. J'aime beaucoup le côté Jeune Adulte : on suit l'entrée de Sophronia Timminick dans un pensionnat atypique, situé sur un dirigeable, où elle côtoie des jeunes filles de haut rang aux ambitions diverses (assassiner ses maris ou diriger une meute de loups-garous), mais aussi des personnes invisibles comme les soutiers ou le jeune Vieve (que l'on retrouve plus tard dans les aventures d'Alexia Tarabotti). Les enjeux de ce tome sont multiples pour Sophronia : apprendre à battre des cils, à toujours avoir un mouchoir sur soi (il m'a fallu un temps fou pour comprendre pourquoi celui-ci devait être rouge) et déjouer les complots de l'antipathique Monique de Pelouse et récupérer l'objet caché... quelque part et qui implique les Vinaigriers peut-être, mais aussi les bandits de haut vol et quelques Pistons.
J'ai beaucoup aimé la série précédente et celle-ci permet de prolonger le plaisir tout en s'éloignant un peu des problématiques des surnaturels.
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Les amateurs de steampunk victorien qui aiment l'humour et qui ont apprécié la précédente série de Gail Carriger "le protectorat de l'ombrelle "ne seront pas déçus avec ce nouveau livre qui inaugure une série en se situant une trentaine d'années avant la précédente.
On retrouvera certains personnages emblématiques tels Geneviève Lefoux qui s'habillait déjà en garçon et manifestait un réel talent d'inventrice ,Sideagh Macron qui rêvait de devenir loup garou.
L'univers loufoque de l'auteur est toujours bien présent avec ses traditions britanniques intelligemment tournées en dérision, ses personnages extraordinaires et son humour délicieux qui donne une saveur bien particulière au récit. Bien sûr vampires et loups garous sont au rendez vous ainsi que quelques créatures mécaniques qui seraient bien utiles dans nos maisons d'aujourd'hui.
L'héroïne s'appelle Sophronia et ce sont les aventures de cette jeune fille aventureuse et bien déterminée que le lecteur retrouvera au fil des quatre livres consacrés à sa formation au pensionnat de Melle Géraldine.
Dans cet établissement hors du commun qui a son siège dans un vaste ballon dirigeable voguant au gre des vents au dessus de la lande de Dartmoor, on enseigne les bonnes manières mais aussi les techniques de l'espionnage ainsi que les différentes façons de liquider les importuns mais toujours avec élégance,of course....
Un excellent divertissement qui ne prend pas la tête que je recommandé vivement à ceux qui ont gardé la précieuse fraîcheur d'esprit qui fait tout le charme de la jeunesse.
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J'avais entendu beaucoup de bien à propos de cette série et de l'auteure et j'avais donc hâte de me faire mon propre avis sur la question !

L'histoire s'annonçait plutôt pas mal, du steampunk, une enquête et de l'aventure ! Je n'ai pas été déçue, c'est une lecture très rafraîchissante et je pense que je lirai la suite avec plaisir !

Ici le style jeunesse est bien présent, mais j'ai aussi ressenti la petite touche british que j'aime bien retrouver dans les romans steampunk : une certaine distance combinée à un second degré très distingué, m'voyez ? (comment ça, pas du tout ?). L'univers créé est assez riche. de prime abord j'étais grandement sceptique quant à la présence de loups-garou et de vampires, mais c'est finalement passé comme une lettre à la poste. Comme quoi, tout dépend de la manière dont on présente les choses.

L'héroïne est très sympathique et on s'attache tout de suite à son petit groupe d'ami(e)s pour le moins hétéroclite. J'aime bien ce genre d'enquêtes et j'ai suivi avec entrain les mésaventures de Sophronia (c'est quand même un prénom spécial, on est d'accord). On entre rapidement dans l'histoire et j'ai avalé ce bouquin en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.

Bref, une lecture vraiment sympa, je le conseille ! (oui la chronique est rapide, mais quand c'est bien, j'ai pas grand chose à dire héhé)
Lien : https://plumesdelune.wordpre..
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De Gail Carriger, j'avais bien apprécié le Protectorat de l'ombrelle, son autre série steampunk, dont on retrouve ici l'univers avec grand plaisir, 25 ans avant les aventures d'Alexia.
L'héroïne, Sophronia, n'ayant que 14 ans, le roman est destiné à un public plus jeune que l'autre série. du coup, l'intrigue, pourtant bien menée, semble nettement moins complexe et l'univers un tantinet moins déjanté. Néanmoins, l'humour pince-sans-rire est toujours présent et l'histoire au pensionnat se double d'une affaire d'espionnage rondement menée. Bonne pioche !
Lien : https://encresetcalames.word..
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