AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,78

sur 93 notes
5
7 avis
4
15 avis
3
11 avis
2
1 avis
1
0 avis

J'avais ce livre depuis longtemps dans ma PAL et j'ai enfin pris la décision de le lire et c'est une petite déception. Je pense que ce sera une chronique assez courte parce que je ne peux pas vous en dire trop sans spoiler et pour être tout à fait honnête avec vous, j'ai fini ce livre en biais.
En effet, j'ai apprécié l'univers du livre et ses personnages, cependant, ce n'est pas assez pour moi. Même si j'ai adoré Rue, Prim et Dama qui sont tout de même haut en couleurs, j'y ai trouvé quelques longueurs et ça m'a ralenti dans ma lecture. C'est dommage car j'aurais aimé être plus plongée dans cet univers qui, au début me laissait croire à un coup de coeur, j'étais tellement certaine d'aimer que j'avais acheté le tome 2 en même temps que le premier. Bien entendu je le lirais, mais je vais prendre mon temps pour ça en espérant que le tome 2 soit meilleur. J'ai également pour projet de lire le pensionnat de Melle Géraldine en VO afin de connaître la vraie plume de l'autrice.

J'ai bien aimé l'excentricité de Dama et la répartie de Rue ainsi que la timidité de la douce Primrose Tunstell la meilleure amie de Rue qui la tempère et la couvre quand il le faut.
On a aussi une belle critique de la société de cette époque, je ne vais pas vous spoiler le pourquoi, mais quand on s'y connaît un temps soit peu en histoire londonienne, on sait que derrière il y a une critique de cette haute société.

Mise à part certains ces personnages que j'ai adoré, les autres m'ont paru plats et parfois énervant, comme la mère de l'héroïne principale qui elle est très, très TRES agaçante avec ses phrases toutes faites ! C'est notamment à travers elle qu'on critique les gens riches de cette époque.
Le fait qu'on nous dise que les être surnaturelles sont intéressés par la dernière mode est intéressant. Rue casse aussi les codes du monde dans lequel elle évolue et acquière une place importante pour une pour une femme, on pourrait dire que l'autrice à voulu changer la condition de la féminine dans son oeuvre, cependant je ne peux affirmer qu'il y a une dimension féministe dans cet histoire.

Conclusion : Un univers riche, une belle traduction et des personnages hauts en couleurs, mais il y a quelques fois des longueurs et d'autres personnages agaçants. Je n'ai rien de spécial à dire sur ce livre qui, dans son ensemble, m'a semblé plat. J'espère vivre une meilleure expérience avec les autres livres que j'ai d'elle.
Commenter  J’apprécie          20
un tome assez lent mais bon malgré tout

Très contente de retrouver cet univers que j'aime vraiment avec cette fois la fille d'Alexia comme héroïne. Prudence est la digne fille de ses 3 parents, un combo assez explosif qui fonctionne bien. La mise en place des nouveaux protagonistes est assez longue ce qui peut dérouter les personnes qui commenceraient par cette série mais si l'on entre dans l'ambiance, on ne s'ennuie pas. On retrouve l'humour, l'équilibre convenance/modernité et une intrigue plus complexe qu'à première vue. J'ai passé un très bon moment bien que ce tome reste assez introductif de la nouvelle saga et j'ai apprécié les pistes de renouveau de l'univers qui sont posées.
Juste un petit pincement au coeur : ça fait vraiment bizarre d'avoir Alexia et Lord Macon décrits comme has-been, vieux, rangés… mais bon place aux jeunes.
Commenter  J’apprécie          20
De retour dans l'univers de Gail Carriger avec cette fois-ci, la fille de notre couple haut en couleur du protectorat de l'ombrelle.
Rue a maintenant vingt-ans, sa meilleure amie n'est autre que la fille de la meilleure amie de sa mère devenue une reine vampire. Elle adore relevé des défis. C'est une jeune femme avec un caractère franc qui aime tester de nouvelles choses, quitte a créer des situations un peu dangereuses.
Ce fut un réel plaisir pour moi de revenir dans l'univers steampunk de cette auteure, j'ai une réelle affection pour ces héroïnes hautes en couleur et qui ont du caractère à revendre. Prudence ne fait pas exception à la règle et j'ai aimé qu'elle ne soit pas totalement dans la lignée d'Alexia. Elle n'est pas une copie de sa mère, elle a un humour sarcastique encore plus prononcé et son amitié indéfectible pour Primrose sa meilleure amie, vaut son pesant de cacahuète. Ces deux-là valent le détour.
Quant à l'histoire, j'avoue que l'Inde n'est pas la destination à laquelle je penserais dès le début, mais cela a le mérite de nous faire voir ce qui ce passait à cette époque dans cette colonie Britannique. de plus, on en apprend un peu plus sur la nature de Rue, ses forces et ses faiblesses, comme se module son pouvoir et sa limite.
Pour conclure, j'ai été ravie de ma lecture. L'auteure a encore sut me charmer et m'amuser. le deuxième tome attend déjà dans ma pal.
Commenter  J’apprécie          20
Rue, petit nom de Prudence est la fille d'Alexia dont les aventures nous sont contées dans la série le protectorat de l'ombrelle (du même auteur, bien sûr!).
J'y ai retrouvé la même légèreté bitlit – steampunk à la mode victorienne que j'avais appréciée dans cette série!

Cette ambiance aristocratique agrémentée de cette note « so british » mêlée d'insolence est rafraîchissante au possible!

Les protagonistes sont jeunes, ingénus et gâtés parfois, impétueux souvent, et cela donne une certaine ambiance légère, provoque des scènes cocasses. le tout en un joyeux cafouillage!
Nous retrouvons, bien évidemment, avec grand plaisir, les personnages du protectorat de l'ombrelle, Alexia, Dama, Maccon, entr'autres.
Mais Prudence est éprise de liberté et cherche à s'affranchir de ses parents par trop protecteurs! Elle s'entoure de Primerose et Percy, les jumeaux d'Ivy, fricote avec l'ingénieur français et dragueur, Quesnel. Bref, la relève de l'ancienne garde est assurée par une jeunesse qui manque un peu de profondeur mais nous ravit de ses bêtises!

La cohabitation n'est pas toujours aisée entre humains, vampires, loups-garous, autres métamorphes, sans âme ou métahumaine et ce n'est pas avec cette aventure qui nous entraîne en Inde que cela va s'arranger, avec la découverte d'êtres différents. Mais là, chuuttt… Ce voyage ne se soldera pas par un séjour d'agrément et ce n'est pas une simple tasse de thé qui apaisera les esprits!

Le ton est piquant, ironique. le badinage sied à merveille à l'époque et le dépaysement est total avec ces engrenages et autres inventions mêlant l'archaïsme et l'innovation propres au steampunk.

Comme prendre au sérieux une série intitulée « le protocole de la crème anglaise » ou un dirigeable peint comme un insecte de l'ordre des coléoptères, nommé « Coccinelle à la crème »?

La frivolité affichée et les descriptions nombreuses de la mode et des convenances d'un Londres d'un autre temps prêtent à sourire et c'est assurément une lecture des plus divertissantes, sans prise de tête!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
Commenter  J’apprécie          20
Depuis que j'ai découvert le Protectorat de l'Ombrelle, puis le Pensionnat de Mlle Géraldine, je suis tout simplement envouhtée par la plume de Gail Carriger et ce premier tome du Protocole de la cème anglaise ne fait pas exception.



Prudence, alias Rue, est la fille de la grande Alexia Tarabotti et de Lord Maccon, mais élevée par Lord Akeldama, que l'on rencontre dans le protectorat de l'Ombrelle, mais rassurez-vous, les deux peuvent se lire indépendamment car l'auteure pense parfaitement à récapituler les points important pour que le lecteur puisse comprendre l'essentiel.
Evidemment, pour ceux qui ont suivi l'autre série, c'est un plaisir de retrouver ce petit bout de femme, devenue grande et ... bien têtue ! Très débrouillarde, elle reste quand même le genre de femme à ne vouloir dépendre de personne, qui fonce avant de réfléchir (comme courir après un tigre pour récupérer son ombrelle ...), mais cette force envoit du rêve lorsque l'on se retrouve clouée au lit !




Mandatée pour aller enquêter en Inde, elle s'entoure d'une troupe toute aussi originale qu'elle pour ce voyage.
Primrose, sa meilleure amie, élégante, mais parfois un peu agaçante dans ses manières. Elle reste l'épaule sur laquelle Rue peut s'appuyer dans les confidences.
Son petit frère, Percy est de la partie, mais lui est la tête pensante du groupe, car contrairement aux autres, il analyse tout avant de prendre une décision et ses connaisances sont un gros atout !
Il y a également Quesnel Lefoux, la petite touche française nous servant du "Mon chou" à volonté, un poil arrogant, hautain, il intrigue néanmoins notre héroïne ... Une hypothétique relation amoureuse assez tumultueuse !




J'ai été ravie de découvrir de nouveaux personnages dans cette "suite" du Protectorat de l'Ombrelle, mais d'autant plus heureuse de retrouver des personnes ou des noms comme Alexia, Connall ou Ivy. Bien entendu, ils sont également évolués et pas toujours comme on l'espérait ... J'ai eu une petite déception en lisant la description que faisait Rue de sa mère, Alexia, qui ressemblait à une mégère, aigrie et ferme. Ou encore Lord Maccon, devenu comme un toutou ayant pour surnom Papatte ... Une petite claque qui trouve une explication par la suite, mais assez déroutante pour ceux qui les ont suivis dans leur jeunesse !





Si cette équipe fait beaucoup dans l'histoire, beaucoup de chose se joue sur les détails.
L'univers de Gail Carriger, que l'on retrouve dans toutes ces sagas, c'est bien le steampunk, le mélange d'un décor d'antant mélanger à un peu de technologie.
La couverture le montre bien, mais c'est dans les mots que nous sommes certains de quitter notre siècle pour remonter dans le temps. Assez soutenu, il est assez drôle de butter sur certains mots, mais cela m'a permis d'agrandir mon vocabulaire (il n'est jamais trop tard pour cela ...).




Dans chaque chapitre, le détail est de rigueur. Pour plus de 500 pages, il n'y a que seize chapitres, donc autant dire que dans chacun d'entre eux, il y a de quoi se mettre sous la dent ! Bien entendu, le chapitre n'est pas d'une traite, il y a au moins une petite coupure (faite par de petites mongolfières toutes mignonnes), ce qui permet de couper lorsque nous le sommes obligés.



Pour conclure, je dois dire que je suis, dans l'ensemble, conquise par cette nouvelle saga. le voyage entre Londres et l'Inde est magnifique, les décors bien décrits permettant l'imprégnation du lecteur et les personnages, livrés à eux-mêmes, nous offrent un enchaînement d'aventures qui m'ont entraînés du début à la fin ! le second tome étant sorti en v.o en Juillet dernier, l'attente sera longue, mais cela m'a donné envie de replonger dans tous les autres romans, donc j'ai de quoi m'occuper ♥
Lien : https://livres-et-compagnie...
Commenter  J’apprécie          10
Le protocole de la crème anglaise fait suite à la saga du Protectorat de l'ombrelle que j'ai beaucoup aimé. (...)

C'est donc avec grand plaisir que j'ai pu me replonger dans l'univers de Gail Carriger qui est, pour moi, un incontournable de la littérature steampunk. Il a fallu cependant un petit temps d'adaptation car l'histoire se déroule environ une quinzaine d'années après la fin du dernier tome du protectorat. Nous suivons donc Rue et non plus Alessandra. le rapport avec les personnages que nous connaissons est donc très différent, parfois avec des surnoms différents également. de plus, Rue a un caractère assez particulier qu'il nous faut apprivoiser. (...)

Niveau scénario je dirais qu'il n'y a rien de totalement novateur mais la recette marche toujours autant: des créatures surnaturelles, un voyage, un enjeu. Tous les ingrédients pour réussir un récit d'aventures avec l'humour de Carriger, bien que j'ai pu noter quelques longueurs. (...)

En bref, c'est un univers toujours aussi plaisant à découvrir et redécouvrir. de nouveaux personnages que l'on adore et la promesse d'une plus grande intervention des anciens dans le deuxième tome qu'il me tarde de découvrir!

La chronique complète sur mon blog!
Lien : https://degustationslitterai..
Commenter  J’apprécie          10
Prudence est le premier tome de la dernière série en date de Gail Carriger, une auteure que j'aime beaucoup. J'ai hésité un peu avant de lancer dans cette lecture car je n'ai pas le second (et dernier) tome dans ma Pile à lire et que je me doutais que j'aurais envie de lire la suite. Et qu'il faudrait donc qu'Imprudence rejoigne bientôt tous les livres que je n'ai pas encore eu le temps de lire.

Prudence et Imprudence font donc partie du Protocole de la crème anglaise, qui met en scène Prudence Alessandra Maccon Akeldama. Ceux qui ont lu le protectorat de l'ombrelle connaissent cette jeune femme, ou du moins l'ont connue alors qu'elle n'était qu'un bébé. D'ailleurs si vous voulez découvrir l'auteure, je vous invite à lire d'abord le protectorat de l'ombrelle, en commençant par le premier tome Sans âme.

Si vous connaissez déjà l'univers de Gail Carriger, ou que vous n'avez pas envie de commencer par le protectorat de l'ombrelle (tant pis pour vous), sachez que vous retrouverez certains personnages : Lord et Lady Maccon, le vampire Akeldama, Ivy et ses chapeaux excentriques, Quesnel Lefoux et bien entendu Prudence, que ses amis appellent Rue et que sa maman appelle bébé.

Prudence va embarquer sur un dirigeable baptisé La coccinelle à la crème pour aller chercher du thé en Inde à la demande de Lord Akeldama. Bien entendu, le voyage sera plein de dangers, de surprises et de personnages surnaturels.

Le voyage en Inde permet d'étoffer l'univers créé par Gail Carriger. J'ai peut-être un peu moins accroché que lorsque j'ai découvert le protectorat de l'ombrelle. Mais j'ai apprécié les découvertes exotiques et retrouver cette ambiance pleine de réticules, de robes à tournures, de soutiers et de loup-garous. Un régal.
Lien : https://mademoisellemaeve.wo..
Commenter  J’apprécie          10
Il est difficile de parler de ce livre tant il est riche. Rue est fille de loup-garou et d'une paranaturelle mais élevé par un vampire. Déjà les bases du « pas commun » sont posés mais après il faut savoir que son loup-garou de père est surnommé Papatte, que son vampire l'appelle choupinette et que Rue a pour capacité de piquer le pouvoir des autres. La frontière est mince entre le ridicule et le sérieux. Ce livre est précisément pile sur la frontière. Par certains côtés on est dans du fantastique sur fond d'Angleterre victorienne à la Orgueil et Préjugé. Sur d'autres aspects l'absurde prime et on se demande à quoi l'auteure a pensé en écrivant un univers où on appelle un dirigeable La coccinelle à la crème. D'ailleurs ce dernier aurait été plus judicieux comme choix de titre que le protocole de la crème anglaise. Après tout pratiquement toute l'histoire se passe à bord de ce dirigeable. Cela aurait été plus logique. Au début on a tendance à se perdre dans les divers personnages. La famille de Rue est assez compliqué et il faudrait presque un schéma en début de livre pour comprendre. Mais très vite l'action prend le pas et chaque personnage a ses caractéristiques propres. le personnage de Mr Lefoux est très « français », enfin le français vu par les anglais à savoir dragueur mais romantique aussi. Ce qui est très appréciable dans ce livre c'est son côté bit-lit mais sans la romance. Les livres de bit-lit vont généralement très vite en ce qui concerne les histoires d'amour. Ici ce n'est pas le but. On est vraiment dans un univers victorien à la sauce steampunk et à l'humour anglais. Un très bon livre qui se lit très facilement. On passe un bon moment malgré le fait que le personnage de Rue peut être agaçant par certain moment. de même que Primrose sort tout droit d'un roman de Jane Austen. Si vous aimez ce genre d'univers vous adorerez ce livre.
Commenter  J’apprécie          10
On peut dire que je suis une grande fan de Gail Carriger qui m'avait totalement séduite avec sa saga le protectorat de l'ombrelle et son personnage haut en couleurs, à savoir Alexia Tarabotti. C'est donc sans surprises que j'étais impatience de découvrir la suite de cette série à l'annonce de sa sortie. le premier tome du Protocole de la crème anglaise se passe environ 20 ans après la fin de la saga principale et je vous conseille donc vivement de la lire avant au risque de ne pas tout comprendre ou carrément de vous spoiler. Bien que ce tome n'a pas été aussi addictif que son homologue du Protectorat, j'ai passé un bon moment de lecture et je ne me suis pas du tout ennuyée.

On retrouve donc Prudence Alessandra Maccon Akeldama, lady à la pointe de la mode, fille privilégiée de Lord Akeldama et seule métanaturelle connue dans le monde. Prudence, aussi surnommée Rue, va se retrouver embarquée dans une aventure improbable lorsque son père adoptif lui offre un dirigeable et lui demande, par la même occasion, de s'envoler pour l'Inde afin de lui rapporter une nouvelle variété de thé. Pour mener à bien cette mission de la plus haute importance, Rue va se constituer une équipe de choc, en sollicitant l'aide de sa meilleurs amie Primrose Tunstell, irréprochable en matière de convenances sociales, de Percy le frère jumeau de la précédente et scientifique chevronné et enfin, Quesnell Lefoux, talentueux ingénieur doublé d'un séducteur très insolent. le voyage s'annonce des plus mouvementés !

Dès les premières pages j'ai eu comme une impression de déjà-vu et pour cause, on retrouve sans mal l'univers du Protectorat de l'ombrelle, un bit-lit sur fond de steampunk victorien. On reconnait très vite la patte de l'auteur et son style à la fois décalé et so british. L'intrigue, bien que prenante dans l'ensemble, met un peu de temps à décoller mais, une fois que l'action pointe le bout de son nez, tout devient vraiment plus rythmé et intéressant. J'ai, par ailleurs, apprécié de retrouver la plume de Gail Carriger qui nous offre comme à son habitude des dialogues teintés d'ironie, de frivolités et autres non-sens, ainsi que de joutes verbales pour le moins amusantes. Ce spin-off se démarque aussi de son prédécesseur par une a la communauté surnaturelle du récit.

En ce qui concerne les personnages, Prudence est à la fois attachante et extrêmement agaçante. Je n'ai d'ailleurs pas pu m'empêcher de faire la comparaison avec sa mère car elles se ressemblent autant qu'elles sont différentes l'une de l'autre. Si d'un côté, j'ai bien aimé le franc parlé de Rue, son caractère intrépide et , j'ai été moins emballée par le fait qu'elle n'ait pas cette curiosité scientifique caractéristique d'Alexia ou encore son esprit d'analyse et de déduction, car je ne vais pas vous mentir mais Rue peut être affligeante par sa bêtise. Primrose et Percy sont quant à eux plutôt sympathiques et dieu merci n'ont pas hérité du caractère de leur mère. Ils forment avec Rue une drôle de fratrie ayant tous les trois grandi ensemble. Quesnell est un personnage que j'ai bien aimé malgré sa réputation de Don Juan et son arrogance non dissimulée. Sa relation avec Rue demeure assez ambiguë et il me tarde de voir comment elle va évoluer. de nouvelles têtes font leur apparition comme Spoo et Virgile, deux personnages qu'il me tarde de connaître davantage par la suite ou encore Mlle Sekhmet, qui est particulièrement mystérieuse. On retrouve également des personnages qu'on a eu l'occasion de côtoyer dans le Protectorat de l'ombrelle, même si j'aurai aimé qu'il y ait plus d'interactions avec la nouvelle génération, d'autant plus que j'ai été particulièrement déçue de la relation qu'entretient Rue avec Alexia dont la personnalité semble avoir changé depuis, ce qui est vraiment déstabilisant.

En bref, ce tome est principalement introductif et pose les bases de manière efficace. Gail Carriger nous entraîne à travers un voyage dépaysant mêlant étiquette et surnaturel et c'est avec plaisir qu'on se laisse transporter par sa plume aussi atypique qu'excentrique. Je n'ai pas eu de coup de coeur pour le premier opus du Protocole de la crème anglaise mais je suis curieuse de lire la suite qui me semble assez prometteuse.
Lien : https://serialbookineuse.wor..
Commenter  J’apprécie          10
On retrouve la fille de l'héroïne du protectorat de l'ombrelle, avec toujours l'univers fantastique, les personnages fantasques et l'humour de l'auteur. Même si l'histoire n'est pas particulièrement prenante tout en étant très dense, retrouver toute cette ambiance est bien agréable.
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (198) Voir plus



Quiz Voir plus

Le Protectorat de l'ombrelle - Sans Âme

Mademoiselle Tarabotti est...

divorcée
veuve
vieille fille
fiancée

10 questions
109 lecteurs ont répondu
Thème : Le protectorat de l'ombrelle, tome 1 : Sans âme de Gail CarrigerCréer un quiz sur ce livre

{* *}