"L'homme est le seul animal qui a la capacité de rire ou de pleurer."
Dieu se tait,le diable murmure.
Lui aussi portait les signes de sa souffrance. Des flancs trop maigres, creusés lentement par le désespoir. Et les os saillants, là où la chair avait été consumée par la tristesse.
Et il ne sert pas. Ici le temps ne sert à rien. Parce qu'il ne peut pas répondre à la question la plus importante.
"Quand cela finira-t-il ?"
La privation du temps est la pire de ses punitions.
Tandis qu'au bout d'un moment une certaine camaraderie s'installait entre les autres, elle restait toujours à part, incapable de réduire la distance. Au début, elle en souffrait. Puis elle avait appris à se créer une "bulle de survie", une portion d'espace où ne pouvait entrer que ce qu'elle décidait, y compris les bruits et les sons, ainsi que les commentaires de ceux avec qui elle gardait ses distances.
Nous les appelons "monstres" parce que nous les sentons loin de nous, et donc nous les voulons "différents", disait Goran dans ses séminaires. Au contraire, ils nous ressemblent en tout et pour tout. Mais nous préférons balayer l'idée qu'un de nos semblables est capable de telles atrocités. En partie pour absoudre notre nature. Les anthropologues appellent ça la "dépersonnalisation du coupable", et cela constitue souvent le principal obstacle à l'identification d'un tueur en série. Car un homme a des points faibles et peut être capturé. Pas un monstre.
Nous les appelons "monstres" parce que nous les sentons loin de nous, et donc nous les voulons "différents", disait Goran dans ses séminaires. Mais au contraire, ils nous ressemblent en tout et pour tout. Mais nous préférons balayer l'idée qu'un de nos semblables est capable de telles atrocités. En partie pour absoudre notre nature. Les anthropologues appellent ça la " dépersonnalisation du coupable ", et cela constitue souvent le principal obstacle à l'identification d'un tueur en série. Car un homme a des points faibles et peut être capturé. Pas un monstre.
Les enfants prennent le bonheur partout où il se trouve.
Rien ne sera plus jamais comme avant
Les gares sont une sorte d'antichambre de l'enfer, où les âmes s'amassent en attendant que quelqu'un vienne les chercher.