Il attrapa l'un des crayons rangés dans un verre et le renifla, puis il fit de même avec une gomme, profitant du plaisir particullier que les articles de papeterie procurent.
(p. 24-25)
Les enfants n’ont pas besoin de souvenirs. Ils apprennent en oubliant.
Le chasseur savait que quand on émet une information sur Internet, il n'est plus possible de la retirer. Internet est comme l'esprit humain : un détail suffit pour réveiller une chaîne de synapses qui ramènent à la mémoire quelque chose qu'on croyait oublié. Le réseau n'oublie pas.
Je me réjouissais qu'un autre être humain soit en train de mourir. Je me suis demandé ce qui m'arrivait. Ce que cet homme nous a fait est terrible. Il nous pousse à devenir comme lui. Parce que seuls les monstres peuvent se réjouir de la mort d'autrui.
Quand on n'a plus de ressources propres, tout ce qui reste est la foi en un Dieu en qui on ne croit pas.
Marcus avait toujours cru que les tueurs en série étaient un produit de l’époque moderne. Au xxe siècle, l’humanité avait fait des progrès immenses en termes d’éthique et de morale. Selon lui, l’existence des tueurs en série étaient l’un des prix de ces avancées.
De la rencontre avec l'homme à la cicatrice sur la tempe, elle ne gardait qu'une stupeur dont elle ne savait que faire.
Il existe un lieu où le monde de la lumière rencontre celui des Ténèbres. C'est là que tout se produit : dans la terre des ombres, où tout est rare, confus, incertain. Nous sommes les gardiens de cette frontière. Mais parfois, quelque-chose réussit à passer. Et moi, je dois le renvoyer dans l'obscurité.
il n, existe pas de témoins aussi terrible ou accusateur, aussi implacable que la conscience qui habite l, âme de chacun.
Combien d'être rencontrons-nous par hasard et laissons-nous partir comme si de rien n'était, sans savoir que nous sommes faits l'un pour l'autre ?