Je ne suis pas adepte des thrillers en littérature (à la télé pourquoi pas, pour un moment de détente).
La lecture, un peu aléatoire, de
Donato Carrisi vient confirmer que le genre ne comble pas mes attentes de lecteur.
Pourtant l'intrigue est bien ficelée, l'écriture est efficace, le cadre romain est plaisant, on est happé par l'envie d'arriver à la solution.
Mais les pseudo-confréries sataniques ne sont pas ma tasse de thé. Je trouve ce procédé éculé et vaguement ridicule. Quant à la théologie à deux balles, elle est franchement agaçante.
On a finalement l'impression d'une littérature mécanique et convenue, même quand l'auteur est talentueux, ce qui est le cas ici.
Dans ce roman, la seule chose un peu touchante, est l'attitude de Sandra, la policière, qui sait rappeler opportunément la dimension de souffrance humaine des crimes.
Mais tout de même ces lectures me laissent sur ma faim.