"Ce morceau est autobiographique, c'est une certitude. Ce garçon perdu dont il parle, c'est lui. La souffrance empreinte sur son visage ne peut pas être feinte. Et sans que je sache vraiment pourquoi, je ressens le besoin violent d'en comprendre les raisons."
L'oubli, respirer pour de vrai, une solitude inédite, vivre sans se poser de questions, des cauchemars, ne laisser personne s'approcher trop près, se vider la tête, un éclat de rire sonore, un nouveau défi, la lumière tenue des réverbères, un flot incontrôlable de pensées, l'océan qui scintille sous le soleil, de l'espoir, l'envers du décor, réaliser ses rêves, de l'anxiété, une énergie nouvelle, des clichés, une tendresse infinie, une étincelle de sarcasme, une joie communicative, une attitude étrange, une bague de promesse, un air ébahi, de l'exigence, du bleu turquoise très pâle, un regard gourmand, un contrôle absolu une atmosphère particulière, du mépris, une voix rauque, une sensation d'angoisse, rester professionnelle, une rage froide, une tension extrême, des violents frissons, de la perturbation, de l'insolence et de la désinvolture, un cordon rouge, un moment d'égarement, des exclamations, un contact électrique, de la fascination, une mélancolie douloureuse,un soupir désordonné, perdre le contrôle, un regard plein de désir, la violence des sentiments...
Live Nation, une société d'événementiel de renommée mondiale va être le théâtre... du torrent de sentiments entre Ayden et Mélanie.
Ayden n'a qu'une envie, celle de s'enfermer au studio le plus rapidement possible, et de se retrouver derrière son micro.
Il se sent toujours plein de rage et d'orage.
Il a l'impression que ses blessures se rouvrent non-stop.
Il a un talent indéniable et il pourrait signer un contrat chez Live Nation.
Mélanie, une Française, fascinée par New York, est la nouvelle stagiaire de Live Nation.
Elle a dû s'occuper de sa mère pendant de longues années.
Elle a appris à ne dépendre de personne.
Elle est sensible, entière.
L'histoire entre Mélanie et Ayden est totalement vibrante, absolue et intense comme leur passion pour la musique.
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Je remercie les éditions BMR et Netgalley pour m'avoir permis de découvrir ce roman. Je ne vais pas vous mentir, il est long, très long (712 pages) et j'ai parfois trouvé le temps long au cours de ma lecture. Je m'explique.
Mélanie débarque à New-York pour effectuer un stage, la chance de sa vie. Elle va rapidement rencontrer Ayden, artiste torturé, qui refuse de signer un contrat pour faire un album. En réalité, il se protège, ne veut pas s'attacher, refuse d'affronter ses démons. Pour lui, la vie se résume à faire la fête, boire (trop) et avoir des aventures sans lendemain avec des filles à chaque fois différentes. Mélanie, elle, est à l'opposé de tout ça. Elle veut une vie paisible, équilibrée. Leur rencontre va faire des étincelles. Ils sont irrémédiablement attirés l'un par l'autre. Mais Mélanie veut une relation stable, or Ayden la fait souffrir sans arrêt par son comportement. Ayden, lui, essaye de ne pas s'attacher trop à la jeune femme, mais trop tard, son coeur est touché. Leur relation est tumultueuse, et du coup, ils passent tout le roman à se déchirer, se quitter, se rendre jaloux, se remettre ensemble. Une fois, deux fois, trois fois… ça fait un peu trop, mais en réalité, ça dure jusqu'à la dernière page, et j'ai saturé.
Entre temps, les rares fois où tout s'apaise, ils se confient l'un à l'autre, on apprend ainsi quelles blessures cache Ayden, quelles difficultés Mel a enduré. Mais j'ai trouvé qu'ils étaient assez égoïstes, tous les deux. Ayden, c'est le bad boy en puissance. Macho, il croit que si Mel est avec lui, il a le droit de diriger sa vie, de prendre des décisions à sa place. Quant à la jeune femme, elle veut d'abord se protéger, arrêter de souffrir, sans parfois se demander ce qu'il ressent dans les moments où il se referme sur lui-même. C'est un peu épuisant. J'ai eu envie de les secouer par moment. du coup, ça m'a lassée et je n'ai pas spécialement envie de lire la suite (surtout s'ils passent encore leur temps à se retrouver et à se quitter sans arrêt)
De plus, on est ici dans de la new-romance, et j'ai horreur des scènes explicites qui fleurissent dans ce nouveau genre littéraire. Dommage.
Donc, concrètement, c'est loin d'être un coup de coeur, même si je dois avouer que l'écriture est addictive et que j'ai eu envie d'aller jusqu'au bout. Mais quand j'y suis arrivée, j'étais contente que ça se termine enfin. Je suis certainement passé à côté et j'en suis désolée.
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Un roseau plie mais ne rompt jamais