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Citations sur Ma grande (28)

Il y a un truc que j'ai jamais fait mais qui me faisait rêver. Te réveiller avec un grand seau d'eau froide dans la gueule.
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J'avais peur des bretelles d'autoroutes, je m'y précipitais ou je les ratais.
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Ailleurs, t’étais ma femme. Ma grande, c’était la nuit. Et la nuit était rare. Sauf le jour, ça oui. Avec toi, il faisait noir. Y a rien pour commencer. Juste toi. T’es plus là. Je peux pas dire ton nom, ni les dates, les endroits. Faut masquer tu comprends, tout est prémédité. Disons que c’était couru qu’un jour j’allais quelque chose. Tu me faisais des brûlures et je débrûlais jamais. Ça change rien à l’histoire ni à la vérité. Je t’ai tuée, ça se fait pas. Je vais l’écrire et voilà. Je t’ai cherché un prénom parce que je veux raconter. Je suis tombé sur Irène mais je peux rien en faire. Des prénoms qui s’amenaient comme pour être choisis. Ça t’aurait rendue folle ces filles sur le bout de ma langue. Après Irène, Eva. Plein de prénoms comme plein de femmes. Mettre pas le tien, c’est bidon. J’ai besoin de vérité. J’ai pas besoin de t’appeler. Je vais parler et tu te tais. Je vais dire Tu.
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Quand on s’est rencontrés, toi, moi, je t’ai montré mes poèmes, mes histoires, mes débuts, tu les as un peu lus. Et puis le stylo. Tu as dit Ah. Plus tard, tu as dit que tu n’aimais pas. Lent. Pas drôle. Tu cherchais toujours une intrigue. Tu trouvais pas de rebondissement. Je sais qu’ils t’échappaient, mes textes. Même quand j’en écrivais pour toi. Tu te mettais à la place du crayon, de la feuille, tu supportais pas que j’aie autre chose que toi sous mes doigts. Quand tu étais folle, tu déchirais. Mes journaux surtout. Je tenais un journal depuis que j’étais ado. Mais j’ai arrêté d’écrire dans des cahiers pour que tu me lâches.
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Je peux pas dire que c’est compliqué d’être un criminel. J’ai pas envie d’être puni. J’arrive pas à trouver ça juste. Pourtant je sais que ça se fait pas. On tue pas sa femme parce qu’elle est chiante. C’est léger comme motif.
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C’était pour notre fille que j’en voulais un. Je trouve triste d’être enfant unique. J’en ai pas vraiment souffert de mon côté mais, aujourd’hui, j’aimerais bien avoir quelqu’un de ma famille, un frère, une sœur. Quand les parents s’en vont, c’est trop dur d’être tout seul. J’imagine que même si on s’entend moins bien qu’avec de bons copains, quand les parents meurent, on est soulagé d’être plusieurs à pleurer.
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C'est pour notre fille que j'en voulais un. Je trouvais triste d'être enfant unique. J'en ai pas vraiment souffert de mon côté mais, aujourd'hui, J'aimerais bien avoir quelqu'un de ma famille, un frère, une soeur. Quand les parents s'en vont, c'est trop dur d'être tout seul. J'imagine que même si on s'entend moins bien qu'avec des bons copains, quand les parents meurent, on est soulagé d'être plusieurs à pleurer. p.88
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Elle a redit que le couple c'était une énergie, une bougie, pleins de mots comme ça, qu'on racontait n'importe quoi sur le couple. Mais elle, elle m'a juste expliqué que c'était la joie profonde. Le quotidien tout simple. La passion enracinée. C'est pas tralala tsoin-tsoin, c'est juste serrer ue main et savoir qu'on est arrivé.
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Après la mort de mon père, la langue de ma mère s'est déliée. Elle m'a dit qu'ils avaient été heureux tous les deux pendant quarante-cinq ans. Elle m'a demandé de vérifier, chaque jour après l'autre, que j'étais heureux là où je vivais. Et sinon, il fallait partir. Parce que le bonheur était forcément quelque part. Elle était sûre de ça.
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Quand je te disais Ma grande, tu me souriais vraiment. Ça durait juste le temps de redescendre de là-haut, là-haut où ça te mettait, l’amour dans nos draps froids. Tu avais lu quelque part que grelotter fait brûler. Les calories, je parle. Si toi tu avais froid, il fallait que nous aussi. Tu arrêtais le chauffage. La petite contre son lion. Je me pelais contre toi et tu supportais pas. C’était femmelette. Tu aimais bien les vrais hommes. Je te sentais traversée par un grand courant chaud quand un colonel des armées disait Mes hommes à la télé. Moi, j’étais pas jaloux.
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