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Guardians of the Galaxy tome 2 sur 3

Cory Walker (Illustrateur)
EAN : 9781302915896
176 pages
MARVEL - US (03/03/2020)
5/5   1 notes
Résumé :
The death of Rocket! The Guardians of the Galaxy are taking some well-deserved R&R - but their vacation is about to be cut short when a familiar, radically powerful enemy returns. What does all this have to do with everyone's favorite raccoon-like weapons expert? The bad news is Rocket is dying. But the good news is, he still has some fight left in him! Though with only a few Guardians willing to stand beside him in his final fight...the odds aren't looking good. Pl... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à Guardians of the Galaxy by Donny Cates Vol. 1: The Final Gauntlet (épisodes 1 à 6) qu'il faut avoir lu avant. Il comprend les épisodes 7 à 12, ainsi que l'annuel 1, initialement parus en 2019, écrits par Donny Cates. Il contient les couvertures originales de David Marquez, Mike Henderson, Patch Zircher, Geoff Shaw, ainsi que les couvertures variantes de Jen Bartel, Inhyuk Lee, Giuseppe Camuncoli, Chris Stevens, Declan Shalvey (*2), Cory Smith, Ron Lim, John Tyler Christopher.

Annuel 1 - Donny Cates & John McCrea - À bord d'un énorme vaisseau spatial, Cosmo explique à un interlocuteur dans l'ombre ce que sont devenus les Gardiens de la Galaxie. Al Ewing & Yildiray Cinar - Au Tharg's Bar, Nova (Richard Rider) se fait payer un coup à boire par Quasar (Wendell Vaughn). Il lui raconte le génocide auquel il a assisté impuissant sur la planète des skrulls Kral. Tini Howard & Ibrahim Moustafa - Adam Warlock effectue une chute au travers de l'atmosphère de la planète Ryas. Il y est accueilli par un peuple qui voit en lui l'émissaire d'un dieu bienfaiteur qui les nourrit depuis plusieurs années. Zack Thompson, Lonnie Nadler et Filipe Andrade - Chris Powell éprouve la sensation d'être détaché de Darkhawk Il reprend conscience, prisonnier à bord d'un vaisseau où se trouve des Krees, des Skrulls et des Shi'ars.

Ça fait partie du jeu pour l'éditeur de coller un numéro annuel dans une série pour vendre un peu plus de papier. En fonction des séries et des auteurs, le lecteur se prépare à lire quelque chose entre le dispensable et le remplissage inutile. Ici, Donny Cates, le scénariste de la saison, écrit la première page et les deux dernières pour s'assurer de raccrocher le tout proprement à sa série, avec des dessins fonctionnels. Ensuite al Ewing met le lecteur au courant des derniers faits et gestes de Richard Rider. Il a concocté une histoire de massacre qui met à profit une communauté de skrulls sortant de l'ordinaire déjà vue précédemment, et il confronte l'expérience de Rider aux convictions de Vaughn pour un résultat dramatique convaincant. Cinar réalise des dessins très agréables à l'oeil. C'est ensuite au tour de Tini Howard de se dépêtrer avec un personnage difficile à bien écrire. Elle s'en sort avec les honneurs, mettant Warlock face à une ferveur religieuse constructive, avec une certaine malice, et des dessins très agréables d'Ibrahim Moustafa. Zack Thompson & Lonnie Nadler sont un peu moins convaincants en ce qui concerne Darkhawk, car il faut que le lecteur ait déjà un attachement affectif avec le personnage pour s'intéresser à son sort. de même les dessins de Filipe Andrade frappés d'une petite touche manga ne sont pas forcément du goût de tout le monde. le lecteur comprend que ces trois parties servent soit de transition (Nova, Adam Warlock), soit de prologue à une nouvelle phase pour le personnage (Darkhawk).

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Épisodes 7 à 12 (dessins de Cory Walker, avec un dessin en double page de Geoff Shaw, un de Dylan Burnett, un d'Ariel Olivetti, et un de Tradd Moore) - Un détachement rassemblant la quasi-totalité des Nova Corps se tient devant la Cathédrale, un immense vaisseau de l'Église Universelle de la Vérité. La Cathédrale est ceinte d'un anneau de débris de petits vaisseaux spatiaux. le commandant Markus est en contact avec l'état-major et indique que du renfort ne serait pas superflu. Il lui est répondu que seul Richard Rider n'a pas été convoqué, et qu'il est en permission pour se remettre. Une porte s'ouvre dans le flanc de la Cathédrale, et une silhouette encapuchonnée s'avance : le Patriarche, accompagné par deux gardes. Il intime aux agents Nova d'avoir la foi. Des tentacules d'énergie émergent du vaisseau, et se saisissent des agents Nova, les entraînant à l'intérieur du vaisseau, alors que leur esprit est possédé par une entité inconnue. Sur la planète des plaisirs Dolo-Mayan, Peter Quill est au lit avec Gamora. Alors qu'il se lève, Groot frappe à leur porte et rentre. Il emmène Peter et Gamora voir un message holographique. J'Son Quill s'adresse à fils Peter lui disant qu'il regrette d'avoir été un mauvais père et la transmission s'interrompt alors qu'il approche du vaisseau Cathédrale. Ses dernières paroles sont Aie la foi !

C'est donc déjà la fin de la saison écrite par Donny Cates qui s'en va reprendre la série Thor par la suite. Il mène à bien son histoire : le lecteur apprend qui est le Patriarche, la raison de sa venue à bord de la Cathédrale, le rapport avec l'Église Universelle de la Vérité. Donny Cates se montre très à l'aise tout du long pour mettre en scène les personnages associés à cette série : Star-Lord, Gamora, Groot, Rocket Raccoon, Magus et une dizaine d'autres. Il est évident qu'il connaît ses classiques, aussi bien les récits cosmiques de Jim Starlin sur Thanos et Adam Warlock, aussi bien la version des Gardiens de la Galaxie de Dan Abnett & Andy Lanning. Il a l'art et la manière de donner de la consistance à un personnage en une demi-douzaine de répliques, de manière à ce qu'il ne soit ni interchangeable avec n'importe quel autre, ni un simple dispositif narratif. Peter Quill remet en cause ses capacités de chef car il ne parvient plus à concevoir de stratégies viables. Gamora est un peu en retrait, mais est capable de prendre du recul sur son état d'esprit. Groot peut toujours parler et se montre à la fois bourru et attentionné. Rocket Raccoon continue d'être sarcastique et cassant : pourtant il est plus touchant que jamais. le scénariste lui accorde plusieurs scènes et le dessinateur sait montrer sa terrible déchéance physique sans en faire une victime résignée pour autant. En 2 séquences, Donny Cates emporte le morceau pour Magus, contre toute attente. le lecteur n'a que faire d'une version enfant de cette partie irrémédiablement maléfique d'Adam Walrock, et pourtant l'idée fonctionne parfaitement et le lecteur espère bien qu'il pourra retrouver ce personnage dans des aventures ultérieures. À ce stade, il ne boude plus son plaisir et apprécie ces aventures au premier degré, avec ces personnages improbables, entre superhéros classiques et héros de science-fiction légère, luttant contre une menace aussi floue que terrifiante. le final est satisfaisant. Il apprécie même que Donny Cates s'autocongratule sans vergogne en s'autocitant avec un dessin en double page consacré à chacune de ses précédentes histoires : Death of the Inhumans (2018, avec Ariel Olivetti), Thanos wins (2018, avec Geoff Shaw), Cosmic Ghost Rider: Baby Thanos Must Die (2019, avec Dylan Burnett), Silver Surfer: Black (2019, avec Tradd Moore).

Cory Smith impressionne le lecteur dès la première séquence : le symbole de l'Église Universelle de la Vérité sur la coque de la Cathédrale, l'impression de gigantisme du vaisseau et les petites silhouettes des officiers Nova, la transformation progressive du symbole de l'Église Universelle de la Vérité, d'une sorte d'Ankh à un Oméga sinistre. L'artiste sait reproduire les apparences iconiques des personnages et des éléments de la série : les différentes formes De Groot (en particulier le grand échalas dégingandé avec ses cinq pics sur le crâne), le visage si particulier de Rocket Raccoon, les lapins anthropomorphes de Half-World, le cocon immédiatement identifiable, le petit Magus, le massif Drax, etc. Il crée également de nouveaux éléments comme la Cathédrale, l'imposant Méca (irrésistible, évoquant un Transformer vintage), les bestioles pleines de dents parmi lesquelles vit Magus. Il gère aussi bien les tête-à-tête, que les scènes d'action avec de nombreux personnages. Il prend le temps de concevoir des plans de prise de vue plus élaborés que de simples successions de champ et contrechamp pour les dialogues, et ses cases restent claires même quand il y a une vingtaine de personnages. Il varie ses découpages de planche en fonction de la nature de la séquence : bandes de cases rectangulaires sagement alignées, cases en insert sur un dessin plus grand, cases agencées en vitrail autour d'un dessin principal, dessin en pleine page ou en double page (mais sans systématisme). le lecteur se rend compte que la mise en couleurs de David Curiel est d'un excellent niveau, à la fois pour en rehausser les reliefs et faire ressortir les différents plans au sein d'une même case, mais aussi pour l'intégration des effets spéciaux sans supplanter les traits encrés.

Cette saison des Gardiens de la Galaxie ne restera pas dans les annales de l'équipe du fait de sa brièveté. Par contre, elle constitue une excellente lecture pour les nouveaux et pour les anciens lecteurs. Pour les nouveaux, elle permet de prendre conscience de la richesse de la mythologie associée à l'équipe, de la viabilité de personnages aussi atypiques et hauts en couleurs, du potentiel infini d'intrigues cosmiques, de l'opéra de l'espace à la quête philosophique. Pour les anciens, ils retrouvent avec plaisir tout ce qui fait la spécificité de ces personnages, leur saveur, la dynamique de l'équipe qui fonctionne aussi bien à cinq qu'à une quinzaine. Il soupire d'aise grâce à la narration visuelle qui embrasse le côté coloré des comics, les visuels emphatiques et plein de force. Il constate que Donny Cates est un scénariste inspiré qui sait trouver des potentiels inexploités dans ces personnages, sans les altérer ou renier leur nature profonde.
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