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Jean-Daniel Causse (Directeur de publication)Henri Rey-Flaud (Directeur de publication)
EAN : 9782227481350
140 pages
Bayard (28/01/2010)
3/5   1 notes
Résumé :
Il n'y a pas de communauté sans croyance. Mais le lien entre communauté et croyance est susceptible de se modifier, de s'altérer ou de s'inverser. Epuisement, embrasement qui peuvent conduire à ces communautés maniaques, intégristes ou mélancoliques. Huit philosophes et psychanalystes débattent ici des métamorphoses contemporaines des croyances et du destin de nos communautés.
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Quel est le lien entre communauté et croyance ? Quelle croyance pour quelle communauté ? Qu'est ce qu'une communauté ?
8 philosophes et psychanalystes répondent à ces questions dans des essais brillants, instructifs mais destinés à un public déjà initié.
René Major présente une ontologie de la croyance.
Ce croyant incroyant nous fait réfléchir sur le sens d'une communauté et sur le fondement même d'une croyance. « On ne croit pas toujours à ce que l'on croit croire ». Il illustre son propos en citant Derrida. Il rappelle en outre que le mot communauté vient du latin « communitas » : « munus » pour le don et « onus » pour la charge.
Jean Luc Nancy étudie ce thème au niveau des différences et des rapports entre croyance et foi.
Il analyse pour cela l'expression « tenir pour vrai » : savoir faible : croire ce qu'on nous dit et savoir fort : ne pas pouvoir vérifier : « où le vrai n'est que vérifiable ».
Fethi Benslama parle de deux phénomènes qui destabilisent la croyance : l'épuisement et l'embrasement : le terrorisme. Elle nous dit que « qu'il n'y a pas de croyance sans créance ».
Jean Daniel Causse nous plonge dans la Bible par l'intermédiaire de l'apôtre Paul : « l'identité chrétienne est en excès » ou « ‘en surcroit » et elle rend irréductible à la somme des traits repérables de nous-même ».
Mario Ciféli nous fait voyager en Inde à travers le Mahâbhârata. L'homme cultive la croyance pas parce qu'il l'aime mais parce qu'il aime une soi méconnu. Il dit aussi que la distinction entre matériel et spirituel n'est qu'une figure d'artifice.
Charles Melunni a écrit un essai philosophique sur l'état totalitaire entre croyance et communauté en analysant l'entreprise du ministre et philosophe Gentile.
En conclusion, Bernard Salignon nous décrit une communauté malade d'elle-même. La notion du don à fonds perdus revient dans ce nouvel et dernier essai. « le sacrifice serait le paradygme mythique de toute communauté. »
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