Les crayons de couleur

Petit livre avec une intrigue simple/simpliste, Arthur chômeur de longue durée va accepter un emploi dans une société qui fabrique des crayons de couleur, celle-ci va faire faillite et Arthur va décider de mettre tous les derniers pigments restants dans la dernière production de crayon.

A partir de ce moment toutes les couleurs vont disparaitre, seule le gris, noir et blanc sont visible.

Charlotte sa voisine aveugle et spécialiste des couleurs et a une chronique radio à ce sujet, durant cette période ou les couleurs ont disparus celle-ci va être beaucoup sollicité.

Cette première partie sur les couleurs est intéressante, on y apprends de petite chose sur la société et la relation avec les couleurs.

Cependant dans la seconde partie ou il se passe plus de chose invraisemblable devient vraiment abracadabrante et du coup cela plombe l'ensemble de la lecture.

Arthur Astorg est un homme à qui tout a réussi quand il se retrouve soudainement au chômage et sombre dans l'alcool. Il est contraint d'accepter un travail d'ouvrier dans une usine fabriquant des crayons de couleur, usine bientôt mise en liquidation judiciaire. Charlotte Da Fonseca, une jeune femme aveugle, spécialiste des couleurs, anime une émission radio. Tous deux sont voisins mais ne se connaissent pas. Leurs routes vont se croiser quand d'un seul coup, notre monde perd ses couleurs et devient noir et blanc. Arthur découvre que Louise, la fille de Charlotte, a le pouvoir de redonner au monde ses couleurs avec les derniers crayons fabriqués par l'usine. Mais cette découverte va mettre la vie de Charlotte, de sa fille et de leurs proches en danger. Parallèlement, Arthur recherche les autres crayons pour recoloriser le monde mais pourra-t-il parvenir au bout de sa quête ?

Après deux ou trois livres décevants lus dernièrement, j'avais envie de me changer les idées et de lire quelque chose de plus agréable. Avec Les crayons de couleur, j'ai eu raison et j'ai passé un moment plaisant.
Ce roman est sympa, original car l'intrigue n'est pas commune, et facile à lire. J'ai lu ses 300 pages, entrecoupées de chapitres souvent très courts, rapidement.
J'ai bien apprécié le style de J.G Causse qui est poétique et dont le texte est émaillé d'expressions imagées autour des couleurs. le texte comporte aussi des références documentaires intéressantes sur les couleurs et qui m'ont donné envie de découvrir l'essai de J.G Causse.
Les personnages du roman sont sympathiques, attachants, ils m'ont fait sourire parfois.
J'ai également apprécié la couverture de ce livre représentant un dessin de Paris colorisé, cette illustration est naïve et enfantine mais originale et attrayante.
Un seul bémol : j'ai trouvé que le texte présentait parfois quelques petites invraisemblances, il faut y passer dessus.
Une lecture plutôt destinée à un lectorat féminin pour moi.

En disparaissant, les couleurs nous font comprendre combien elles comptent dans notre vie. Bien documenté sur la perception des couleurs, ce roman développe une idée originale. de mon point de vue, les personnages choisis étaient prometteurs, mais ils manquent de profondeur et s'essoufflent assez vite. La lecture est cependant agréable, nous découvrons avec plaisir les tribulations d'une jeune femme aveugle animatrice d'une émission de radio et de sa fille, suivies de près par un chômeur un peu perdu et amoureux.

Les couleurs sont une thématique passionnante que ce soit en ce qui concerne leurs origines, leurs significations au fil de l'histoire, leur influence ou leur emploi en quotidien. le mois dernier, j'avais lu « le petit livre des couleurs » de Michel Pastoureau et Dominique Simonnet grâce à ma mère. Cette dernière m'avait également prêté « Les crayons de couleur », car elle avait passé un moment agréable. Je la rejoins totalement : ce fut une lecture originale, légère, sympathique et simple. Si vous cherchez quelque chose pour vous détendre ou une petite histoire contemporaine avec une touche d'imaginaire, alors cet ouvrage est fait pour vous ! Si, en revanche, vous n'aimez pas le fantastique ou les textes loufoques, mieux vaut faire demi-tour. Certes, ce n'est pas un livre incontournable, mais j'ai vraiment été détendue tout au long de ma lecture. C'était chouette, tout simplement.

Grâce à une narration omnisciente, on va papillonner de personnage en personnage. Bien souvent, les narrateurs que l'on verra le plus sont Arthur, un bel homme ayant connu plusieurs changements radicaux dans sa vie, sa voisine Charlotte qui est chroniqueuse de radio à forte notoriété et qui est aveugle de naissance, ainsi qu'Ajay, un chauffeur de taxi qui ignore qu'il est le père de Louise, l'enfant de Charlotte. La narration va également toucher des personnages moins importants jouant parfois un rôle dans le récit et parfois non… D'ailleurs, j'ai mis un peu de temps avant de cerner les personnages secondaires « utiles » à l'histoire. J'étais parfois perdue avec tous ces noms…

Les héros se sont avérés attachants et agréables à suivre. Arthur m'a paru crédible et la petite Louise adorable. Mais ma préférence va vraiment à Charlotte et à Ajay. Ce dernier s'est révélé touchant. J'ai regretté qu'il soit autant en retrait. Longtemps, j'ai attendu qu'il entre enfin en scène et parte à la rencontre de celle avec qui il a eu une liaison dans son taxi il y a plusieurs années. Or, je n'ai pas été déçue (si ce n'est que j'aurais voulu le voir plus, mais tant pis). L'auteur n'a pas fait la bêtise d'employer un triangle amoureux et a fait les choses avec douceur et simplicité. Charlotte est une héroïne déterminée, intéressante et intelligente. Malgré son handicap, elle positive et va sans cesse de l'avant. À plusieurs reprises, elle donne des leçons de courage à son entourage. J'ai également apprécié ses interventions concernant les couleurs qui m'ont permis de creuser un peu ma lecture précédente.

L'ouvrage tire son originalité grâce à son contexte. En effet, un beau jour, les couleurs se mettent toutes à disparaître ! La vie apparaît alors comme un vieux film d'antan : en noir et blanc. Adieu les beaux yeux bleus qui font chavirer les coeurs ! Au revoir les tableaux, la mode et l'esthétique ! À la revoyure les bons petits plats qui, devenus gris, donnent l'impression de perdre leur saveur ! Suite à ce fléau, les gens dépriment, perdent l'appétit et changent leur comportement ainsi que leurs habitudes. Pire, les drogues dures comme le LSD intègrent la société afin de permettre aux gens de voir un peu de couleur… J'ai beaucoup aimé suivre la vie quotidienne se mouvoir suite à ce changement brutal… Et, lorsque les couleurs sont peu à peu revenues, j'ai adoré découvrir leur intégration au quotidien ainsi que la folie humaine grandissante. Progressivement, le récit a eu un rythme plus dynamique… Jusqu'à devenir un page-turner, notamment dans le dernier quart qui contient du suspense ! Certes, on peut attribuer à ce titre plusieurs défauts comme des personnages manichéens et plusieurs facilités scénaristiques néanmoins, j'ai passé un moment plaisant. Pour moi, c'est l'essentiel ! On a là un roman contemporain distrayant sans prétention avec une touche de science-fiction/fantastique et de romance.
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Après avoir été dans la catégorie des winners Arthur a tout perdu et a sombré peu à peu dans l'alcool, faute de retrouver un poste prestigieux il est embauché dans une fabrique de crayons de couleur familiale qui met finalement clé sous la porte. En face de chez lui vit Charlotte, aveugle de naissance et spécialiste des couleurs qui anime des chronique à la radio, avec sa fille Louise. du jour au lendemain, les couleurs disparaissent et le monde sombre dans une lente mais dangereuse dépression. Se pose alors la question : comment retrouver ces couleurs qui nous manquent tant ?

Les crayons de couleur est un page-turner. Les personnages sont extrêmement attachants, simples et complexes dans leurs natures, parfois brisés par la vie mais qui parviennent à se reprendre en main. Mention aux pensionnaires loufoques de la maison de retraite où vit Lucien.
Si l'histoire commence lentement, l'intrigue s'accélère peu à peu avec l'insertion d'éléments du roman policier mais l'on sent facilement qu'il ne s'agit pas d'un roman de cette catégorie mais plus de la comédie fantastique.
Certains élément de l'histoire étaient amenés parfois un peu trop rapidement et un peu trop simple à résoudre. La fin de l'histoire m'a assez surprise, j'ai apprécié la manière qui a été trouvée pour faire réapparaitre les couleurs mais j'ai trouvé étrange voire brusque l'accélération de la relation entre les personnages.

Ce roman a le mérite de nous faire découvrir ou redécouvrir l'importance des couleurs dans un monde où le noir, le gris et le blanc dominent de plus en plus notre environnement. On redécouvre le pouvoir et l'influence des couleurs sur le comportement des individus et sur l'ensemble de la société.

Sans être un coup de coeur, je le conseille pour passer un agréable moment tout en réfléchissant et méditant sur l'importance et la place que l'on accorde à la couleur dans notre vie quotidienne et à son pouvoir sur notre moral.

J'ai ajouté ce roman à ma PAL à cause de sa couverture et de son résumé.

Premier hasard, il y a quelques semaines, j'avais partagé sur mon mur une publication sur les couleurs de Jean-Gabriel Causse.

J'ai été un peu déstabilisé au départ par les personnages diamétralement opposés et auquel je ne me suis malheureusement pas attachée.
Puis, les couleurs disparaissent et au fur et à mesure de leur réapparition, l'auteur nous explique leurs influences sur l'Homme, leur symbolique, notre perception différente d'une être humain à l'autre.
C'est la partie la plus intéressante de ce roman, je trouve.

Ensuite, il y a la partie plus romanesque de l'histoire qui est prévisible évidemment et qui m'a moins passionnée.

C'est quand même une façon originale et distrayante de parler d'un sujet qu'il connait et maîtrise parfaitement.

Second hasard, il y a quelques jours, j'avais (encore !) partagé sur mon mur, un joli dessin avec cette phrase qui termine ce roman « Rêve ta vie en couleur, c'est le secret du bonheur ».

Je suis contente d'avoir la chance de percevoir toutes les couleurs de l'arc en ciel au quotidien car il est vrai que lorsqu'il fait gris, l'humeur est plus tristoune.

Les couleurs disparaissent dans le monde. On pourrait se dire que peu importe puisque les gens ont pris l'habitude de se vêtir en noir. Pourtant cela a une influence sur la société qui se mortifie. Arthur voit la vie en noir déjà depuis quelques temps. Il a perdu son travail et s'est mis à boire. Jusqu'au jour où il se rend compte qu'il a découvert le moyen de faire revenir la couleur. Depuis longtemps attiré par sa jeune voisine aveugle, il a l'occasion de faire sa connaissance. Cela tombe bien : celle-ci est une spécialiste des couleurs. Sa fille a le même don qu'Arthur, elle voit les couleurs pourtant disparues ! A eux deux, ils tentent de redonner au monde ses couleurs. Cela s'avère assez compliqué, d'autant plus que la mafia chinoise s'en mêle !
Une imagination débordante. On est dans l'ambiance dès les premières pages et on ne lâche plus le livre. Un petit bijou que je recommande à ceux qui ont envie de voir la vie en rose ! Et oui, l'auteur a même déteint sur moi...

Un jour sans prévenir, les couleurs disparaissent. le monde est désormais noir et blanc.

Dans ce nouvel univers tout gris, le monde entier déprime. Pour échapper à ce monde devenu irréel, beaucoup préfèrent se réfugier dans le monde artificiel en consommant des drogues.

Arthur et Charlotte sont voisins. Ce duo singulier décide de sauver l'humanité de sa détresse.

Charlotte est aveugle de naissance. C'est une brillante scientifique, spécialiste des couleurs qu'elle n'a jamais vues.

Arthur quant à lui est employé dans une fabrique de crayons de couleur. C'est un alcoolique complètement paumé.

C'est une lecture facile. L'idée du livre est originale, on apprend pas mal de choses sur l'histoire des couleurs.
L'auteur nous montre combien notre quotidien pourrait être chamboulé en l'absence des couleurs et de ses codes.

Un petit regret : une fin un peu précipitée.

La fin d'une époque, la fin d'une usine de fabrication de crayons de couleurs. Arthur y travaillait et pour sa dernière fournée, il y met tout son coeur, tous les pigments qu'il reste. En sort de magnifiques crayons d'une intensité rare. Charlotte, aveugle de naissance, est spécialiste des couleurs. Elle élève seule sa fille , Louise. Arthur aime regarder Charlotte mais ne sait vraiment pas s'y prendre, lui, le paumé maintenant au chômage. Tout à coup, les couleurs disparaissent du monde. Tout devient gris et fade. le monde plonge dans une déprime profonde. Arthur, Charlotte et Louise seront amenés à retrouver les couleurs pour les rendre au monde.
Bon... alors... que dire de ce livre. Avis partagé. L'histoire est rocambolesque, voir absurde. Et ça s'empare au fil de l'histoire. Cependant, l'idée de départ est très intéressante. Les conséquences de ce monde sans couleur est ce que j'ai préféré. Nous y sommes tellement habitués que de changer son regard à ce propos est passionnant. Que se passerait-il si effectivement les couleurs disparaissaient??? Ne plus voir les nuances de couleurs dans les yeux de nos êtres bien-aimés, ne plus pouvoir s'émerveiller sur le ciel, un tableau ou un arbre. Et pour aller plus loin... quel rapport a-t-on à chaque couleur. Quel effet cela a sur nous. Autant de questions soulevées par ce livre et les chroniques distillées par Charlotte tout au long du livre.
Tout ce traitement m'a vraiment intéressée et rendue cette lecture agréable

d'accord avec Stokeli ennui assuré !!